L'averse
j'avance j'avance je prends du temps
ment souvent quand m'en allant je semble éteint
je tremble au fond d'un gouffre sombre et plein
de ma petitesse de traverse
je me déverse au front des maîtres de l’averse, et j'aperçois
au creux d'un texte en forme mais sans vers
un horizon possible
pour tous les hommes nés sans père
tout est soudain plus ici
beaucoup plus là
comme le son mouillé de la tripe en fin de cri, au bout du râle.
La nausée fait des flash la pensée des tâches graisseuses
qu'on nettoie à la bière
qu'on espère à l'étroit
dans la pensée de la mère, toujours plus ou moins trahie
toujours plus ou moins de moins en moins belle
les cheveux blanchissent
l'âme s'éternise
ment souvent quand m'en allant je semble éteint
je tremble au fond d'un gouffre sombre et plein
de ma petitesse de traverse
je me déverse au front des maîtres de l’averse, et j'aperçois
au creux d'un texte en forme mais sans vers
un horizon possible
pour tous les hommes nés sans père
tout est soudain plus ici
beaucoup plus là
comme le son mouillé de la tripe en fin de cri, au bout du râle.
La nausée fait des flash la pensée des tâches graisseuses
qu'on nettoie à la bière
qu'on espère à l'étroit
dans la pensée de la mère, toujours plus ou moins trahie
toujours plus ou moins de moins en moins belle
les cheveux blanchissent
l'âme s'éternise