L'être à la lutte
par kelig, mardi 29 décembre 2015, 18:48 (il y a 3254 jours)
comment résister, tenir debout
ne pas se laisser noircir
l'esprit enfermé cherche la lumière ouvert
aux matins s'éteignent les vagues idées espoirs
il faut recommencer à marcher sans discontinu
recommencer le labeur, concret, essayer d'avancer, pas à pas
progressivement revient à la vie
elle retourne les choses
la terre ensemencée chaque année
des sillons d'ondes en sinusoïdes donnent le la à suivre
telle une musique paysanne
arrachée à ses racines. Vivre est difficile
L'être à la lutte
par zeio, mardi 29 décembre 2015, 23:34 (il y a 3254 jours) @ kelig
Ce que j'aime moins c'est l'aspect parfois simpliste des expressions, du vocabulaire, des images naïves en trop grand nombre. Ça manque de compléxité, d'épaisseur. À mon goût. Je crois que tu devrais tailler dans le dur, refouler des phrases trop simplistes qui te viennent trop rapidement à esprit.
Le travail, et c'est pas le plus facile, est de garder cette simplicité tout en lui donnant plus d'implications. Plus de risques. Ça manque de risques. C'est souvent trop confortable. C'est un travail sur la forme et donc un travail sur soi, sur le processus créatif.
L'être à la lutte
par zeio, mardi 29 décembre 2015, 23:41 (il y a 3254 jours) @ zeio
L'être à la lutte
par catr, mardi 29 décembre 2015, 23:47 (il y a 3254 jours) @ zeio
il y a quelque chose, et ce quelque chose on en voudrait "plus mieux", les deux ;)
L'être à la lutte
par kelig, mercredi 30 décembre 2015, 04:21 (il y a 3253 jours) @ catr
mais où est donc passé ton poème ?
m'enfin.
L'être à la lutte
par catr, mercredi 30 décembre 2015, 06:59 (il y a 3253 jours) @ kelig
bon.. si tu le cherches va sur mes TVI (marcher tenir — re/tenir)
L'être à la lutte
par kelig, mercredi 30 décembre 2015, 08:54 (il y a 3253 jours) @ catr
L'être à la lutte
par Julien, jeudi 31 décembre 2015, 12:47 (il y a 3252 jours) @ catr
(autour)
par catr, jeudi 31 décembre 2015, 16:23 (il y a 3252 jours) @ Julien
euh ...pourquoi ? hé bien, parce que tout simplement ce sont de petites notes, de petites choses qui "tombent" autour de l'écriture du projet nº6 (en attendant love) — que je n'ouvre pas à la lecture pour le moment. j'expérimente une manière différente, se concentrer sur un projet tout en se décentrant de lui (et en le décentrant à mon attention). ...euh... j'ai tendance à me disperser et à être distraite, et ma tête écrit presque tout le temps, partout, c'en est fatiguant, (j'ai les poches pleines de bouts de papier griffonnés) alors j'ai élaborer ça pour aménager autrement des "laisser-être" et des espaces (de pensées) qui n'écrivent pas, ni un poème, ni le roman. tu peux te figurer le projet sous la braise, les notes sont des cendres, et je reste... autour. je veille sans veiller vraiment. sans "le vouloir", à l'extérieur du "vouloir". l'expérimentation devrait durer un an. (on verra ce qui en sort une fois rendu là..). voilà..
(autour)
par julien, jeudi 31 décembre 2015, 17:06 (il y a 3252 jours) @ catr
(autour) & +
par catr, jeudi 31 décembre 2015, 18:02 (il y a 3252 jours) @ julien
également, les trajectoires m'ont toujours été une sorte de labo (bidule d'exploration) où le/s processus tend/ent le plus possible vers l'inconnu (et toutes formes de l'inconnu), puis l'audace, l'essor, et l'étonnement surtout. alors l'autour y est à sa place, parmi les nouvelles, pamphlets, livrets, petits carnets (achevés ou non) comme "musique atonale", et parmi des tentatives de formulation d'une pensée qui sous-tend cet espace d'écriture et de recherche, et ce depuis le tout début. le but avoué étant (contrairement à certains auteurs) de ne pas avoir de but fixé, pour découvrir ce qui arrive... et tout ce qui arrive.
je pense que cet espace qu'est le blog en vient à s'approcher vraiment d'une sorte de cabinet d'autobiographie de l'écriture, c.a.d. de tout ce qui a mené ma main à l'écriture, des littératures qui m'ont faites, des chemins parcourus, et qu'il parle en sous-jacent — sans l'écrire vraiment — de l'éclectisme nécessaire pour générer voire régénérer l'écriture, puis du fait que je suis contre l'hermétisme d'une spécialisation ; je suis contre ce qui étroissit, ce qui fige ou sclérose le mouvement, l'esprit, l'être, contre ce qui crispe la créativité, la moule et la coule dans une forme unique ; contre le systématique, l'automatisme en ce qui concerne précisément l'écriture qui en deviendrait machinale, désâmée et facile. mais si je prenais le temps d'écrire réellement tout ça je n'écrirais plus rien d'autre que ça, et ce seul geste viendrait à contredire parfaitement ce que j'avance ! d'où mes mille sentiers, trajectoires, libres (...)
