Un toast
A l'indécrottable solitude du genre humainJe lève mon verre
A travers champs et bosquets en noir et blanc
A bicyclette je déchiffre les mêmes rêves
La même peur qui ne dit pas son nom
Que dans ma ville
L'abandon
Je trinque sec avec lui
Il trinque sec avec moi
Il me remplit
Quel camarade plus tenace cette vie me donnerait ?
A travers champs et bosquets
A travers les rues de ma ville
A travers moi
Comme notre joie éclate quand nous roulons
Tous deux ivres vers le lendemain !
Ce grand corps mêlé, le soleil l'atteindra toujours
Le soleil dans mon coeur
Par delà les bornes du siècle qui le contient
Ce grand corps céleste, cet univers
Laissant passer juste assez de lumière
Pour que mes mots puissent le voir dans le noir
Fil complet: