poeme
en fait si je refléchis à ce texte plus spécifiquement, les blessures métaphoriques mais cruelles qu'il décrit viennent de l'intérieur, de ce flux puissant de tendresse océanique qui est enfermé, et dont la pression fendillerait la peau, surgirait en larmes de sang, arracherait le coeur. Et donc ces blessures sont d'une certaine façon signe non d'une violence subie mais de la violence sacrée et nécessaire de cette pression intérieure. Comme si l'océan intérieur devait impérieusement rejoindre un océan qui baigne le monde et en était empêché.Ce sont des blessures qui cherchent une issue, qui parlent.
Et le poème est lui aussi un chant de la guérison, puisqu'il est celui qui "ouvre" la parole, si désespéré qu'il semble..
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