(aussi)
par catr, jeudi 31 décembre 2015, 17:09 (il y a 3252 jours) @ catr
L'être à la lutte
par Ecrire, mercredi 30 décembre 2015, 06:56 (il y a 3253 jours) @ catr
L'être à la lutte
par catr, mercredi 30 décembre 2015, 07:08 (il y a 3253 jours) @ Ecrire
j'espère que la pizza est plus digeste que disparue l'avalanche ;)
question de neige, si tu voyais par ma fenêtre ! wouUaouw !
jusqu'aux genoux, l'ami ! les souffleuses et chenillettes vont sillonner la ville toute la nuit brooomvrooo
L'être à la lutte
par Ecrire, mercredi 30 décembre 2015, 09:46 (il y a 3253 jours) @ catr
L'être à la lutte
par dh, mardi 29 décembre 2015, 23:56 (il y a 3254 jours) @ zeio
pour moi ça ne passe pas du tout.
L'être à la lutte
par kelig, mercredi 30 décembre 2015, 04:19 (il y a 3253 jours) @ zeio
L'être à la lutte
par zeio, mercredi 30 décembre 2015, 22:52 (il y a 3253 jours) @ kelig
Albert Camus
L'être à la lutte
par Rémy , mercredi 30 décembre 2015, 13:17 (il y a 3253 jours) @ zeio
Il faut dans chaque poème organiser au moins deux lectures, plutôt trois. Et des riches ! Laisses-y les images simples, mais lie-les par les sons & rythmes, je dirais.
L'être à la lutte
par Ecrire, mercredi 30 décembre 2015, 15:27 (il y a 3253 jours) @ Rémy
L'être à la lutte
par zeio, mercredi 30 décembre 2015, 22:45 (il y a 3253 jours) @ Rémy
Je pense que pour trouver du neuf, il faut s'éloigner de soi, taire ses mimiques, ses "recettes", briser un certain confort. Débusquer ses réflèxes conformistes et les faire taire.
L'être à la lutte
par catr, mercredi 30 décembre 2015, 22:50 (il y a 3253 jours) @ zeio
est nécessaire aussi la censure du système interne dit d'auto-critique ou auto-juge,
qui tue dans l'oeuf le geste qui sort du conformisme auquel on adhère, consciemment ou non...
L'être à la lutte
par catr, mercredi 30 décembre 2015, 22:54 (il y a 3253 jours) @ zeio
L'être à la lutte
par Rémy , vendredi 01 janvier 2016, 19:32 (il y a 3251 jours) @ zeio
Il faut bien sûr apprendre de ses loupés et s'abstenir de commettre des bancaleries à répétition, ne serait-ce que par respect des lecteurs. Mais justement, les trucs qui ne marchent pas, on les laisse au stade d'expériences ratées, on n'en fait pas des mimiques et encore moins des recettes, on ne les laisse pas parler longtemps et on ne les épouse pas, et donc on n'a pas besoin de les faire taire ni de les répudier.
L'être à la lutte
par kelig, dimanche 03 janvier 2016, 09:56 (il y a 3249 jours) @ Rémy
L'être à la lutte
par kelig, mercredi 30 décembre 2015, 04:28 (il y a 3253 jours) @ zeio
Je ne sais que te répondre.. Sinon que c'est mon style peut-être.
J'ai achevé un recueil qui me satisfait dans l'ensemble, qui est travaillé, qui me fait du bien. Quant à être publié, je n'en éprouve pas la profonde nécessité, ce n'est pas indispensable pour moi. Ce que je veux dire, c'est que je ne me pense pas être destiné à être écrivain, simplement écrivant, comme je l'ai déjà dit. C'est un renoncement lucide : en clair je n'ai pas cette vocation.
L'être à la lutte
par Lina, mercredi 30 décembre 2015, 09:40 (il y a 3253 jours) @ zeio
A quoi verrait-on qu'un écrit comporterait une plus grande prise de risques qu'un autre?
De quel "risque" veux-tu parler?
Il s'agirait de risquer quoi?
L'être à la lutte
par zeio, vendredi 01 janvier 2016, 00:40 (il y a 3252 jours) @ Lina
L'être à la lutte
par kelig, vendredi 01 janvier 2016, 13:51 (il y a 3251 jours) @ zeio
Je ne sais si je peux faire autrement, ni plus. (La citation de Camus me sonne vraie. Mais ça va, je ne suis vraiment satisfait de rien au fond. Faire mon recueil m'a fait du bien c'est tout ce que je peux dire. J'assemblerai de même d'autres poèmes.)
Et puis je n'aurai pas la disponibilité d'esprit je pense pour autrement et plus, ce travail sur soi/forme dont tu parles, que tu fais, toi.
Ce texte je l'ai écrit après quelques jours de passage à vide. Je l'ai ôté de mon blog finalement. Maintenant c'est une nouvelle année, on verra bien ! Ce matin il faisait soleil ici.
Je vous souhaites à tous et toutes plein de bonheurs à venir, et de belles poésies.
L'être à la lutte
par Lina, mercredi 30 décembre 2015, 09:41 (il y a 3253 jours) @ zeio
A quoi verrait-on qu'un écrit comporterait une plus grande prise de risques qu'un autre?
De quel "risque" veux-tu parler?
Il s'agirait de risquer quoi?
L'être à la lutte
par Rémy , mercredi 30 décembre 2015, 13:44 (il y a 3253 jours) @ Lina
(Là où chuis padac c'est de lui réclamer plus d'inventivité tout en lui enjoignant de filtrer ce qui lui passe par la tête, c'est-à-dire d'en laisser sortir moins. Ça va pas l'faire, non. Il faut qu'il fournisse, au contraire, et de l'idée, et du jonglemot, et de la ponctulation guirlandière. Enfin bon moi j'dis ça j'dis rien, hein, vous faites bien comme vous voudrez.)
L'écriture et le risque
par Ecrire, mercredi 30 décembre 2015, 16:05 (il y a 3253 jours) @ Rémy
L'écriture et le risque
par catr, mercredi 30 décembre 2015, 16:21 (il y a 3253 jours) @ Ecrire
L'écriture et le risque
par kelig, mercredi 30 décembre 2015, 16:43 (il y a 3253 jours) @ catr
L'écriture et le risque
par Ecrire, mercredi 30 décembre 2015, 17:12 (il y a 3253 jours) @ catr
Biz !
L'écriture et le risque
par Rémy , mercredi 30 décembre 2015, 17:58 (il y a 3253 jours) @ Ecrire
Mais c'est bien umpeu un abus en forme de perche à selfie que d'employer le mot "risque" pour ça. C'est du slapète, voilà. Attends, moi aussi j'peux m'la péter : vous imaginez la "mise en danger" à chaque fois que j'ouvre une bouteille de peinture ? La "prise de risque" démente que ça représente ? Et les "catastrophes" que ça pourrait causer ?
----------------------------
Et puis, si on te suit dans cette interprétation du mot "risque", ça voudrait dire que zeio reproche à kelig de ne pas s'impliquer assez du fond de son être dans ses pouems. Ce serait une méchanceté grave, non ? Je préfère penser qu'il a simplement voulu lui demander de se presser un peu le citron et d'y mettre plus de zeste.
L'écriture et le risque
par catr, mercredi 30 décembre 2015, 19:26 (il y a 3253 jours) @ Rémy
par Rémy @, mercredi 30 décembre 2015, 17:58 (il y a 55 minutes) En réponse à Ecrire
Ce que tu décris là s'appelle "engagement" et "être dans ce qu'on fait" ("bei der Sache sein" en allemand, ça manque un peu en français). On peut dire aussi "s'y mettre pour de bon", "croire à ce qu'on fait", "faire les choses bien".
Mais c'est bien umpeu un abus en forme de perche à selfie que d'employer le mot "risque" pour ça. C'est du slapète, voilà. Attends, moi aussi j'peux m'la péter : vous imaginez la "mise en danger" à chaque fois que j'ouvre une bouteille de peinture ? La "prise de risque" démente que ça représente ? Et les "catastrophes" que ça pourrait causer ?
...il me semble que tu fais de la démagogie .. un peu... non ?
la mise en danger n'est pas d'ouvrir un pot de peinture mais faire avec la peinture quelque chose qui te dépasse, de faire ce qui te surpasse, le surpassement te déclassant automatiquement par rapport à tout ce qui a été fait avant, rendant caduc et rejetant dans la facilité tout antécédant, obligeant à s'écarter de tout confort — image de soi, satisfaction, ect..— pour et par le geste "changer", car le geste/acte produit une césure et renouvelle, il incite à (quitter, se détacher de ce qui était avant - certains iront jusqu'à renier une part d'eux mêmes et de ce qu'ils auront crée) évoluer et dans sa personne et dans l'acte créatif
----------------------------
Et puis, si on te suit dans cette interprétation du mot "risque", ça voudrait dire que zeio reproche à kelig de ne pas s'impliquer assez du fond de son être dans ses pouems. Ce serait une méchanceté grave, non ? Je préfère penser qu'il a simplement voulu lui demander de se presser un peu le citron et d'y mettre plus de zeste.
non. kelig est impliqué dans ce qu'il fait, c'est très clair. ce que zeio dit et ce que j'en comprends c'est que kelig ne remettrait sans doute pas en cause ou qu'il ne remettrait pas en question sa manière, il aime sa manière, elle est à lui, il est bien avec, il y trouve une sorte de fidèlité je crois (et si je comprends d'assez proche) ...autrement dit il ne l'affinerait peut-être pas tout autant qu'elle pourrait l'être ; il lui dit qu'il ne pousse pas le processus à son maximum (selon lui). dans la main de kelig il y a une agilité très certaine aux sons et jeux de mots, c'est un peu comme une marque de commerce, cette marque est reproduite sans cesse comme un motif répétitif, zeio demande s'il est possible de faire évoluer le motif ou d'en inventer un autre qui supplanterait l'usuel actif du geste. il est question ici de la nature et des possibilités (insues) d'une personne, de l'inconnu d'elle (à rencontrer) ; mais ce commentaire pourrait tout autant s'adresser à dh ou quelqu'un d'autre, il vient du fait que lisant une écriture depuis une dizaine d'années, on voit les points forts, on finit par "savoir" cette main-là, et les faiblesses deviennent à nos yeux de plus en plus évidentes. c'est à la fois le désavantage et l'avantage d'écrire ensemble ou de partager nos écrivailleries, qu'elles soient manquées, délicieuses ou tâtonnantes. par exemple, pour kelig, un risque réel serait d'écrire comme il le fait, puis de n'extraire du texte que les images fortes, de jeter tout le reste, et de se servir des extractions pour écrire un tout autre texte, complètement lavé de l'usuel qui lui est naturel, pour recomposer une matière plus puissante et concentrée ; le risque serait le détachement obligé qu'exigerait la démarche (...)
et le risque
par catr, mercredi 30 décembre 2015, 19:57 (il y a 3253 jours) @ catr
tiens, par exemple... (hypothétiquement parlant)..
le risque de zeio serait de se tenir à la barre de son esquif et de ne pas le laisser filer n'importe oú
le risque de denis serait de rencontrer son naturel réel, de briser ses miroirs
le risque de florian ... de s'envoler carrément, de rentrer dans le soleil ou une nébuleuse
le risque de rodrigue, d'être simple et dégagé
le risque de lina, de découvrir qu'elle peut et d'être libre de et par ce qu'elle peut
le risque de claire, d'oublier les images qui la gardent d'elle-même
le risque de écrire, de nudifier sa main jusqu'au coeur
le risque de catrine ..c'est... la constance, qui, pense-t-elle, la coulerait dans un béton immuable
et chacun de ces hypothétiques risques comporteraient pourtant une même et égale épreuve, épreuve qui consiste en un renversement dans l'état d'être ; ce renversement là génèrerait automatiquement son pareil dans la main d'écriture
et le risque
par --, mercredi 30 décembre 2015, 20:48 (il y a 3253 jours) @ catr
et le risque
par catr, mercredi 30 décembre 2015, 21:13 (il y a 3253 jours) @ --
tiens, tu sais cette citation de C.B. placée à la toute fin de mon premier livre, c'est tout à fait ça et exactement pourquoi elle y figure
language Poétique à l'encre sympathique :)) :)) :))
par Lectrice :)) :)) :)):)) :)), jeudi 31 décembre 2015, 03:48 (il y a 3252 jours) @ catr
language Poétique à l'encre sympathique :)) :)) :))
par catr, jeudi 31 décembre 2015, 15:42 (il y a 3252 jours) @ Lectrice :)) :)) :)):)) :))
language Poétique à l'encre sympathique :)) :)) :))
par kelig, dimanche 03 janvier 2016, 10:12 (il y a 3249 jours) @ catr
psyché, éros et risque
par Lina, samedi 02 janvier 2016, 01:30 (il y a 3251 jours) @ catr
alors écrire devient le remède, la résolution, ce qui permet de ne pas sombrer tout à fait
ce magma de sentiments, sensations, rêves, souvenirs, pensées, balbutiements conscients et inconscients, qui soudainement m'étreint, tenter de le réduire en alignements de mots, de phrases, d'en débrouiller l'enchevêtrement, d'en renverser la tyrannie, et à mon tour le contraindre. Avoir l'illusion de ce contrôle, tenir la lampe qui jette un faisceau de clarté sur des ombres, en révéler fugacement, avant qu'elles ne retournent à leurs ténèbres, l'étrangeté éblouie
écrire non pour comprendre le mystère mais pour réussir, parfois, à le débusquer vif et nu comme un simple chevreuil
psyché, éros et risque
par catr, samedi 02 janvier 2016, 16:41 (il y a 3250 jours) @ Lina
ce qui est remarquable et intéressant surtout c'est que personne n'approche ces choses de la même manière et que toutes les approches soient relativement valides
psyché, éros et risque
par Lina, samedi 02 janvier 2016, 23:32 (il y a 3250 jours) @ catr
psyché, éros et risque
par catr, dimanche 03 janvier 2016, 01:06 (il y a 3250 jours) @ Lina
non non tu "delivre"(s) :)
L'écriture et le risque
par kelig, mercredi 30 décembre 2015, 20:26 (il y a 3253 jours) @ catr
dans le mille !
exactement comme mon expérience de théâtre : j'ai fait, vu, et résolument j'ai compris que ce n'était pas fait pour moi. surtout pas.
L'écriture et le risque
par Rémy , vendredi 01 janvier 2016, 18:39 (il y a 3251 jours) @ catr
L'analyse psychologique de la création que tu nous montres là est tellement montée en graine qu'il faudrait bien que ton explication finisse par éclater de rire ou en sanglots ou par s'évaporer en brouillard de poésie fumeuse... À s'arrêter dans le sérieux comme tu fais, tu vas tous nous encarcanner ! Coincés dans l'obligation de se décoincer, qu'on va être - tu parles d'un dilemme...
Et regarde Aglaé Vadet, tu la connais ? Elle fait de l'art génial, textes et images, mais impossible de la faire correspondre à ce que tu racontes... ni aux "risques" de zeio...
L'écriture et le risque
par Ecrire, vendredi 01 janvier 2016, 22:26 (il y a 3251 jours) @ Rémy
A l'opposé, s'il ne s'agit que d'une distraction ou d'un jeu, l'activité artistique ne comporte aucun risque, puisqu'elle joue un rôle mineur dans l'économie de sens de l'individu. Il ne vise pas à s'y accomplir. Elle reste périphérique.
Je ne fais qu'effleurer la question. Elle revêt sûrement d'autres aspects.
L'écriture et le risque
par catr, vendredi 01 janvier 2016, 22:36 (il y a 3251 jours) @ Rémy
— je ne sais pas Remy, j'articule ou tente formuler ce que j'expérimente, comprends, captes, vis, pour moi c'est du réel concret et appliqué
L'analyse psychologique de la création que tu nous montres là est tellement montée en graine qu'il faudrait bien que ton explication finisse par éclater de rire ou en sanglots ou par s'évaporer en brouillard de poésie fumeuse...
— "est tellement montée en graine" : le commentaire tient du jugement de valeur et est un tout petit peu dénigrant, à quoi cela sert-il ?
d'autre part, je peux intellectualiser d'avantage, aller bien plus loin que ça, je ne me la pète pas pour autant, et très souvent crois-moi j'en éclate de rire ou de sanglots et je finis par m'évaporer ..dans l'incomprehension dont tu fais preuve, notamment, et dont je ne juge pas mais constate..
À s'arrêter dans le sérieux comme tu fais, tu vas tous nous encarcanner ! Coincés dans l'obligation de se décoincer, qu'on va être - tu parles d'un dilemme...
