hier
on roule dans un paysage hivernal, dans les couleurs de l’hiver. les vignes nues, pas encore taillées, avec les hachures hypnotiques des piquets, avec les ceps tordus et noirs, les sarments tendus. la terre de ce pays est couleur de chocolat, retournée, les chênes marescents sur elle, en dentelles vieilles, comme du XVIIème. on roule dans l’hiver attentif, calme, qui se déroule sous le ciel d’un bleu vibrant. tout se détache si nettement, le vent on l'a laissé derrière nous.à la radio il y a cette chanson en espagnol, une belle voix, et ce mot qui signifie « poitrine » : pecho.
Fil complet: