La lame du poète
Je ne savais pas qu'être était guerreMaintenant je le sais
Quatre balles déchirent un corps
Du sang frais on se nourrit
Je ne savais pas qu'il fallait tuer ses lèvres
Maintenant je le sais
Dans ce grand miroir cruel et fondu
Un incendie sans flammes
Que la mort engloutit
J'ai vu des mendiants se battre pour le porche de la nuit
La peur embellir les cœurs
Sanglante sous la lune
On imagine les meurtres
Pourquoi seules les pierres
Poussent drues et glacées
Des mots que nous voulions nous dire
Chacun découvre sa croix
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