— le sujet est sérieux et je l'aborde de cette manière parce que je le respecte.
encarcaner, ici, nomme une sorte d'appréhension quand c'est pourtant la dernière chose que je veux faire. cette apprèhension ne me concerne pour ainsi dire pas du tout, elle tient de ton propre rapport avec ton échelle de valeur, parce que ce que j'avance n'en fait manifestement pas partie. pourtant, ne dit-on pas que "du choc des idées jaillit la lumière"? si ce que j'avance peut permettre de mieux comprendre et percevoir des carcans dejà en place et maintenus consciemment ou non, pourquoi ne prendrais-je pas le risque — parce que c'en est bien un — d'articuler la perception que j'ai du sujet pour en transmettre un entendement "autre", entendement qui est partageable à des degrés subjectifs et relatifs ?
...le dilemme dont tu parles t'appartient peut-être, comment saurais-je ...il appartient sans doute un peu à chacun de se décoincer, ce n'est pas négatif en soi, au contraire cela m'apparaît être un très beau défi ! et surtout en regard de l'écriture
Et regarde Aglaé Vadet, tu la connais ? Elle fait de l'art génial, textes et images, mais impossible de la faire correspondre à ce que tu racontes... ni aux "risques" de zeio...
Aglaé, correspond tout à fait et à sa propre manière : elle prend le risque de la nudité drôle, de la sensualité ludique, d'un érotisme essentiellement féminin, ce qui fait partie du quotidien banal de toutes femmes (et qu'elles perdent de vue parfois), ce qui n'est pas connu ni perçu du désir féminin (désir qui est parfaitement hors de la possession). encore, elle démystifie les gestes et la manière féminine dans l'intimité, et non pas à la façon voyeuse dont les hommes peignent les femmes depuis des siècles, mais depuis le point de vue intérieur du fait d'étre une femme. et plus encore son discours pictural situe la femme hors des standards habituels de l'image du féminin quant à ses formes, et hors de toute soumission, que ce soit socialement ou sexuellement. elle peint l'essence du féminin : la joie. la joie libre et festive. son travail s''inscrit dans la lignée de Niki de Saint Phalle. son travail est une prise de position, il contredit tout ce qui est véhiculé par les hommes à propos du féminin depuis des millénaires. et son travail, sous des dehors hauts en couleurs, a des couilles. (on en aura compris toute l'estime que j'aie, j'espère)
L'écriture et le risque
par Rémy , dimanche 03 janvier 2016, 13:13 (il y a 3249 jours) @ catr
D'abord sinon çki va t'arriver c'est que c'est moi qui l'y rajouterai en addendum commentesque, la joie de rire, et ce sera ma joie à moi, masculine si çastrouv, horresco referens, en tout cas tireuse de langue, et tu en seras marrie - marrie de rire, tu parles d'un dilemme...
L'écriture et le risque
par kelig, dimanche 03 janvier 2016, 13:23 (il y a 3249 jours) @ Rémy
L'écriture et le risque
par kelig, dimanche 03 janvier 2016, 13:31 (il y a 3249 jours) @ kelig
aparté
par catr, dimanche 03 janvier 2016, 16:41 (il y a 3249 jours) @ kelig
"toutes les filles"...méfies-toi des propos machistes et réducteurs
et il y a bon temps que je ne suis plus fille !
aparté
par kelig, dimanche 03 janvier 2016, 17:18 (il y a 3249 jours) @ catr
aparté
par catr, dimanche 03 janvier 2016, 18:18 (il y a 3249 jours) @ kelig
aparté
par kelig, dimanche 03 janvier 2016, 18:44 (il y a 3249 jours) @ catr
Je te souhaite mes meilleurs voeux pour cette année.
Avec toute mon amitié, pour toi.
aparté
par catr, dimanche 03 janvier 2016, 19:04 (il y a 3249 jours) @ kelig
aussi, j'explique ma réaction d'ensuite : faut faire attention avec être incompris, c'est une sorte de posture de l'orgueil, elle s'installe dans l'auto-appitoiement. je deteste ça. d'autre part, je me sens obligée d'éclairer autour de ce que je répondais à Rémy selon quoi "je m'évapore... dans l'incompréhension" de x personne : pour comprendre il faut s'approcher de, ou approcher une idée/notion/concept whatever, pour approcher de cela, voire rencontrer, il faut se lâcher le nombril. pour se lâcher le nombril il faut l'avoir assez reconnu, assez pour s'intéresser à autre chose, en être libéré, et ensuite être disponible pour reconnaître l'autre. it seems simple but it's not
aparté
par kelig, dimanche 03 janvier 2016, 19:15 (il y a 3249 jours) @ catr
Par exemple, me concernant, c'est l'engagement militant, à côté de l'écriture, art, etc. (hors nombril, garanti) Ca ne passe pas vraiment ici, c'est grosso-modo incompris, voire pas pris au sérieux - alors que ça me prend aux tripes, bon, j'en ai pris acte, je fais avec.
aparté
par kelig, dimanche 03 janvier 2016, 19:26 (il y a 3249 jours) @ kelig
aparté
par kelig, dimanche 03 janvier 2016, 19:31 (il y a 3249 jours) @ kelig
aparté
par catr, dimanche 03 janvier 2016, 20:22 (il y a 3249 jours) @ kelig
je pense qu'on peut comprendre beaucoup, de choses, notions, idées, concepts, valeurs ; je pense qu'on ne peut rencontrer l'autre que seulement dans la mesure où cette personne nous permet de la rencontrer, et comprendre cela est déjà beaucoup...
aparté
par kelig, dimanche 03 janvier 2016, 20:26 (il y a 3249 jours) @ catr
Et oui comprendre en partie, beaucoup, une autre personne, ça d'accord, c'est possible.
