Une fête qui éclaire la nuit

par catrine, samedi 30 août 2014, 19:56 (il y a 3741 jours) @ Ramm77

j'aime ça, j'aime ça parce que j'ai l'impression qu'il m'en manque un bout. on est très près d'une allégorie...
dans mes impressions il y a un mélange, quelque chose de très proche du solipsisme sans en être,
quelque chose d'apparenté au soliloque sans en être mais qui pourrait vraiment l'être, puis quelque chose
qui "bulle" d'un noir complet, proche d'un irrémédiable, quelque chose qui frôle la folie.. et ça happe

j'aime, j'aime l'indéfinition des êtres, ou de l'être qui se parle — j'aime ne pas le savoir, douter, moi je suis perdue ici..
j'aime aussi l'indéfinition de la forme, le "dialogue" qui n'est pas dans la convention écrite avec tirets et guillemets
et qui ajoute à l'étrangeté, ajoute à l'ambiguité, à l'indéterminé, pourtant que ce qui arrive dans le texte
est déterminant et définitif ! et là ça frôle aussi à ce niveau l'oximore ! et l'angoisse qui mue.. au début on pense
"une sauvagerie" extérieure, et déconcertant, à la fin ce renversement complet, la sauvagerie intérieure..

puis la conclusion, non-dite, l'enfermement n'évite pas le pire, au contraire, l'enfermement produit le pire.


Ha !