chambre corps mansarde (étude sur les nus en mouvement rotatif amoureux)
Chambre mansarde mon amour
(autre étude sur les nus en mouvement rotatif amoureux)
deux corps sont emmêlés
un menton dessus l’autre
du coin de l’oeil, l’un la fenêtre
l’autre l'oreille: MORDUE
la vitre: rectangle parfait
s’émeut, arrondie soudain par
ouverture
au monde tournoyant
comme un vent ivre
aux sons qui se t
c n
o e
u b
r
et tout s'engouffre comme un public dans un théâtre
la vitre: buée d’hublot
roule boule avec les corps
vrille et porte: SOLEIL
plié, lové, éclaté,
à notre seuil
du dehors au dedans
de la chambre au lointain
d'un oeil rêveur
hubloté
couché, au coin
des ombres
aux pieds
des dunes
fenêtre: ouverte
tournis
porteur
SOLEIL
au bout des doigts
l'odeur froide du Rhône
légère, au coin
du feu
des mains
aux combles
des ruines
SOLEIL
bâillant
happé
par feinte
esquive
SOLEIL SO-LEIL
nuite la chambre
moite et
rusée
SOLEIL - nôtre
(car nous l'avons volé)
deux corps sont enlêmlés
et l’ongle de l'une à l’angle de l'autre
caresse:
la joue
s'ébroue:
le coeur
étreint
la cuisse
et le geste chuchote:
chut,et toi
pelote
émue
ma joue:
tu GRIFFES: hihi, aïe!
un genou dévie,
l'autre
s'écarte
déplie
replie
frôlé: ce d
o
s
en pont cambré (brrrrh)
sous drap —
— tiré ) ) ) ) gonflé
de gestes
tendres
orteils dé-
collés F
dé- O A
tendus N L
en é- D P
-ventail
E
tendus L
d'un fil
(in- R
visible) A
tiré P
gorgé de nuit immense
et d’envoûtements
le buste dé-
grafé
la lune dé-
vêtue
ventre de l'un bombé sous la moiteur de l'autre
et le miroir
profond : dont tout mouvement
de lui
vers elle va
comme aile dé-
ployée referme
la pointe de
ses plumes
**
*
et l'oreiller plié pour y dormir
ton bisou-nez (blotti
contre-mon-rêve (bâti
dans ton corps
qui tremble)
(autre étude sur les nus en mouvement rotatif amoureux)
deux corps sont emmêlés
un menton dessus l’autre
du coin de l’oeil, l’un la fenêtre
l’autre l'oreille: MORDUE
la vitre: rectangle parfait
s’émeut, arrondie soudain par
ouverture
au monde tournoyant
comme un vent ivre
aux sons qui se t
c n
o e
u b
r
et tout s'engouffre comme un public dans un théâtre
la vitre: buée d’hublot
roule boule avec les corps
vrille et porte: SOLEIL
plié, lové, éclaté,
à notre seuil
du dehors au dedans
de la chambre au lointain
d'un oeil rêveur
hubloté
couché, au coin
des ombres
aux pieds
des dunes
fenêtre: ouverte
tournis
porteur
SOLEIL
au bout des doigts
l'odeur froide du Rhône
légère, au coin
du feu
des mains
aux combles
des ruines
SOLEIL
bâillant
happé
par feinte
esquive
SOLEIL SO-LEIL
nuite la chambre
moite et
rusée
SOLEIL - nôtre
(car nous l'avons volé)
deux corps sont enlêmlés
et l’ongle de l'une à l’angle de l'autre
caresse:
la joue
s'ébroue:
le coeur
étreint
la cuisse
et le geste chuchote:
chut,et toi
pelote
émue
ma joue:
tu GRIFFES: hihi, aïe!
un genou dévie,
l'autre
s'écarte
déplie
replie
frôlé: ce d
o
s
en pont cambré (brrrrh)
sous drap —
— tiré ) ) ) ) gonflé
de gestes
tendres
orteils dé-
collés F
dé- O A
tendus N L
en é- D P
-ventail
E
tendus L
d'un fil
(in- R
visible) A
tiré P
gorgé de nuit immense
et d’envoûtements
le buste dé-
grafé
la lune dé-
vêtue
ventre de l'un bombé sous la moiteur de l'autre
et le miroir
profond : dont tout mouvement
de lui
vers elle va
comme aile dé-
ployée referme
la pointe de
ses plumes
*
et l'oreiller plié pour y dormir
ton bisou-nez (blotti
contre-mon-rêve (bâti
dans ton corps
qui tremble)