aparté
par catr, dimanche 03 janvier 2016, 20:11 (il y a 3249 jours) @ kelig
"pauvre de moi personne ne me comprend" est une manière de s'exclure tout en s'auto-appitoyant. l'auto-exclusion est une forme de fausse punition. également, l'auto-exclusion conforte la croyance selon laquelle soi aurait un non-droit ou un non-accès à ce que tous les autres ont droit et accès, ce qui est faux. "tous les autres" est une chimère ; "personne ne me comprend" est une autre chimère. ces chimères sont inventées (construites artificiellement dans la personne) pour très prècisément ne pas se rendre compréhensible (et se maintenir séparé des autres), cela sert à ne pas confronter ses idées à celles des autres, ce qui risquerait de détrôner ses idées, voire risquerait d'enlèver à ces mêmes idées le statut qu'on leur confère comme si elles étaient placées au-dessus des idées des autres, comme étant meilleures et valant plus. il est alors question de la valeur que la personne s'octroie et octroie à ses idées par rapport aux autres, question d'orgueil et d'ego, question de vaine vanité construite comme un haut mur entre soi et "tous les autres", donc entre soi et...une chimère.
se rendre compréhensible est permettre d'être rencontré et donc se permettre de rencontrer autrui et ses idées (de prendre un risque)
du politique :
ce n'est pas que ce soit incompris, je pense plutôt que le choix est fait de ne pas entrer sur ce terrain (des plus glissant)... et en quelque sorte ce choix te protège (du jugement d'autrui, des divergences d'opinions, et de prendre en feu sur cet espace-ci). c'est une trop large question de valeurs, sociales, complexes, et lourdes... de conséquences. c'est trop lourd... sinon, on a d'jà du mal à discuter autour de l'écriture et à se respecter mutuellement dans nos différences, alors imagine si on se met à discuter de politique ? ensuite, c'est delivre : on y poétise ou on y politique ? ...que toi tu fasses les deux, si tu veux, c'est un choix qui t'appartient et t'engage; tu dois respecter que d'autres ne s'y engagent pas, et ce, sans en faire un drame ou une maladie (et ramener ça sur le tapis en t'en plaignant), puisque c'est inutile tout en n'aidant pas ta cause..
aparté
par kelig, dimanche 03 janvier 2016, 20:22 (il y a 3249 jours) @ catr
(je ne parle pas de moi en particulier je précise.)
Pour le deuxième, no comment plus que ça. Et qu'on se comprenne un peu mieux quand même, je n'en fais ni un drame, ni une maladie. Comme j'ai dit, c'est acté, passé quoi, digéré (et c'était un exemple que j'ai pris.) Ce qui ne signifie pas que je n'en parlerai plus du tout, d'ailleurs.
aparté
par kelig, dimanche 03 janvier 2016, 21:04 (il y a 3249 jours) @ catr
si j'explicitais la trame de l'emploi du mot "fille" là à la place de "femme" dans ma petite boutade, il me faudrait plusieurs pages. hem. le terme ne vient pas de moi mais de femmes. avant je l'employais pas.
c'est rien du tout je t'assure, le fond n'est pas mauvais non plus.
mais je comprends que tu n'apprécies pas. d'un point de vue, je capte. so sorry.
aparté
par kelig, dimanche 03 janvier 2016, 21:48 (il y a 3249 jours) @ catr
alors pour ce qui concerne idée/notion/valeur à travers l'écriture reliée à une personne dont on fait l'approche la rencontre ça via un forum d'écriture ça l'est encore moins. sans doute.
aparté
par kelig, dimanche 03 janvier 2016, 22:20 (il y a 3249 jours) @ kelig
toujours eu un problème à intégrer les concepts.
aparté
par catr, dimanche 03 janvier 2016, 22:32 (il y a 3249 jours) @ kelig
aparté
par kelig, dimanche 03 janvier 2016, 22:40 (il y a 3249 jours) @ catr
aparté
par catr, dimanche 03 janvier 2016, 22:41 (il y a 3249 jours) @ kelig
aparté
par catr, dimanche 03 janvier 2016, 22:28 (il y a 3249 jours) @ kelig
ensuite, faire attention de ne pas mélanger les cartes à jouer et un tarot en nous disant que tout n'est pas clair, hein..
non plus que couper les cheveux en quarante-et-seize...
partons de : idée/notion/valeur/concept se rencontre par tous les moyens en tout instant . si tu peux appréhender cela en parlant d'écriture, tu peux le faire en parlant de gens, et de tout en tout lieu.
mais tu peux aussi torturer un chou ;)
aparté
par kelig, dimanche 03 janvier 2016, 22:39 (il y a 3249 jours) @ catr
Tout à fait le début, j'abonde.
Sauf que je pars non pas de l'écriture, du moins il me semble, mais de la vie ci présente pour parler de gens et de tout en tous lieux.
J'aime pas trop la torture hein.
