En passant

par Rod., mardi 27 octobre 2015, 19:07 (il y a 3317 jours)

Le dernier né des éditions Centrifuges (comme le dit Michaël Glück, "un bel éditeur au catalogue exigeant"), ce premier livre d'Emilen Chesnot, jeune auteur très talentueux:

http://editions-centrifuges.blogspot.fr/2015/10/emilien-chesnot-dominique-lardeux.html

A bon entendeur...

encore un tocard de faqueux

par dh, jeudi 29 octobre 2015, 09:41 (il y a 3315 jours) @ Rod.

encore un tocard de faqueux

par zeio @, jeudi 29 octobre 2015, 13:37 (il y a 3315 jours) @ dh

http://www.fibrillations.net/Emilien-Chesnot-omnis-II

Je n'aime pas trop non plus, ce type d'épuration vide, qui participe à mon sens à faire de la poésie ce vaste truc cérébro-chiant, suite de vocalises psycho-concaténées.
On en revient toujours au "contre la poésie" de gombrowicz...

https://delivre.net/index.php?id=2900

encore un tocard de faqueux

par dh, jeudi 29 octobre 2015, 14:13 (il y a 3315 jours) @ zeio

oui, c'est du sous andré du bouchet.

ça part directement à la poubelle.

encore un tocard de faqueux

par Rod., jeudi 29 octobre 2015, 16:38 (il y a 3315 jours) @ dh

Et bien moi, je trouve ça superbe. C'est précis, ça tape fort. C'est évocateur et ça n'a que faire de fioritures langagières. C'est écrit à l'os et ça taille dans le vif.

Je ne sais pas si c'est du sous Du Bouchet, mais je sais que cet auteur n'a que 24 ans et qu'il y a plus de talent et de poésie chez ce jeune homme que chez bien des écrivaileurs.

encore un tocard de faqueux

par zeio @, vendredi 30 octobre 2015, 03:38 (il y a 3315 jours) @ Rod.

Je trouve au contraire que c'est bourré de fioritures et que l'auteur pioche goulûment dans le champ lexical dit de la poésie telle qu'elle est définie dans les cercles morts.
C'est écrit à l'os, et pour cause, ça n'a pas de chair.
Après, il existe peut-être des squelettophiles, il en faut pour tous les goûts.
J'ai l'impression de manger des cailloux. Ça ne me fait pas plus rêver qu'un amoncellement de pastilles qui donnent la chiasse.
Peau, regard, ciel, silence et j'en passe.
Tous ces termes à forte teneur "poétique" enfilés comme des perles, qu'on retourne dans tous les sens, écrase perpétuellement jusqu'à les vider de toute substance vitale.
Qui donc a décrété que la poésie devait essentiellement être une enfilade de termes dits "poétiques" entrecoupés de blancs et d'expressions hermétiques successives ?
C'est un tour de passe-passe pour masquer une inertie.
Il n'y a rien à s'y nourrir, rien à y souffrir. Il n'y a pas le moindre lien avec la vie.
C'est un bercement mental, une hypnose mauvaise.
C'est la poésie morte et enterrée.
La poésie pour les poètes, obnubilés par l'image qu'ils se font d'une création qui doit être opaque, épurée, indigeste, pour prétendre à la Poésie.
Elle ne s'adresse plus aux êtres vivants, mais à une sorte d'entité glacée qui finirait, dans un dernier relent d'hypnose, par jouir de sa propre inanité devant un dictionnaire.
L'épuration comme refuge de ceux qui n'ont rien à dire.
Sans émotion, sans humour, sans vécu. Sans générosité surtout. L'épuration des harpagons.
Il a 24 ans mais il écrit déjà comme un vieux.
Au demeurant je me base uniquement sur ces quelques poèmes que j’ai lu de lui.
Peut-être en a t-il écrit d’autres qui ne sont pas sur le même mode.
Pardon si je suis intolérant, rod, d'ailleurs c'est vrai, je le suis.
Et j'ai bien peur de l'être de plus en plus.
Je sais bien que la vision que je me fais de la poésie n'en est qu'une parmi d'autres.
Mais j'ai envie de la défendre bec et ongles. La poésie c'est quand même autre chose que cette mascarade.
Jamais ce type de textes ne sera lu ailleurs que dans les sphères confinées et consanguines, assemblées de poètes qui applaudissent machinalement avec en arrière-pensée la justification d'un mode d'écriture auquel eux-mêmes s'adonnent.
Cette vaste déprime...
Ça n'évoque pas autre chose qu'une capitulation qui ne dit pas son nom.

