a home

par kelig, mardi 13 octobre 2015, 13:36 (il y a 3331 jours)

Ouvre un espace où vivre, un lieu pas commun, invite qui tu souhaites, où partager l'esprit, comment s'appelle-t-on, quand on oublie qui nous sommes, ce sont des signes de feu qui tracent les voies, goûte l'eau qui coule à travers la glace brisée, en partance à la bouche salée d'yeux de ciel tombé à taire, shut.

a home

par dh, mardi 13 octobre 2015, 13:40 (il y a 3331 jours) @ kelig

oh punaise ! au secours !

a home

par kelig, mardi 13 octobre 2015, 13:55 (il y a 3331 jours) @ dh

ouais bon d'accord ça va.
...en même temps pour moi qqn qui aime les écrits d'houellebecq a des goûts douteux.
bref...

a home

par julienb, mardi 13 octobre 2015, 14:18 (il y a 3331 jours) @ kelig

te laisse pas influencer ; il y a de belles choses là-dedans : "comment s'appelle-t-on, quand on oublie qui nous sommes"

a home

par Claire, mardi 13 octobre 2015, 16:46 (il y a 3331 jours) @ kelig

j'aime bien, quand on essaie d'imaginer le lieu, l'impression, comment on y arriverait, qui y serait.
mais pas la dernière phrase : "en partance à la bouche salée d'yeux de ciel tombé à taire" on dirait un gag.

a home

par julienb, mardi 13 octobre 2015, 16:49 (il y a 3331 jours) @ Claire

oui, tu es fort pour ce genre d'emboîtements, Kelig, c'est ton truc, mais là c'est trop (dans cette dernière séquence que cite Claire).

a home

par kelig, mardi 13 octobre 2015, 16:53 (il y a 3331 jours) @ julienb

c'est vrai c'est loupé, tant pis.
thank's

a home

par julienb, mardi 13 octobre 2015, 16:54 (il y a 3331 jours) @ kelig

c'est pas loupé, c'est too much à la fin

a home

par Claire, mardi 13 octobre 2015, 16:58 (il y a 3331 jours) @ kelig

je suis quelquefois sidérée de la minuscule modification qui suffit pour ce que était raté soit parfait...enfin, tel qu'il doit être exactement.

a home

par kelig, mardi 13 octobre 2015, 17:06 (il y a 3331 jours) @ kelig

Ouvre un espace où vivre, un lieu pas commun, invite qui tu souhaites, où partager l'esprit, comment s'appelle-t-on, quand on oublie qui nous sommes, ce sont des signes de feu qui tracent les voies, goûte l'eau qui coule à travers la glace brisée, en partance à la bouche salée - le ciel est tu.

a home

par Claire, mardi 13 octobre 2015, 17:12 (il y a 3331 jours) @ kelig

en partance à la bouche salée, c'était bien aussi...c'est la suite qui était en trop.

a home

par kelig, mardi 13 octobre 2015, 17:17 (il y a 3331 jours) @ Claire

c'est vrai. ce texte ne m'appartient plus :)

a home

par kelig, mercredi 14 octobre 2015, 11:05 (il y a 3330 jours) @ kelig

a home - précision

par kelig, jeudi 15 octobre 2015, 11:23 (il y a 3329 jours) @ kelig

"aussi écrire avec l'autre c'est refaire la théorie des ensembles mais avec des espaces plutôt qu'avec des chiffres et des données, c'est redéfinir des intersections communicantes... tenter d'établir un métadialogue"
catrine

c'est en pensant à ça qu'est parti ce petit bout.
'lors à vos plumes, ceux qui souhaitent

Presque invisible

par kelig, mercredi 21 octobre 2015, 15:54 (il y a 3323 jours) @ kelig

On l’écoute quelque part, on n'est pas fou, on oublie où, mais on n'est pas bête, elle est partout, donne l'impression, dessous, derrière, à mi-cachée, musique partition d’être, connue sur le bout de la langue, telle le chantillement des oiseaux, belle et douce, étrangement familière, sons en caressent le fond d’oreille, elle part comme elle vient, s’évapore avec son air de rien, comme si de rien n’était, alors que tout est, collé, au fond on sent bien qu’elle est vie, qu'elle nous bouge à l'intérieur, elle transporte, au bout elle s’envole, parmi le silence des bruits, à voir l'envers des images, dans l’air du temps, elle est si fine qu'elle s’y montre à peine, goûte à goutte.


écoute : http://aufildelavie.hautetfort.com/archive/2015/03/24/dans-l-invisible-poeme-d-anonyme-non-date-5589621.html

a home

par Rémy @, jeudi 15 octobre 2015, 00:34 (il y a 3330 jours) @ kelig

Place plutôt le plus souple de tes pieds au point d'où partent les plis, et, de l'autre, lisse-les, suivant de l'ongle leurs longues ombres trop tranchées. Car c'est ainsi qu'un corps relie ce qui fut cassé, dilue l'espace, efface ce qui sépare, répare. C'est par les pieds, c'est par les plantes qu'on crée du joint.

pour écouter

par kelig, jeudi 15 octobre 2015, 08:38 (il y a 3329 jours) @ Rémy

a home

par kelig, jeudi 15 octobre 2015, 11:40 (il y a 3329 jours) @ Rémy

merci pour ta contrib' rémy