A part ça j'aime aussi les jeux de société et les coiffures originales (chez les autres)... Hors-sujet ça bon d'accord.
aparté
par catr, dimanche 03 janvier 2016, 22:46 (il y a 3249 jours) @ kelig
bon, je retourne dans ma cuisine, ciao kelig
aparté
par kelig, dimanche 03 janvier 2016, 22:48 (il y a 3249 jours) @ catr
aparté
par kelig, lundi 04 janvier 2016, 14:51 (il y a 3248 jours) @ catr
aparté
par zeio, lundi 04 janvier 2016, 15:00 (il y a 3248 jours) @ kelig
aparté
par catr, lundi 04 janvier 2016, 16:42 (il y a 3248 jours) @ zeio
L'écriture et le risque +
par catr, dimanche 03 janvier 2016, 16:34 (il y a 3249 jours) @ Rémy
+ : me fâche plutôt le fait que tu te permettes l'usage d'une menace, même énoncée "à la sauce légère"
L'écriture et le risque +
par Rémy , dimanche 03 janvier 2016, 17:50 (il y a 3249 jours) @ catr
Autoportrait en forme de poirier
L'écriture et le risque
par zeio, samedi 02 janvier 2016, 01:47 (il y a 3251 jours) @ Rémy
L'écriture et le risque
par catr, samedi 02 janvier 2016, 06:04 (il y a 3250 jours) @ zeio
l'un n'empêche pas l'autre ;)
L'écriture et le risque
par zeio, samedi 02 janvier 2016, 13:19 (il y a 3250 jours) @ catr
- il contenait un nom de famille. Qu'il soit connu de tous les participants habituels ou pas qu'importe, c'est une information personelle que la personne en question n'a pas nécessairement envie de divulguer.
- il était bourré de sous-entendus, négativités, dans le but de blesser l'autre, notamment sur son âge, tu le sais très bien. Ça ne sert à rien de perpétuer ces comportements qui empoisonnent le lieu.
Il peut y avoir des disputes littéraires, même âpres, c'est pas un problème au contraire, mais quand il n'est question que d'attaques personnelles ca n'a pas sa place ici, merci.
L'écriture et le risque
par LECTRICE :)), samedi 02 janvier 2016, 13:54 (il y a 3250 jours) @ zeio
J'en profite pour souhaiter une année fructueuse à que les Artistes :)) :)) :))
L'être à la lutte
par catr, mercredi 30 décembre 2015, 20:03 (il y a 3253 jours) @ Lina
L'être à la lutte
par Ecrire, mercredi 30 décembre 2015, 10:16 (il y a 3253 jours) @ zeio
L'être à la lutte
par Rod., mercredi 30 décembre 2015, 10:52 (il y a 3253 jours) @ Ecrire
Je ne sais pas ce qui est le pire: la crainte de la redite en restant dans le confort de ce qu'on sait faire ou la prise de risque en tentant de nouvelles formes/approches dès qu'un recueil est bouclé.
Bousculer l'équilibre qui avait été trouvé, équilibre interne autant que formel. Au risque réel de ne plus parvenir à créer quelque chose d'honnête et qui (se) tienne debout.
Et puis tailler, tailler la chair du texte sans entamer le muscle...
(Bref, pas pu m'empêcher de dire ça dans cette bizarre période où j'envoie des manuscrits qui vont être jugés, refusés, etc. et où je ne sais plus (quoi) écrire...)
L'être à la lutte
par Ecrire, mercredi 30 décembre 2015, 16:33 (il y a 3253 jours) @ Rod.
C'est qu'il existe aussi un "conformisme" du "non conformisme", comme disait l'autre. Si bien qu'il faut non seulement ne pas perdre de vue les conséquences mais aussi et surtout, peser les motifs. Qu'est-ce donc qui m'incite à agir dans telle ou telle direction ? Veux-je me renouveler parce que j'ai tiré le meilleur de cet approche (qui désormais n'est plus que procédés) ou parce que je pressens que cette facture atteint sa date de péremption sur ce qui attendu du lecteur nouvellement avisé ?
Correction : "le meilleur de cette approche"
par Ecrire, mercredi 30 décembre 2015, 16:35 (il y a 3253 jours) @ Ecrire
- pas de texte -
L'être à la lutte
par Rémy , mercredi 30 décembre 2015, 18:20 (il y a 3253 jours) @ Ecrire
J'veux dire : moi en peinturlure, j'arrive à faire 6 images dans une série, 8 quand ça roule bien. La première est un coup de pot, la deuxième est ratée, la troisième un essai honorable mais qui casse pas des briques, dans la quatrième je m'énerve alors j'y mets des trucs en plus, ça réussit une fois sur deux, c'est la plus géniale ou la plus nulle, ensuite la cinquième roule, c'est là qu'il peut parfois s'en glisser une de plus, la sixouseptième est lasse, et celle d'après je me rends compte que j'aurais mieux fait de ne pas la faire.
Que ce soit de ma propre envie ou sur demande des spectateurs, j'ai bien du mal à prolonger une approche... Par contre évidemment je peux réutiliser tel ou tel procédé (ou processus, ou geste, ou savoir-faire) dans d'autres séries / approches, plus tard, pas tout de suite ; et bien sûr aussi j'ai toujours une poignée d'approches en couveuse prêtes à éclore à la fin de l'actuelle, des idées qui mûrissent, quoi.
Ça ne doit pas être très différent en texte, si ? Le truc te fait savoir lui-même quand il est épuisé ; ou alors c'est ta muse qui te tire la langue, et gnya plus moyen d'en tirer quoi que ce soit, il faut renouveler... Continuer ou renouveler n'est pas vraiment quelque chose qu'on peut décider, si ?
L'être à la lutte
par Rémy , mercredi 30 décembre 2015, 17:15 (il y a 3253 jours) @ Rod.
L'être à la lutte
par kelig, mercredi 30 décembre 2015, 13:20 (il y a 3253 jours) @ zeio
Après seulement je reprends le texte.
Je sais pas faire autrement.
