13 heures 50
l'incroyable lenteur des plantes
le tourment de l'écrivain
face à l'indétermination du dé
jeté un jour d'ennui
la course poursuite des mortels
pour l'argent et la renommée
au milieu de petits cris
qui se perdent dans un brouhaha
tasse de thé bue longtemps après
à même la table du regret
les étendues d'herbes continuent d'exister
dans un monde dénué de présence
la pulsation de la musique bat
dans les veines d'un corps qui respire
l'homme excentré dans un univers
régi par ses propres créations
ne peut que détruire ce qu'il a fait
comme on défait une tapisserie
ne peut que voir la lente désolation
ne sachant plus quoi attendre
le tourment de l'écrivain
face à l'indétermination du dé
jeté un jour d'ennui
la course poursuite des mortels
pour l'argent et la renommée
au milieu de petits cris
qui se perdent dans un brouhaha
tasse de thé bue longtemps après
à même la table du regret
les étendues d'herbes continuent d'exister
dans un monde dénué de présence
la pulsation de la musique bat
dans les veines d'un corps qui respire
l'homme excentré dans un univers
régi par ses propres créations
ne peut que détruire ce qu'il a fait
comme on défait une tapisserie
ne peut que voir la lente désolation
ne sachant plus quoi attendre
13 heures 50
13 heures 50
J'aime bien "l'incroyable lenteur des plantes".
13 heures 50
oui, une croissance qui conduit à une autre croyance.
13 heures 50
je me moque complètememnt que tu aimes ou pas ceci ou cela jean michou. ton avis ne compte pas. idem pour mouton.
l'avis des autres m'intéresse, par compte.
l'avis des autres m'intéresse, par compte.
13 heures 50
????
peux tu expliquer claire ?
peux tu expliquer claire ?
13 heures 50
Alors, je te souhaite que "les autres" éprouvent cet entrain.
13 heures 50
Très beau (j'aime surtout les distiques 1-2 et 5 à 9).
13 heures 50
jardiner fait voir la réalité autrement, juste par la pratique, ce n'est pas intellectuel.
13 heures 50
oui, et ça c'est le faire
jardiner
avoir chaud les genoux dans la terre s'essuyer
barbouiller son visage et surtout s'en foutre complètement
être aussi rose que les pivoines
par efforts pour des beautés odorantes et fragiles
un peu de sel répandu, celui de ton front
pour les racines de ton rêve
quand il sera grand tu auras oublié tes ampoules
comme les enfants oublient et rient
qu'as-tu planté au jardin ? ho trois grains de gravité
beaucoup d'amour, quelques fleurs de détachement et des patiences...
allez, il est temps, je t'embrasse et m'éclipse
jardiner
avoir chaud les genoux dans la terre s'essuyer
barbouiller son visage et surtout s'en foutre complètement
être aussi rose que les pivoines
par efforts pour des beautés odorantes et fragiles
un peu de sel répandu, celui de ton front
pour les racines de ton rêve
quand il sera grand tu auras oublié tes ampoules
comme les enfants oublient et rient
qu'as-tu planté au jardin ? ho trois grains de gravité
beaucoup d'amour, quelques fleurs de détachement et des patiences...
allez, il est temps, je t'embrasse et m'éclipse
Alors là ça moi j'appelle ça un défi.
Que je relève immédiatement d'un gant agile et preste.
Ton texte, j'en pense... Que son sujet est bien umpeu nombriliste sur les bords, ou moralisateur ? De sorte que je n'aurais pas éprouvé le besoin de le commenter si tu ne m'avais pas titillé en ce sens. Mais qu'à part ça c'est bien troussé.
Voilà ! C'est tout ! Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté !
Ton texte, j'en pense... Que son sujet est bien umpeu nombriliste sur les bords, ou moralisateur ? De sorte que je n'aurais pas éprouvé le besoin de le commenter si tu ne m'avais pas titillé en ce sens. Mais qu'à part ça c'est bien troussé.
Voilà ! C'est tout ! Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté !