Sous influence (recueil en cours)
Un homme prend un train vers un arrêt qu'il espère être un
Lieu de solitude le monde d'avant est derrière lui l'appel à
L'ambulance désespéré pour finalement raccrocher ne savoir
Quoi répondre sinon que cette nuit il a fait un très beau rêve
Puis que celui-ci s'est effacé tandis qu'il remontait vers la surface
Les insultes d'un mendiant à qui il donne raison les courbes
D'une femme qu'il a cru aimer la misère qu'il cache les mensonges
Qui le protègent le train est le lieu parfait pour tout faire défiler
Ce n'est pas un paysage qu'il regarde à travers la vitre mais
Ses souvenirs qui se présentent comme autant d'acteurs
De théâtre avec leurs histoires à raconter leurs manières
Grotesques de le prendre à parti alors qu'il n'est responsable
De rien pas même de sa propre vie le train s'arrête le
Conducteur annonce le terminus l'homme descend du
Train avec sa valise quelqu'un l'attendait sans dire un mot
Il lui prend la valise des mains sans que l'homme ne s'en étonne
Tout semble vague l'autre lui sourit l'homme se sent comme
Perdu comme perdu pour des centaines d'années voire des
Milliers d'années mais il sait qu'il est chez lui il sait que
C'est le meilleur moyen de se sauver venir ici dans cet arrêt
De solitude accompagné de cet être qui porte sa valise il se
Sent si soulagé pourtant tout est si vague l'être lui promet un
Avenir si séduisant il veut le soulager de son angoisse qu'il
S'abandonne après tout il n'est pas maître de sa vie l'homme
Se rappelle revenir de son rêve à la surface comme la fin d'une
Respiration il est sur le quai avec sa valise posée tout à côté de
Lui il semble y avoir la silhouette d'une femme dans le champ
Tout près peut-être qu'il n'est pas si seul que cela que cela est
Rassurant comme l'odeur d'une tarte aux pommes qui s'échappe
D'une fenêtre tout près peut-être que le mendiant lui a pardonné
Que tout cela a un sens peut-être que sa vie commence dorénavant
Sur le quai de cette gare.
Lieu de solitude le monde d'avant est derrière lui l'appel à
L'ambulance désespéré pour finalement raccrocher ne savoir
Quoi répondre sinon que cette nuit il a fait un très beau rêve
Puis que celui-ci s'est effacé tandis qu'il remontait vers la surface
Les insultes d'un mendiant à qui il donne raison les courbes
D'une femme qu'il a cru aimer la misère qu'il cache les mensonges
Qui le protègent le train est le lieu parfait pour tout faire défiler
Ce n'est pas un paysage qu'il regarde à travers la vitre mais
Ses souvenirs qui se présentent comme autant d'acteurs
De théâtre avec leurs histoires à raconter leurs manières
Grotesques de le prendre à parti alors qu'il n'est responsable
De rien pas même de sa propre vie le train s'arrête le
Conducteur annonce le terminus l'homme descend du
Train avec sa valise quelqu'un l'attendait sans dire un mot
Il lui prend la valise des mains sans que l'homme ne s'en étonne
Tout semble vague l'autre lui sourit l'homme se sent comme
Perdu comme perdu pour des centaines d'années voire des
Milliers d'années mais il sait qu'il est chez lui il sait que
C'est le meilleur moyen de se sauver venir ici dans cet arrêt
De solitude accompagné de cet être qui porte sa valise il se
Sent si soulagé pourtant tout est si vague l'être lui promet un
Avenir si séduisant il veut le soulager de son angoisse qu'il
S'abandonne après tout il n'est pas maître de sa vie l'homme
Se rappelle revenir de son rêve à la surface comme la fin d'une
Respiration il est sur le quai avec sa valise posée tout à côté de
Lui il semble y avoir la silhouette d'une femme dans le champ
Tout près peut-être qu'il n'est pas si seul que cela que cela est
Rassurant comme l'odeur d'une tarte aux pommes qui s'échappe
D'une fenêtre tout près peut-être que le mendiant lui a pardonné
Que tout cela a un sens peut-être que sa vie commence dorénavant
Sur le quai de cette gare.