Sur "le Chant de la batteuse" d'Emilienne KERHOAS

par 'toM, samedi 11 juillet 2015, 15:42 (il y a 3219 jours)

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Impressions via végétaux divers

Fragments de textes issus -avec son accord- du Chant de la Batteuse d'Emilienne KERHOAS

Sur "le Chant de la batteuse" d'Emilienne KERHOAS

par Armor @, dimanche 12 juillet 2015, 12:15 (il y a 3219 jours) @ 'toM

C'est tout un chemin de lire les traces et de les perdre, de s'arroger le mystère.Très beau.

Sur "le Chant de la batteuse" d'Emilienne KERHOAS

par julienb @, dimanche 12 juillet 2015, 12:40 (il y a 3219 jours) @ 'toM

Oui, très chouette.

Sur "le Chant de la batteuse" d'Emilienne KERHOAS

par Claire, dimanche 12 juillet 2015, 17:24 (il y a 3218 jours) @ 'toM

je trouve ça très réussi au niveau pictural, et l'esprit cherche quelle forme d'herbe et quel geste a pu laisser chaque trace colorée, comme on rencontre les graminées caressantes et piquantes dans un champ brûlant l'été.

Je regrette un peu que tu n'aimes pas posté le texte en dessous parce que certains mots sont difficiles à lire. Ce n'est pas gênant dans le tableau, au contraire il y a un travail de déchiffrage mais j'aimerais bien quand même être sûre du texte.

Sur "le Chant de la batteuse" d'Emilienne KERHOAS

par 'toM, mercredi 15 juillet 2015, 12:50 (il y a 3216 jours) @ Claire

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Le texte d'Emilienne K. fait 7 pages, écrit à l'époque où elle était institurice, peut-être pendant les "devoirs". Un tapuscrit à l'ancienne prêté lors d'une visite au Faou, à sa grande table en bois où elle étale tout son passé et son présent avec un bonheur et une force de vivre qui me régénèrent à chaque fois, comme toute autre personne qui a la chance de pouvoir la rencontrer. En le lisant j'ai été frappé par la tournure "où j'accroche une moisson trop lourde" et j'ai relu le texte en entourant sur ma photocopie des extraits de phrases avec en tête l'idée d'herbes coupées. Ça à fait l'objet de cinq travaux d'études successives, le cinquième, je lui ai donné, ou plutôt posé par sa fenêtre ouverte sur sa grande table de bois un jour où je passais devant chez elle.