je ne lis pas les revues de poésie, en général

par dh, lundi 11 mai 2015, 17:16 (il y a 3281 jours)

pour moi une bonne revue devrait parler de peu d'auteurs, 3 ou4, et à fond, avec beaucoup de textes de chaque auteurs. je n'arrive pas à lire les revues qui parlent de 40 auteurs. on a pas le temps de s'installer dans un style et ça passe à autre chose.

je ne lis pas les revues de poésie, en général

par cat, lundi 11 mai 2015, 17:32 (il y a 3281 jours) @ dh

tiens donc, je pense ça depuis pas mal de temps. et ça te ferait un beau projet.

dis, tu ne penses pas que ça intéresserait Deméron Philippe, un genre de nºbis de la parution annuelle des Citadelles ?
...faudrait un nom

je ne lis pas les revues de poésie, en général

par dh, lundi 11 mai 2015, 17:38 (il y a 3281 jours) @ cat

démeron est très courageux et idéaliste.

moi je t'avoue que faire une revue... bof...

je ne lis pas les revues de poésie, en général

par cat, lundi 11 mai 2015, 17:55 (il y a 3281 jours) @ dh

si quelqu'un peut faire celle là, c'est bien toi ! surtout en regard de tout ce que tu creuses
puis aussi de tes longs commentaires très appuyés et construits, ça pourrait être remarquable
et faire une bonne différence dans ce milieu où la formule finit par se ressembler comme tu le notes
par la collections des auteurs qui somme toute sont tassés dans le format comme des frittes en cornet

je ne lis pas les revues de poésie, en général

par Écrire, lundi 11 mai 2015, 18:32 (il y a 3281 jours) @ cat

Ça peut faciliter une éventuelle reconversion : passer de la revue de poésie à la baraque à frite. Mais je ne voudrais pas verser d'huile sur le gaz.

je ne lis pas les revues de poésie, en général

par cat, lundi 11 mai 2015, 18:56 (il y a 3281 jours) @ Écrire

(hihi)



ce cornet de frittes ne propose que la même formule déjà proposée par la société de consommation, soit ze fastfood... et tout le monde veut faire la fritte parmi les frittes du cornet (souvent inconsommable). ça montre bien que même la poésie est récupérée, et ce sans résistance. l'idée que dh suggère ou appelle est comparable au slow food qui redonne toutes les dimensions aux saveurs et nutriments. ça ne réinvente pas la roue, mais aurait maint avantages...

simultanément, le gros paquet de brèves qu'on s'entasse vite derrière les yeux, ça ressemble fort au matraquage publicitaire et à la mode "vitrine" quand on sait que la quantité n'est pas forcément garante de qualité, et que le reflet de surface n'est pas non plus garant de pleine profondeur...

zeio nous parlait il y a plusieurs mois de la "croûtitude" de la poésie en France en comparant avec ce qui se fait en Russie et ailleurs, je n'ai pas de décodeur russe intégré, mais je trouve que le cornet de frittes illustre assez... quelque chose stagne. que de pertes ! — le Quebec n'est pas épargné non plus...

je ne lis pas les revues de poésie, en général

par julienb @, lundi 11 mai 2015, 18:40 (il y a 3281 jours) @ dh

Il y a du vrai, mais une revue n'est pas un recueil édité. Et il me semble qu'il y aura peu d'auteurs pour confier à une revue les trois quarts d'un recueil qui cherche un éditeur... Je pense que la revue donne un panorama de ce qui se fait à un moment donné, c'est pour l'auteur la possibilité de se faire connaître, d'amener vers ses éventuels travaux édités.
En tout cas, certaines revues ont pris le parti d'offrir plusieurs pages à chaque auteur (Contre-allées par exemple). D'autres, certaines très bonnes (Dissonances par ex), choisissent la myriade d'auteurs réunis autour d'un thème. C'est différent, sympa aussi. En ce cas, le choix d'un unique illustrateur pour tout le numéro peut (outre le thème) redonner un peu d'unité de ton.

je ne lis pas les revues de poésie, en général

par cat, lundi 11 mai 2015, 19:25 (il y a 3281 jours) @ julienb

" Et il me semble qu'il y aura peu d'auteurs pour confier à une revue les trois quarts d'un recueil qui cherche un éditeur... "


ça c'est un problème d'auteur, ce qui s'écrit pour une revue ne devrait l'être qu'à cet effet. le livre étant un autre projet, bien à part. c'est un peu comme certains auteurs qui déposent tout le texte d'un livre sur facebook ou sur un forum — à quoi bon en faire un livre ensuite puisque c'est "publié" en public et alors qu'ils n'auraient qu'à faire passer le lien web. il me semble qu'il y a un manque de discernement là-dedans, de l'inconséquence, ou, la perte du sens de ce qu'est un livre... en tout cas je m'interroge beaucoup à ces sujets et y réfléchis tout en regardant les auteurs agir