Une petite question
par zeio 
, jeudi 07 janvier 2016, 01:42 (il y a 3245 jours)
Écoutez-vous de la musique tout en écrivant ?
Si oui, quelle influence sur l'écriture ?
Si oui, quelle influence sur l'écriture ?
Une petite question
salut zeio.
parfois oui, j'écris en ambiance. mais le plus souvent au moment d'écrire je le fais dans le silence.
sinon, une période je n'écoutais presque plus de musique quand j'étais en dépression. ça me manquait. je ne pouvais plus écouter de musique, même celles que j'aime, que j'ai, il y a aussi une raison intime et personnelle à cela.
parfois oui, j'écris en ambiance. mais le plus souvent au moment d'écrire je le fais dans le silence.
sinon, une période je n'écoutais presque plus de musique quand j'étais en dépression. ça me manquait. je ne pouvais plus écouter de musique, même celles que j'aime, que j'ai, il y a aussi une raison intime et personnelle à cela.
Une petite question
par zeio , jeudi 07 janvier 2016, 16:58 (il y a 3245 jours) @ kelig
J'avais lu une interview d'un écrivain (je ne sais plus lequel) qui racontait qu'il n'écoute jamais de musique en écrivant car cela induit une transe légère, nuisible à la lucidité, et que cela parasite sa "propre musique" (en particulier en poésie j'imagine)
J'étais juste curieux de savoir. Je pense que la grande majorité des auteurs en écoute. En tout cas ici.
Moi j'en écoute, quasiment à tous les coups.
J'étais juste curieux de savoir. Je pense que la grande majorité des auteurs en écoute. En tout cas ici.
Moi j'en écoute, quasiment à tous les coups.
Une petite question
C'est une question intéressante, je me la pose parfois aussi.
On peut même choisir son type de musique en écrivant, pour le rythme, l'inspiration, le plaisir.
Le silence c'est bien aussi. Ca dépend. Quel style, quel écrit. Le bruit alentour aussi c'est bien quand il ne gène pas, la rue, voix, voitures, musique, sirènes de paquebot comme ici, ou la campagne selon. Certain(e)s écrivent même dans des bars.
Bah en fait on fait comme on sent :-)
On peut même choisir son type de musique en écrivant, pour le rythme, l'inspiration, le plaisir.
Le silence c'est bien aussi. Ca dépend. Quel style, quel écrit. Le bruit alentour aussi c'est bien quand il ne gène pas, la rue, voix, voitures, musique, sirènes de paquebot comme ici, ou la campagne selon. Certain(e)s écrivent même dans des bars.
Bah en fait on fait comme on sent :-)
Une petite question
par zeio , vendredi 08 janvier 2016, 02:05 (il y a 3244 jours) @ kelig
Le plus difficile est d'écrire tout en écoutant une chanson française à texte.
Ou alors, il faut une sacré capacité d'abstraction.
Ce qui est sûr c'est que j'ai besoin d'être seul pour écrire. Pourtant ma situation actuelle ne le permet pas. J'ai donc du apprendre à faire avec.
Quelque part, ce que je regrettais petit à petit est devenu une chance. Ca m'a forcé à sortir de certaines mauvaises habitudes.
Le tout est de trouver un bon équilibre entre le bousculèrent de certaines habitudes, et la préservation de rites indispensables. Il faut certainement un peu des deux.
Ou alors, il faut une sacré capacité d'abstraction.
Ce qui est sûr c'est que j'ai besoin d'être seul pour écrire. Pourtant ma situation actuelle ne le permet pas. J'ai donc du apprendre à faire avec.
Quelque part, ce que je regrettais petit à petit est devenu une chance. Ca m'a forcé à sortir de certaines mauvaises habitudes.
Le tout est de trouver un bon équilibre entre le bousculèrent de certaines habitudes, et la préservation de rites indispensables. Il faut certainement un peu des deux.