L'être à la lutte
par kelig, mercredi 30 décembre 2015, 11:29 (il y a 3253 jours) @ kelig
comment résister, tenir, ne pas se laisser prendre par la mort
l'esprit enfermé cherche la lumière, l'ouvert, par où s'appaiser
au réveil s'éteignent les vagues idées espoirs de la veille, anxiété, cigarettes, cafés
maux de peu, n'aident pas
il faut recommencer sans discontinu, sans s'écrouler, par gestes et petites pensées
un labeur, du quotidien, fait de choses concrètes, essayer d'avancer, saccadé
progressivement revenu à, la vie retourne les choses, beaucoup sont partis où je ne sais
ici où la terre s'ensemence chaque année, comme des sillons d'ondes en sinusoïdes donnent le la
à suivre, telle une musique paysanne extraite de ses racines.
L'être à la lutte
par kelig, mercredi 30 décembre 2015, 12:23 (il y a 3253 jours) @ kelig
L'être à la lutte (en boucles)
par kelig, mercredi 30 décembre 2015, 19:59 (il y a 3253 jours) @ kelig
il faut recommencer sans discontinu, sans s'écrouler, par gestes et petites pensées
un labeur, du quotidien, fait de choses concrètes, essayer d'avancer, saccadé
progressivement revenu à, la vie retourne les choses, beaucoup sont partis où je ne sais
ici où la terre s'ensemence chaque année, comme des sillons d'ondes en sinusoïdes donnent le la
à suivre, telle une musique paysanne extraite de ses racines
à la surface du sol les bêtes serpentent, parmi des cauchemars envahissent des nuits, à semi sommeil en apnée, menacé par des hordes autour, sombre, tourmenté dans la peur, soi-même égaré au milieu de ce nulle part à moitié inconscient, au monde obscurci
comment résister, tenir, ne pas se laisser prendre par la mort
l'esprit enfermé cherche la lumière, l'ouvert, par où s'appaiser
au réveil s'éteignent les vagues idées espoirs de la veille, anxiété, cigarettes, cafés
maux de peu, n'aident pas
ici où la terre s'ensemence chaque année, comme des sillons d'ondes en sinusoïdes donnent le la
à suivre, telle une musique paysanne extraite de ses racines
à la surface du sol les bêtes serpentent, parmi des cauchemars envahissent des nuits, à semi sommeil en apnée, menacé par des hordes autour, sombre, tourmenté dans la peur, soi-même égaré au milieu de ce nulle part à moitié inconscient, au monde obscurci
comment résister, tenir, ne pas se laisser prendre par la mort
l'esprit enfermé cherche la lumière, l'ouvert, par où s'appaiser
au réveil s'éteignent les vagues idées espoirs de la veille, anxiété, cigarettes, cafés
maux de peu, n'aident pas
il faut recommencer sans discontinu, sans s'écrouler, par gestes et petites pensées
un labeur, du quotidien, fait de choses concrètes, essayer d'avancer, saccadé
progressivement revenu à, la vie retourne les choses, beaucoup sont partis où je ne sais
(etc)
L'être à la lutte (en boucles)
par kelig, dimanche 03 janvier 2016, 09:26 (il y a 3249 jours) @ kelig
labeur du quotidien, ferment de choses concrètes, en essayant d'avancer - malgré tout - par petits bouts saccadés
lentement revenu à - tourne encore, la vie retourne les choses par phases, beaucoup sont partis où je ne sais
tourne avec, la terre elle s'ensemence chaque année, en sillons d'ondes en sinusoïdes donnent le la
à suivre, musique paysanne extraite de ses racines, éclipse des hélices
à la surface du sol les bêtes serpentent, atterrent, parmi des mauvais rêves envahissent des nuits, à semi sommeil en apnée, menacé par des hordes autour - tu te sens mauvais au milieu, sombre, tourmenté la peur à l'esprit, égaré au milieu de ce nulle part en partie inconscient, au monde obscurci
à résister pour tenir, ne pas se laisser prendre le coeur par la mort, trouver la force de croire, toute pensée tombée désuette
l'esprit enfermé dans son ombre cherche la lumière, l'invers, par où rouvrir, regarde au fond de la nuit si elle filtre des photons par traces de lumière ancestrale
au réveil refluées les vagues idées espoirs de la veille, anxiété, avec cigarettes et cafés, sommeil consummé et maux de peu, c'est un passage comme un autre avec ses doutes et ça passe, tout passe comme ça se passe chaque fois
L'être à la lutte
par kelig, dimanche 10 janvier 2016, 09:05 (il y a 3242 jours) @ kelig
labeur du quotidien, ferment de choses concrètes, en essayant d'avancer - malgré tout - par petits bouts saccadés
lentement revenu à - tourne encore, la vie retourne les choses par phases, beaucoup sont partis où on ne sait
tourne avec, la terre elle s'ensemence chaque année, en sillons d'ondes en sinusoïdes donnent le la
à suivre, musique paysanne extraite de ses racines, éclipse des hélices
à la surface du sol les bêtes serpentent, atterrent, parmi des mauvais rêves envahissent des nuits, à semi sommeil en apnée, menacé par des hordes autour - tu te sens mauvais au milieu, sombre, tourmenté la peur à l'esprit, égaré au milieu de ce nulle part en partie inconscient, au monde obscurci
à résister pour tenir, ne pas se laisser prendre le coeur par la mort, trouver les ressources de croire, toute pensée tombée désuette
l'esprit enfermé dans son ombre cherche la lumière, l'invers, par où rouvrir, regarde au fond de la nuit si elle filtre des photons par traces de lumière ancestrale
au réveil refluées les vagues idées espoirs de la veille, anxiété, avec cigarettes et cafés, sommeil consummé et maux de peu, c'est un passage comme un autre avec ses doutes et ça passe, tout passe comme ça se passe chaque fois