L'espace temps

par anonymous, jeudi 21 janvier 2016, 10:45 (il y a 3231 jours)

Derrière les fenêtres encore transparentes
Quand la nuit s'étire le long des vitres
Dans l'attente d'une journée qui se termine
Entre le vide du jour et le soir qui se remplit
Comme si le nous n'appartenait qu'aux heures tardives
Ce n'est pas dormir attendre
Juste suspendu
Un décompte d'horloger en soi
L'ouïe se fait plus fine à l'autre qui n'est pas
Le silence meuble l'espace temps
L'accapare au rythme d'un sablier
Irrémédiablement, il suffit du dernier grain de sable
Pour que s'ouvre la porte
Peut-être des mots, des gestes
Tuant l'absence
Vingt et une heures
L'ennui s'efface
L'heure continue de tourner
La vie est posée là

L'espace temps

par dh, jeudi 21 janvier 2016, 11:14 (il y a 3231 jours) @ anonymous

L'espace temps

par cloud, jeudi 21 janvier 2016, 13:53 (il y a 3231 jours) @ dh

Sans doute, je me suis dit la même chose

L'espace temps

par dh, jeudi 21 janvier 2016, 14:19 (il y a 3231 jours) @ cloud

L'espace temps

par anonyme, jeudi 21 janvier 2016, 15:12 (il y a 3231 jours) @ dh

le nom t'intéresse toujours plus à en croire tes interventions ici, comme si le nom avait de l'importance sur un forum. Je serai assez d'avis que tous ici soient "anonyme" pour permettre l'impartialité. On éviterait les cireurs de godasses, les rejets, les laissés pour compte, et tous les travers qui résultent d'un microcosme.

L'espace temps

par zeio @, jeudi 21 janvier 2016, 15:38 (il y a 3231 jours) @ anonyme

Comme ça délivre se transformerait en un grand terrain de jeu du chat et de la souris.

L'espace temps

par anonyme, jeudi 21 janvier 2016, 16:01 (il y a 3231 jours) @ zeio

c'est bien ce que fait dh, non ! constat de la page

peut-être qu'il y aurait ouverture au micro climat ambiant, une opinion impartiale sans préjugés
que cela secouerait le cocotier dans lequel ici on se complait
qu'il y aurait plus d'honnêteté
c'est comme au gouvernement il faut de nouveaux partis, pas de nouveaux pseudos qui traînent les mêmes casseroles

etc....

L'espace temps

par cloud, jeudi 21 janvier 2016, 16:43 (il y a 3231 jours) @ anonyme

Ca ne changerait au style, qui marque un caractère, une individualité précise.

L'espace temps

par zeio @, vendredi 22 janvier 2016, 01:02 (il y a 3231 jours) @ anonyme

C'est un projet plutôt déprimant. Pourquoi donc s'effacer ?
Si tu cherches tout à la fois l'absence de préjugés, l'impartialité et l'honnêteté, je te suggère de détourner ton regard de la littérature.

L'espace temps

par kelig, vendredi 22 janvier 2016, 09:12 (il y a 3230 jours) @ zeio

gardons l'honnêteté , quand même.
du moins tendons vers

pour ce qui est anonymes, inutile de reformuler mon opinion.
pas de souci pour un pseudo régulier par contre.

L'espace temps

par zeio, vendredi 22 janvier 2016, 13:04 (il y a 3230 jours) @ kelig

Plutôt que de chercher une écriture honnête, je pense qu'il faut rechercher une écriture vivante.

L'espace temps

par anonyme, vendredi 22 janvier 2016, 13:41 (il y a 3230 jours) @ kelig

et l'absence de préjugés aussi. Certains auteurs ont fait de mauvais livres mais se sont largement rattrapés, l'inverse est aussi vrai.

L'espace temps

par dh, vendredi 22 janvier 2016, 10:18 (il y a 3230 jours) @ zeio

entièrement d'accord, françois.

L'espace temps

par lutine quoique ce pseudo je l'ai oublié, vendredi 22 janvier 2016, 08:42 (il y a 3230 jours) @ dh

facile de gagner quand tu vas systématiquement faire un tour sur mon blog. Si réellement je voulais passer incognito je ne poserai pas simultanément. Tu as réellement besoin de poser un nom dh sur ce que tu lis

L'espace temps

par dh, vendredi 22 janvier 2016, 10:12 (il y a 3230 jours) @ lutine quoique ce pseudo je l'ai oublié

oui, bernadette.

[image]

L'espace temps

par Cunégonde :)) :)) :)), lundi 25 janvier 2016, 05:45 (il y a 3227 jours) @ dh

La nuit

par anonymous, vendredi 22 janvier 2016, 09:17 (il y a 3230 jours) @ anonymous

Dans le couloir du ciel à la cime des arbres elle se fait plus pressante arquant inéluctablement sa couleur opaque, son voile devient foulard puis manteau dans sa chute sur les épaules, elle enveloppe sur son passage ce qui est vertical, les plus grands seront touchés les premiers, progressivement elle m’enroulera dans sa peau m’habillant d’un fourreau de deuil, le chien sur la route subira le même sort ainsi que l’insecte rampant, la nuit balaye tout quand elle s’allonge nous faisant disparaître d’un claquement de doigt ensorceleur, la goutte de pluie poreuse devient noire comme par magie, seule la lumière artificielle résistera à sa force. Inutile de se cacher elle voit dans les angles, inutile de se vêtir de rouge, elle superpose les couleurs.

Fenêtres closes s'ouvrent les images librement