Noïades
Songeant comme en pleine mer, à vingt mille des rives, largué à la baille. Aux vagues chaloupes, ballottant, tantôt balançant dans les creux, tantôt faisant croire à des cimes, éphémères. Mini tourbillonnantes, entraînant parmi les plis. Quelques mouettes riant des ébats à grands éclats stridents, tournoyant dans les airs, respirant par intermittence nageant dents de scie. Sentant le froid et le chaud - touchant proche, juste l’eau et le sel au corps jusqu'à l'intérieur de la bouche, les yeux noyés. Quels temps fait-ils ? Je demande une nouvelle fois. Entrevus de nuages transparents et lactés, au bleu flouté, avec un soleil fêlé, double. Descendue la nuit, apparaissent des confins du cosmos des îlots d’étoiles scintillantes, tels des archipels lointains, pacifiques, disséminés en signes mouvants mystérieux, avec - imagine - une vénus bergère lumineuse et familière, qui te guide et des croissants s’élargissant ou refluant chaque nouvelle lune jusqu’à former un dessous hanches de femme, ou encore un sein rond et plein, et aussi un visage. Et des animaux parmi les cieux. Un voyage une Odyssée une permission de rêver dans les visions de ciel mouvant, dans l'immensité, avec une vue grossie puis rétrécie et compagnie, au microscope macroscopique télescopant l’imaginaire. Suivant les marées montantes et descendantes au gré des désirs parmi les algues détachées des rochers. Loin de penser les vents soufflant au large. Musique allant venant en toute liberté. Écoutée en transports, hypnotisé à sa merci. N’en croyant pas les oreilles, au bord d'être parti pour infinir. Pénétrante entière, répondant mu par. Orientant vers celle en tous sens, en correspondances des multiples voies d'ambivalence. D’étranges formes naissantes en flots sous mélodie. Des flammes d’eau, enroulées, tourbillonnantes, ondulantes parmi l’invisible. Se laissant entraîné par des sirènes si belles, allant d’écume comme sur la neige, suivant un sillage bleu maritime. Tout proche de se laisser noïer, d'amourir en barrière de Corail - un prénom de désir intime à la fibre mémorielle en cellule immortelle - échoué à l'île pacifique un vendredi sain de vie sauvage, Robinsson Crusoé est amoureux d'une femme en poésie.
Noïades
yo man t'es drôle. je viens de relire ça et je me dis que si les participes présents étaient à l'idicatif... tu serais peut-être surpris ;)
Noïades
à quel indicatif ? c'était à l'imparfait, avant d'être au participe présent.
(je trouve ça mieux ainsi)
(je trouve ça mieux ainsi)
Noïades
indicatif présent ! comme toi !! ;)
Noïades
tu penses que ce serait mieux que les participes présents ? (où je suis aussi présent au final)
Noïades
tu essaies ou t'as la flemme ?
je te le fais ?
je te le fais ?
Noïades
ben pourquoi pas ?
Noïades
Je songe comme en pleine mer, à vingt mille des rives, largué à la baille. Aux vagues chaloupes, ballottent, tantôt balancent dans les creux, tantôt font croire à leurs cimes, éphémères. Mini tourbillonnantes, m'entraînent parmi les plis. Quelques mouettes rient des ébats à grands éclats stridents, tournoyant dans les airs, je respire par intermittence nageant dents de scie. je sens le froid et le chaud - touchant proche, eau et sel au corps jusqu'à l'intérieur de la bouche, les yeux noyés. Quels temps fait-ils ? Me demande une nouvelle fois. Entrevue de nuages transparents et lactés, au bleu flouté, avec un soleil fêlé, double. Descendue de la nuit, apparaissent des confins du cosmos les îlots d’étoiles scintillantes, tels des archipels lointains, pacifiques, disséminés en signes mouvants mystérieux avec - imagine - une vénus bergère lumineuse et familière comme guide et des croissants s’élargissant et refluant chaque nouvelle lune jusqu’à former un dessous de hanches de femme, ou encore un sein rond et plein, et aussi un visage. Et des animaux parmi les cieux. Un voyage une Odyssée une permission de rêver dans les visions de ciel mouvant, dans l'immensité, avec une vue grossie puis rétrécie et compagnie, au microscope macroscopique télescopant l’imaginaire. Je suis les marées montantes et descendantes au gré des désirs parmi les algues détachées des rochers. Loin de penser les vents soufflant large. Musique allant venant en toute liberté. Écoutée en transports, hypnotisé à sa merci. N’en croyant pas mes oreilles, au bord d'être parti pour infinir. Pénétré entière, répondant mu par. Orienté vers celles en tous sens, en correspondances des multiples voies d'ambivalence. D’étranges formes naissantes en flots sous mélodie. Flammes d’eau, enroulées, tourbillonnantes, ondulantes parmi l’invisible. Me laisse entraîné par des sirènes si belles, allant d’écume comme sur la neige, suivant un sillage bleu maritime. Tout proche de me laisser noïer, d'amourir en barrière de Corail - un prénom au désir intime à la fibre mémorielle en cellule immortelle - échoué à l'île pacifique un vendredi sain de vie sauvage tel un Robinson Crusoé, amoureux d'une femme en poésie.
Noïades
En fait à la base c'était au présent, maintenant que je m'en souviens. Avant que je le fasse avancer. Pourquoi pas qu'il revienne au présent :)
Noïades
ha! les sens s'éclairent ! en tout cas merci d'avoir tenté le coup !
et je crois que j'aime bien mieux ton texte au présent, il est plus proche, je trouve
et je crois que j'aime bien mieux ton texte au présent, il est plus proche, je trouve
Noïades
j'avoue..
il te plait ?
t'as vu la référence au bouquin de Tournier ? :-)
il te plait ?
t'as vu la référence au bouquin de Tournier ? :-)
Noïades
j'ai tout vu ! Tout !
et tu vois, c'était tout simple, la solution
ben... j'veux dire... que c'est une des solutions envisageables, hein, c'est toi qui l'écris ;))
perso, je préfère vraiment
et tu vois, c'était tout simple, la solution
ben... j'veux dire... que c'est une des solutions envisageables, hein, c'est toi qui l'écris ;))
perso, je préfère vraiment
Noïades
(merci, catrine)