dédicace (début)
1.
Tu n’évoques plus rien pour moi, ne provoques plus rien en moi. Si j’en parle, c’est d’étonnement. Toi qui fus tant, ne vaux plus que par l’espace et le temps qui nous séparent.
2.
Je revois en pensée des tableaux de toi, à la beauté nocturne. Mais d’autres en surimpression viennent tout renier.
3.
Je n’en reviens pas d’avoir cherché ta présence, d’avoir touché ton corps, d’avoir aimé ça, de l’avoir voulu. Je ne peux plus croire à la réalité de ces moments.
4.
Où que tu sois, plus rien ne nous relie. Ces quelques mots pour acter ton absence.
5.
Nos modifications infimes et successives, à l’un et l’autre, ont fini par faire de deux êtres complémentaires des opposés inconciliables. C’est, je pense, un visage possible du temps.
Tu n’évoques plus rien pour moi, ne provoques plus rien en moi. Si j’en parle, c’est d’étonnement. Toi qui fus tant, ne vaux plus que par l’espace et le temps qui nous séparent.
2.
Je revois en pensée des tableaux de toi, à la beauté nocturne. Mais d’autres en surimpression viennent tout renier.
3.
Je n’en reviens pas d’avoir cherché ta présence, d’avoir touché ton corps, d’avoir aimé ça, de l’avoir voulu. Je ne peux plus croire à la réalité de ces moments.
4.
Où que tu sois, plus rien ne nous relie. Ces quelques mots pour acter ton absence.
5.
Nos modifications infimes et successives, à l’un et l’autre, ont fini par faire de deux êtres complémentaires des opposés inconciliables. C’est, je pense, un visage possible du temps.