encore un tocard de faqueux

par kelig, vendredi 30 octobre 2015, 08:33 (il y a 3314 jours) @ zeio

T'envoies du lourd là.
J'étais à tout le moins perplexe.
Je me suis même dit que ce devait être de l'ivoire, l'os.

encore un tocard de faqueux

par Rémy @, vendredi 30 octobre 2015, 10:43 (il y a 3314 jours) @ zeio

En même temps, lis les pouems d'ici et compte les peaux, regards, ciels et silences... Le vockabullaire pouettique est un élément vertébral de la polésie, qu'on le veuille ou non...

encore un tocard de faqueux

par zeio @, vendredi 30 octobre 2015, 13:48 (il y a 3314 jours) @ Rémy

C'est pas tant leur utilisation, il est normal que le terme "ciel" ou "main" soit plus présent dans les poèmes que les mots "croûte", "salopette" ou "jambonneau" par exemple.
C'est quand ça devient systématique, voire obligatoire, là on entre dans un mode de fonctionnement, une combine, on prend de mauvais réflèxes... On saupoudre le texte à tire-larigot de termes à forte teneur en sucre, pardon en poésie, pour "faire poésie", parce que c'est plus doux, plus agréable au goût, à la mastication, comme la nourriture industrielle. C'est le fameux panneau indicateur "ATTENTION POÉSIE" équivalent au "LABEL ROUGE" ou "ÉLU MEILLEUR PRODUIT DE L'ANNÉE 2015" dans les supermarchés.

encore un tocard de faqueux

par julien, vendredi 30 octobre 2015, 14:05 (il y a 3314 jours) @ zeio

Je pense que tu as en grande partie raison, zeio, et du coup j'hésite à poster mon poème sur le "meilleur jambonneau de l'année 2015" (médaille d'or Auchan).

encore un tocard de faqueux

par zeio @, vendredi 30 octobre 2015, 14:37 (il y a 3314 jours) @ julien

J'achète !!

-30% sur tout le rayon poésie

par julien, vendredi 30 octobre 2015, 15:24 (il y a 3314 jours) @ zeio

Le plus beau jambonneau de la terre
Puisqu’il faut choisir
Sans doute possible c’est ta cuisse, droite de préférence
Celle d’où jupiter te fit sortir
C’est la plus belle cuisse de France
Ô ma beauté phacochère

Une fois épilée
Rien à jeter
Plus qu’à acheter
Le gras, la couenne, le rose ferme et bien salé
De ta jambe musclée
Bien emballéee
Dans le filet rouge sang
Du rayon charcuterie d’Auchan

Ta beauté sous plastique
Sous vide, à l’étalage
Fut médaillée d’or, véridique
En 2015, juste après l’abattage

-30% sur tout le rayon poésie

par zeio @, vendredi 30 octobre 2015, 16:51 (il y a 3314 jours) @ julien

-30% sur tout le rayon poésie

par Jambon @, vendredi 30 octobre 2015, 23:21 (il y a 3314 jours) @ julien

Oh un poème d'amour pour moi

[image]

-30% sur tout le rayon poésie

par julien, samedi 31 octobre 2015, 10:06 (il y a 3313 jours) @ Jambon

tu peux m'envoyer tes photos de cuisse(s) en mp si tu veux

-30% sur tout le rayon poésie

par Jambon @, samedi 31 octobre 2015, 11:46 (il y a 3313 jours) @ julien

-30% sur tout le rayon poésie

par Jambon @, samedi 31 octobre 2015, 12:20 (il y a 3313 jours) @ Jambon

(blague à part, autant d'humour dans un poème c'est une réussite parce que si on y songe bien c'est très rare en fin de compte!)

