A soi

par kelig, mardi 21 juillet 2015, 10:07 (il y a 3416 jours)

On se montre on semble se confondre
en soi-même avec un autre
inspire expire
- nouvelle inspiration
on échappe on se rattrape
à cache-cache sans chausse-trappe
on y voit clair tout semble se troubler
- c'est étonnant en y songeant
on avance c'est comme si on se double
à la seconde où on est là
moins on en parle mieux on raconte
c'est comme une impression.

Quelque fois je m'écharpe je me pends au cou
je me coupe je me lame de fond
me recouds me trame des histoires
me pique quand ça serpente on se doute
des effets loupe.
Regards de soi.
Plus y pense moins suis sûr
en dessus dessous
plus ça va vite moins y arrive
et tourneboulent des spirales
plus y travaille moins en rêve.

En flânant suivant
parmi les ligne entremêlées
des boucles sans fin on dirait une chevelure
de courbes en formes.

Plus je m'effronte moins j'affronte
- je fonds quand ça s'averse
désarmé en larmes
aux rires des lyres
une musique de pluie à sec coule.

Que dis-je tais-je ?
Sourires de guiguigne
à une beauté vague à l'âme
versés de mais.

Et danse, danse à pieds nus s'écoulent à petits ruisseaux
aux pas en dérivent de oui no
ronde à x temps et passe
impair et manque en impasse.
Envisage la lune
se taire-à-taire
les cils au ciel ?

Désenchantant je chante
l'une chute en montant
s'échoue tel écrit vivant dans le vent
hommage au perdant
de vue noyée à la rue toute pareille
libre de voix en fenêtres ouvertes.

Fil complet: