rumeur aphone
Le brouillard se recueille sur un berceau renversé.
L'épitaphe de la rumeur aphone.
Ci-git l'humanité rêveuse, hargneuse et triomphante. Ici reposent le printemps de Prague. Le poulet à l'estragon. Hollywood et Pol Pot. Les rasoirs bilames. Le mazout écologique et les promesses qui s’évaporent à l’instant de leur énonciation.
Ici respirait la place de la Contrescarpe. L’entrelacs gris des rues pavées sur aucune plage.
Trouverons-nous un motif d’apaisement dans la friche de nos idéaux ?
Ô l’affreux surplus de bonté découvert en soi un matin d’hécatombe ! Que n’avons-nous dilapidé notre fortune érotique à temps et avant l’heure ! Vite, vite !
Je dévale les boulevards accidentés. J’enjambe les cadavres des vivants en pressant vers eux un cœur intarissable et inopérant.
L'épitaphe de la rumeur aphone.
Ci-git l'humanité rêveuse, hargneuse et triomphante. Ici reposent le printemps de Prague. Le poulet à l'estragon. Hollywood et Pol Pot. Les rasoirs bilames. Le mazout écologique et les promesses qui s’évaporent à l’instant de leur énonciation.
Ici respirait la place de la Contrescarpe. L’entrelacs gris des rues pavées sur aucune plage.
Trouverons-nous un motif d’apaisement dans la friche de nos idéaux ?
Ô l’affreux surplus de bonté découvert en soi un matin d’hécatombe ! Que n’avons-nous dilapidé notre fortune érotique à temps et avant l’heure ! Vite, vite !
Je dévale les boulevards accidentés. J’enjambe les cadavres des vivants en pressant vers eux un cœur intarissable et inopérant.