italia mea
les pensées s’accoudent aux balcons
le soir joue sur les paliers
les numéros des rues sont liés
comme des tresses paniers d’osier
tu bats les cartes des heures à naître
habillées de lueurs éparses et
bientôt on croirait la nuit née
de cent bouches désordonnées
qui passent toutes à tes cheveux
quand tu les coiffes à la fenêtre
il pleut des lampes sur les façades
qui en retiennent respiration
les cloîtres s’allongent de cent façons
parmi les plages de leurs piliers
nous nous promenions sous les arcades
un peu plus tôt dans la journée
la cour s’habillait de son idée
le soleil y passait comme au cerceau
où l’on peut jouer l'avenir aux dés
poitrine buée sur les carreaux
discours contenu des palissades
tu avais les yeux pleins d’églises
recommencées des perspectives
tu avais les yeux remplis d’églises
comme nos bouches de projets
je mordais la tienne ou une cerise
devant Santa-Croce
le soir joue sur les paliers
les numéros des rues sont liés
comme des tresses paniers d’osier
tu bats les cartes des heures à naître
habillées de lueurs éparses et
bientôt on croirait la nuit née
de cent bouches désordonnées
qui passent toutes à tes cheveux
quand tu les coiffes à la fenêtre
il pleut des lampes sur les façades
qui en retiennent respiration
les cloîtres s’allongent de cent façons
parmi les plages de leurs piliers
nous nous promenions sous les arcades
un peu plus tôt dans la journée
la cour s’habillait de son idée
le soleil y passait comme au cerceau
où l’on peut jouer l'avenir aux dés
poitrine buée sur les carreaux
discours contenu des palissades
tu avais les yeux pleins d’églises
recommencées des perspectives
tu avais les yeux remplis d’églises
comme nos bouches de projets
je mordais la tienne ou une cerise
devant Santa-Croce