vacillements
quand il fait très chaud, le buisson se penche autrement
sur le bord de ton chemin.
comme s’il se renversait dans son ombre, plus dense, brune
contre l’éclat, la dureté de ce monde.
tu sens l’envahissement du corps par cette eau haletante
et le sol te semble un socle posé sur un espace autre.
espions de la réalité, pas tout à fait dupes
nous y étions toujours en chemin.
sur le bord de ton chemin.
comme s’il se renversait dans son ombre, plus dense, brune
contre l’éclat, la dureté de ce monde.
tu sens l’envahissement du corps par cette eau haletante
et le sol te semble un socle posé sur un espace autre.
espions de la réalité, pas tout à fait dupes
nous y étions toujours en chemin.
vacillements
quels codes avions-nous pour dire
ce qui se passait vraiment ? la sympathie des encres, leurs nuages
c’était toujours à reprendre, mais toujours là au bord d’une disparition.
je vais, je vais dans un excès de lumière
les cigales remplissent l’air des hachures serrées de leurs cris
je ne vois plus rien derrière les troncs tourmentés.
ce qui se passait vraiment ? la sympathie des encres, leurs nuages
c’était toujours à reprendre, mais toujours là au bord d’une disparition.
je vais, je vais dans un excès de lumière
les cigales remplissent l’air des hachures serrées de leurs cris
je ne vois plus rien derrière les troncs tourmentés.
un vieux poème
endommagé peut-être il les vivra
sa belle élégie sa belle envie
quel horizon limité quel regret ingrat
et ne nous soumets pas à la tentation
dans la coexistence de plusieurs mondes
et leur interpénétration source de multiples
malentendus et souffrances
ton temps ne sera pas le mien
nous mourrons séparés avec autour de nous
le souci vacillant d’un univers tonal
elles entrent en ignition
au contact de l’air vif
l’heure phosphorescente
les doigts écartés sur cette terre jaune
parmi les arbres
sa belle élégie sa belle envie
quel horizon limité quel regret ingrat
et ne nous soumets pas à la tentation
dans la coexistence de plusieurs mondes
et leur interpénétration source de multiples
malentendus et souffrances
ton temps ne sera pas le mien
nous mourrons séparés avec autour de nous
le souci vacillant d’un univers tonal
elles entrent en ignition
au contact de l’air vif
l’heure phosphorescente
les doigts écartés sur cette terre jaune
parmi les arbres
vacillements
Magnifique. La lumière crue de la réalité, de la présence au monde, de l'incarnation.
un vieux poème
merci beaucoup denis...oui, ils parlent des mêmes choses, et je crois que j'aime mieux le tien.
vacillements
Oui, merci julien, c'est ça aussi, une incarnation écrasée.
(mais il faut que je change le titre, c'est un peu cucuteux).
(mais il faut que je change le titre, c'est un peu cucuteux).