-30% sur tout le rayon poésie

par julien, samedi 31 octobre 2015, 12:29 (il y a 3313 jours) @ Jambon

C'est gentil, mais poème c'est un bien grand mot pour ces quelques "vers" écrits pour l'occasion et pas vraiment travaillés ; mais c'est vrai qu'il y a en général peu d'humour dans la poésie, laquelle préfère souvent la solennité des enterrements à la rigolade des soirées bien arrosées. C'est un constat, je fais pareil (dans ma poésie, je veux dire).

Tu pourrais en écrire un vite fait...

par Rémy @, samedi 31 octobre 2015, 22:13 (il y a 3313 jours) @ julien

... sur la tentative de suicide de l'humain Bonnemaison ?

Moi j'y gnyarrive pas, ça me fait trop honte.

encore un tocard de faqueux

par Rémy @, jeudi 29 octobre 2015, 22:40 (il y a 3315 jours) @ zeio

Les pouems je les trouve un peu nuls mais les œuvres en fils je crois que je vais écrire un programme qui les imite. À suivre...

Une applette filamenteuse

par Rémy @, dimanche 08 novembre 2015, 03:34 (il y a 3306 jours) @ zeio

Là, j'ai reprogrammé les trucs en fils :
http://remy.mouton.free.fr/?post=87

Mouaif. C'est pas ma plus grande réussite.

En passant

par kelig, vendredi 30 octobre 2015, 08:25 (il y a 3314 jours) @ Rod.

Voici le dernier recueil que je lis, et j'apprécie le patchwork, la chair verbale la matière, mention spéciale pour le poème évoquant Alan Stivell :

http://www.ladepeche.fr/article/2015/09/25/2184183-le-premier-livre-de-sydney-simonneau.html

Un très bon écrivailleur je trouve. En auto-édition...

En passant

par Claire, vendredi 30 octobre 2015, 15:54 (il y a 3314 jours) @ Rod.

que de commentaires pour ces 20 mots...
moi je suis partagée face à ce type d'écriture. Il faut une intensité très grande dans les mots, pour qu'une sorte de buisson brûle dans le désert.
Et là, franchement, je n'en ai pas assez pour juger.

En passant

par julien, vendredi 30 octobre 2015, 16:02 (il y a 3314 jours) @ Claire

En fait, il y a une dizaine de poèmes (si tu descends sur la page).

En passant

par zeio @, vendredi 30 octobre 2015, 16:11 (il y a 3314 jours) @ julien

C'est ce que me disais aussi. C'est vrai, c'est épuré, mais 20 mots, quand même...

En passant

par Rod., vendredi 30 octobre 2015, 16:25 (il y a 3314 jours) @ Claire

http://remue.net/spip.php?article7709

où il est en effet question de ciel, de cailloux et de vide. Mais pas que.

En passant

par julien, vendredi 30 octobre 2015, 16:34 (il y a 3314 jours) @ Rod.

ça manque un peu de jambonneau(x), c'est sûr, mais il y a quelques trouvailles.
Je remarque que la syntaxe s'y déploie un peu plus que dans le lien précédent ; on dirait qu'il suit le chemin inverse de beaucoup qui vont vers du plus en plus concis et sec (je suppose que ces poèmes, datés de 2015, sont postérieurs aux précédents).

En passant

par zeio @, vendredi 30 octobre 2015, 16:42 (il y a 3314 jours) @ julien

"neige nuit vent
là où je fus corps"


mince alors. Je crois que je viens de boire un verre d'eau.

En passant

par Claire, vendredi 30 octobre 2015, 17:28 (il y a 3314 jours) @ Rod.

ah oui, il y en a un peu plus.
Mais non, je n'aime pas.
Trop zen (je veux dire que j'ai du mal à penser qu'on ait vraiment cette expérience intérieure du dénuement à 24 ans, et j'ai tendance à penser qu'on a lu des livres sur l'expérience du dénuement...mais ce sont des préjugés, bien entendu).

En passant

par julien, vendredi 30 octobre 2015, 17:34 (il y a 3314 jours) @ Claire

en tout cas des jugements a priori sur les intentions ou la sincérité / la vérité de l'expérience ayant présidé à l'écriture - alors que tu devrais peut-être t'en tenir aux poèmes, sans considérations liées à l'âge du poète (qu'on aurait pu tout aussi bien ignorer). Qu'en dirais-tu s'il avait 80 ans ?

