Traversée
Roue libre de mémoire
cela palpite
cette tendresse
de la mer
m'enrobe
de blanc
Page blanche du ciel
juste quelques bateaux
rejoignant le flou
la mer vit
La journée est devant
on s'enlacent
mot pour corps
nous rêvons plus large
encore
dans les premières vagues
Durant des heures
on va
on doute
on surveille les marées
le beige du sable
au pied de la mer
nous sommes seuls
Un grand verre de ciel
l'air descend
le cœur se tait
les yeux encore nos yeux
de plus en plus serrés
il y a peu à dire
seulement voir la lumière
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