Une petite question
oui, cet auteur parlait du silence à placer ... je comprends ça..et il y a/aurait plusieurs niveaux de silence...
je l'expérimente depuis une dizaine d'année dans le brouhaha d'un café mais surtout sur le quai et dans le métro, comme si le deplacement extérieur organisait son pareil intérieurement, mais aussi, je vis ça comme d'être immergée dans tous les silences des usagés (c'est presque symphonique). d'autre part, j'entends facilement et mentalement de la musique, des concertos, des symphonies entières, Bach, Satie, plusieurs autres compositeurs. c'est parfois envahissant, jusqu'à ce que je comprenne ce que cette musique ou envahissement me dit, c'est souvent une couleur émotionnelle qui une fois captée et le silence rétabli me conduit à écrire ou peindre. je n'ai qu'à l'évoquer pour retrouver la couleur..
mais pourtant quand se sont écrits les chairs étranges et bleu soudain, j'ai fait le contraire, j'ai totalement accepté l'envahissement, images et sons. les livrets étaient déjà partiellement écrits et pendant plus de six mois l'achèvement de l'écriture ne s'est faite qu'avec la deuxième de Rachmaninov, le the piaono de Nyman, et le concerto pour violon de Brahms, ça ne m'a plus lâchée et ce du matin au soir. ça devenait une hypnose ou une obsession. avec le recul je pense que pendant cette écriture particulière j'avais besoin d'un refuge, d'une sorte de sphère où me garder "plongée" avec une terrifiante constance, alors ces musiques - que je connaissais déjà par coeur depuis l'enfance, hormis Nyman - m'auront été une tanière.. ou "enclosure" (le mot symbiose "flash" dans mon cerveau...)
..ha tiens donc, l'été dernier la musique c'était la pluie, chaque fois qu'il pleuvait j'écrivais...
bon je viens de me comprendre le mode immersif ... ha ! ... et tu parlais de rituel...? ;)
je l'expérimente depuis une dizaine d'année dans le brouhaha d'un café mais surtout sur le quai et dans le métro, comme si le deplacement extérieur organisait son pareil intérieurement, mais aussi, je vis ça comme d'être immergée dans tous les silences des usagés (c'est presque symphonique). d'autre part, j'entends facilement et mentalement de la musique, des concertos, des symphonies entières, Bach, Satie, plusieurs autres compositeurs. c'est parfois envahissant, jusqu'à ce que je comprenne ce que cette musique ou envahissement me dit, c'est souvent une couleur émotionnelle qui une fois captée et le silence rétabli me conduit à écrire ou peindre. je n'ai qu'à l'évoquer pour retrouver la couleur..
mais pourtant quand se sont écrits les chairs étranges et bleu soudain, j'ai fait le contraire, j'ai totalement accepté l'envahissement, images et sons. les livrets étaient déjà partiellement écrits et pendant plus de six mois l'achèvement de l'écriture ne s'est faite qu'avec la deuxième de Rachmaninov, le the piaono de Nyman, et le concerto pour violon de Brahms, ça ne m'a plus lâchée et ce du matin au soir. ça devenait une hypnose ou une obsession. avec le recul je pense que pendant cette écriture particulière j'avais besoin d'un refuge, d'une sorte de sphère où me garder "plongée" avec une terrifiante constance, alors ces musiques - que je connaissais déjà par coeur depuis l'enfance, hormis Nyman - m'auront été une tanière.. ou "enclosure" (le mot symbiose "flash" dans mon cerveau...)
..ha tiens donc, l'été dernier la musique c'était la pluie, chaque fois qu'il pleuvait j'écrivais...
bon je viens de me comprendre le mode immersif ... ha ! ... et tu parlais de rituel...? ;)
Une petite question
par zeio , vendredi 08 janvier 2016, 17:35 (il y a 3244 jours) @ catr
Ça me fait penser à de la synesthésie.