En passant

par Claire, vendredi 30 octobre 2015, 18:01 (il y a 3314 jours) @ julien

ce n'est pas une affaire de sincérité, mais disons que personnellement j'ai mis du temps à faire la part des choses entre ce que j'avais pu lire (avec éblouissement) et ce qui venait de mon expérience propre, quand j'écrivais. Et je pense que ça peut être le cas aussi pour un jeune homme....ou pour un vieux, d'ailleurs.
mais j'ai mis des précautions oratoires, remarque-le.
effectivement, il faudrait le connaître pour se faire une meilleure idée.

A part cette question, rien ne m'accroche, rien ne vibre pour moi dans ces images et ces mots.

En passant

par julien, vendredi 30 octobre 2015, 18:09 (il y a 3314 jours) @ Claire

En ce qui me concerne, je me fiche pas mal des intentions ou des expériences de vie putatives de l'auteur. Elles peuvent être intéressantes dans un second temps, certes, mais pas pour juger de la qualité, il me semble. Je retiens surtout de ce que tu écris : "rien ne m'accroche, rien ne vibre pour moi dans ces images et ces mots". Là, d'accord. En ce qui me concerne, je sens un truc, et de grandes capacités de styliste, mais pareil, je trouve ça trop sec, avec certains thèmes un peu convenu (mais que celui qui n'a jamais pêché etc.).

En passant

par Claire, vendredi 30 octobre 2015, 18:50 (il y a 3314 jours) @ julien

je ne suis pas d'accord avec toi. Je ne parle pas d'expériences de vie au sens biographique du terme. Je parle d'expériences intérieures.

En passant

par julien, samedi 31 octobre 2015, 09:58 (il y a 3313 jours) @ Claire

la vie, ça n'est pas un peu intérieur, comme expérience ?

pinailly et pinailleau vont sur l'eau

par Claire, samedi 31 octobre 2015, 15:24 (il y a 3313 jours) @ julien

je voulais dire que la biographie ne m'intéresse que par les expériences intérieures qu'elle fait vivre, mais je suis certaine que tu m'avais comprise :)

pinailly et pinailleau vont sur l'eau

par julien, samedi 31 octobre 2015, 16:10 (il y a 3313 jours) @ Claire

Ben non, figure-toi, et toujours pas très bien, vu que je ne vois pas à quoi sert ici le qualificatif « intérieure », donc je cherchais un autre sens. Mais c’est pcq j’ai pas assez lu Bataille (et trop Hume).

sur l'eau

par Claire, samedi 31 octobre 2015, 17:00 (il y a 3313 jours) @ julien

bon, je vais essayer de dire autrement : là où j'en suis, l'art qui me touche est une forme de témoignage.
Essayer de trouver une forme qui transmette, à quelqu'un d'autre, l'exactitude d'un moment vécu (et ça peut être par ce qu'on appelle "l'imagination", qui est une façon de rebattre les carte de la mémoire). Moment vécu c'est à dire : ce qui était là et ce que ca provoquait à l'intérieur de soi. Il faut que cette dimension de vécu soit principale, même si bien entendu la pensée, les concepts en faisaient partie.

sur l'eau

par Claire, samedi 31 octobre 2015, 17:38 (il y a 3313 jours) @ Claire

et je l'étendrais - c'est tiré par les cheveux - à ce qui commande le choix dans l'art abstrait, de tel trait, telle couleur, ou telle mélodie. Ce qui fait que Rémy va garder telle de ses peinturlures hasardeuses et jeter telle autre, ce qui rend une musique touchante : l'écho qui en appelle indistinctement à un moment vécu et à sa couleur émotionnelle.

sur l'eau

par Rémy @, samedi 31 octobre 2015, 22:23 (il y a 3313 jours) @ Claire

Les choix esthétiques font indubitablement appel à la mémoire, mais il n'y a pas de raison que chaque choix fasse référence à un seul moment mémorisé.

sur l'eau

par Claire, samedi 31 octobre 2015, 22:56 (il y a 3313 jours) @ Rémy

je n'ai pas dit "un seul"....et effectivement, bien au contraire.

