vers pour les mains
Les nuits passent et ne se retrouvent
Jamais, dans ce pré stellaire où broutent
Dieux de Joie et Diables grimaçants
Au-dessus des farandoles d’hommes
De femmes et d’enfants pauvrement
Vêtus de joyaux, d’ors et d’ordure
Dansant un instant au son du tam-
Bour de peur que leur cœur ne s’arrête
De battre et leurs mains d’être liées –
Peau contre peau, bouche contre bouche
Profane frénésie rendant son
Culte à la vie sous le regard louche
Du poète parvenu dont les
Vers rejoindront bientôt ceux qui grouillent
Sous la Terre nourricière d’un
Même mouvement emportés par
Cette absurde voix née du hasard.
Jamais, dans ce pré stellaire où broutent
Dieux de Joie et Diables grimaçants
Au-dessus des farandoles d’hommes
De femmes et d’enfants pauvrement
Vêtus de joyaux, d’ors et d’ordure
Dansant un instant au son du tam-
Bour de peur que leur cœur ne s’arrête
De battre et leurs mains d’être liées –
Peau contre peau, bouche contre bouche
Profane frénésie rendant son
Culte à la vie sous le regard louche
Du poète parvenu dont les
Vers rejoindront bientôt ceux qui grouillent
Sous la Terre nourricière d’un
Même mouvement emportés par
Cette absurde voix née du hasard.