petit mot
oui, j'avais comprisde mon commentaire :
je pense que le texte n'a pas vraiment besoin de la comparaison qui ramène en terrain connu (le connu pour attelle dans l'inconnu)
le texte parle de mots qui seraient inconnus, ou connus de toi seul (ça me fait penser aussi a un petit passage du livret Écrire de Duras)
il y a quelque chose de très joli, d'approché avec légèreté et ludisme, dans la recherche du langage pour ce qui n'est pas encore nommé (si?) des non-mots, c'est une façon d'aborder un sens de pureté, de vierge, ou l'ingénuité... et à mon sens ça c'est plus fort que de raccorder le texte à la fin avec "du connu" un peu convenu. le texte a un petit trésor qui mérite un ... creusage
en général, quand est abordé une forme d'inconnu, on a comme réflexe d'aller chercher du connu pour s'y tenir ou retenir, ça fait figure de balustrade, de rampe ou main-courante, de rempart, c'est un réflexe. on cherche quelque chose de sécurisant... mais dans l'écriture, le texte lui-même n'a pas besoin de choses sécurisantes, de rampe (ou d'attelle), le texte a juste besoin d'être, d'exister, ou si tu préfères il n'a besoin que de se contenir lui-même, comme une chose entière, complète. (si tu lui mets une attelle, c'est que tu penses qu'il ne tient pas tout seul, par lui-même?)
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kelig,
14/07/2015, 10:36
- petit mot - little raven, 14/07/2015, 22:00
- petit mot - kelig, 15/07/2015, 09:52