sur l'eau

par Rémy @, dimanche 01 novembre 2015, 09:21 (il y a 3312 jours) @ Claire

Je crois que ça fait plus appel à la culture reçue qu'à des moments vécus, mais évidemment, les moments où on reçoit de la culture sont aussi des moments vécus...

sur l'eau

par Rémy @, dimanche 01 novembre 2015, 09:45 (il y a 3312 jours) @ Claire

Quand je garde une peinturlure, ça peut être pour deux raisons :
- Elle m'évoque quelque chose, et/ou
- Elle est réussie au sens technique (le contraste est suffisant, il n'y a pas de saletés malvenues, elle est soit suffisamment isotrope soit suffisamment composée, et si elle est composée : il y a un point fort, le point fort est bien placé, elle ne "tombe" pas (la composition est équilibrée), elle contient des réponses).

Le quelque chose que m'évoquent celles qui le font est beaucoup plus souvent de l'ordre du transmis que de celui du vécu : des paysages, des bêtes, des textures de matériaux, toutes choses que j'ai vues en photos mais pas en vrai.


En poésie la réussite technique m'est beaucoup plus importante que l'évocation. L'évocation éclot d'elle-même du jeu sur les matériaux, puis elle sert de fil conducteur à la composition (donc un rôle technique), mais son contenu ne me préoccupe pas tellement.

sur l'eau

par Claire, dimanche 01 novembre 2015, 11:45 (il y a 3312 jours) @ Rémy

si je t'ai invoqué dans mes propos c'est parce qu'il me semblait que tu m'apporterais la contradiction.
Je crois que j'ai moi-même changé et si je continue à ressentir surtout de l'intérêt pour cette épaisseur de vécu dans les œuvres d'art, je me suis rendu compte aussi de l'importance et des particularités de cette émotion qu'on appelle "émotion esthétique". Il me semble qu'elle apparaît très tôt chez le petit enfant et qu'elle se culturaliste et se rationnalise peu à peu ensuite.
Freud disait que la psychanalyse se tait devant l'art (bien qu'il ait beaucoup analysé les œuvres d'art d'après elle et l'histoire des artistes). Je pense qu'il voulait parler de cette émotion-là.

sur l'eau

par Rémy @, lundi 02 novembre 2015, 10:26 (il y a 3311 jours) @ Claire

Oui, c'est ça le mot juste : l'émotion esthétique existe en soi, pas seulement comme écho d'une autre émotion vécue.

sur l'eau

par julien, samedi 31 octobre 2015, 17:44 (il y a 3313 jours) @ Claire

Je suis d'accord notamment avec ta première ligne, mais il est parfois difficile de faire la part entre le témoignage d'un vrai ressenti (témoignage qui peut rendre compte de façon réussie ou non) et l'invention qui le mime ou l'hystérise (qui peut très bien fonctionner). Tiens, je me souviens de cette polémique (mais je n'ai pas lu les romans concernés).

"et ça peut être par ce qu'on appelle "l'imagination", qui est une façon de rebattre les carte de la mémoire" : oui, c'est exactement ce qu'écrit Hume.

Plaisirs coquins de la tous-seins

par Rémy @, samedi 31 octobre 2015, 22:11 (il y a 3313 jours) @ julien

Appellez "Allo Gouine" ! 06 66 66 66 66.

En passant

par Rod., vendredi 30 octobre 2015, 17:43 (il y a 3314 jours) @ Claire

Je conçois qu'on puisse se poser la question. Mais avant de le connaître un peu mieux, je n'avais que son nom qui ne laisse pas présager d'un jeune homme. Et je me suis refuser à réviser mon jugement. Car après tout, n'en aurait-il pas l'expérience mais seulement l'intuition (ce qui est probable) que ça l'enlèverait rien à la qualité de l'écriture ni à la justesse de ce qu'elle dit/évoque.

En passant

par Claire, vendredi 30 octobre 2015, 18:48 (il y a 3314 jours) @ Rod.

tu vois, dans ton écriture je sens la force du vécu, du ressenti, qui cherche à trouver sa plus grande intensité, par l'épure.

Mais pas là. Mais si toi tu le sens c'est toi qui as raison. Une lecture c'est une co-création, de toute façon.