une très vieux poème raffistolé
par plouf, samedi 23 janvier 2016, 18:47 (il y a 3229 jours)
ou peut être une terrasse
il faisait si sombre, je ne sais pas,
Singapour ou Tokyo – en rêves
cela n'avait pas grande importance.
Mais il y avait ce vieux et cette femme qui trainaient un cadavre,
qui le remplissaient de choses aux quelles on n’avait jamais pensé
des choses importantes
considérables
avec ce geste pressé
faisant des absurdités des nécessités
Un pansement par ci
un scotch par là
un coup de tournevis sur le crâne
et la mère pouvait encore appeler ça fiston
malgré ce que l’état de décomposition du corps
appelait…
il y avait maintenant en ce cadavre assez de prestance
pour au moins si ce n'était la vie
y voir quelque chose sur le point de mourir
ce quelque chose du brasier
qui meure
éclaire
encore une fois...
ailleurs un autre genre de vie
une très vieux poème raffistolé
par vagabond vagabondant, samedi 23 janvier 2016, 22:10 (il y a 3229 jours) @ plouf
il faudrait encore le rafistoler ici et là : la fin arrive un peu inopinément, il manque un liant, une continuité à la fois logique et esthétique, mais c'est encore une question de phrasé, de syntaxe
une très vieux poème raffistolé
par Claire, samedi 23 janvier 2016, 22:39 (il y a 3229 jours) @ plouf
une très vieux poème raffistolé
par vagabond vagabondant, samedi 23 janvier 2016, 23:06 (il y a 3229 jours) @ Claire
mais j'ai l'impression qu'il ne va pas encore tout à fait au bout de sa force, de son idée ou de sa sensation
une très vieux poème raffistolé
par plouf, samedi 23 janvier 2016, 23:52 (il y a 3229 jours) @ vagabond vagabondant
il faudra que je le reprenne
la base était assez immonde il m'avait déjà donné beaucoup de travail
peut être devrais-je le réécrire ne entier plus simplement
une très vieux poème raffistolé
par plouf, dimanche 24 janvier 2016, 03:08 (il y a 3228 jours) @ plouf
ou peut être sur une terrasse
il faisait si sombre, je ne sais pas,
mais il y avait ce vieux et cette femme qui trainaient ce cadavre
qui le remplissaient de choses aux quelles on n’avait jamais pensé
de choses importantes mystiques
comme issus de lieux morts
où l'œil du chaman prend vie
mais toujours avec ce geste pressé
qui faisait des absurdités les nécessités que l'on se doit de croire.
Au bout d'un moment
L'homme sortit une bière
et en prit une lampée
Le cadavre était finalement rempli
La femme quant à elle n'en finissait pas de le regarder
c'était un fils
voilà qu'elle se mettait même à l'appeler ainsi
à haute voix, malgré ce que la décomposition du corps
invitait...
Un pansement ici et là
sur ces plaies
lui suffisait pour l'ignorer.
Il y avait maintenant assez de quoi être
au moins si ce n'était la vie
quelque chose sur le point de mourir...
ce quelque chose du brasier
qui meure
éclaire
encore une fois...
ailleurs
un autre genre de vie
une très vieux poème raffistolé
par vagabond vagabondant, dimanche 24 janvier 2016, 03:39 (il y a 3228 jours) @ plouf
une très vieux poème raffistolé
par Rémy , dimanche 24 janvier 2016, 11:13 (il y a 3228 jours) @ plouf
Prit une lampée me fait bizarre, j'aurais mis but une lampée.
Le passé simple sonne précieux alors que le fond de l'affaire serait plutôt brut ; remplacer tout le long par du présent ?
D'où c'est inspiré ? D'une photo de guerre ? En image, ça pourrait faire la Une d'un magazine...
une très vieux poème raffistolé
par Claire, dimanche 24 janvier 2016, 11:22 (il y a 3228 jours) @ Rémy
une très vieux poème raffistolé
par plouf, dimanche 24 janvier 2016, 11:35 (il y a 3228 jours) @ Claire
d'un rêve oui
je voulais en faire un tableau si je me souviens bien mais ne sachant peindre j'en avais fait un poème
J'aime bien justement qu'il y ait ce contraste entre le côté brut et passé
une très vieux poème raffistolé (edité de toutes les fautes )
par plous, dimanche 24 janvier 2016, 11:36 (il y a 3228 jours) @ plouf
ou peut être sur une terrasse
il faisait si sombre, je ne sais pas,
mais il y avait ce vieux et cette femme qui trainaient ce cadavre
qui le remplissaient de choses auxquelles on n’avait jamais pensé
de choses importantes mystiques
comme issus de lieux morts
où l'œil du chaman prend vie
mais toujours avec ce geste pressé
qui faisait des absurdités les nécessités que l'on se doit de croire.
Au bout d'un moment
L'homme sortit une bière
et en bût une lampée.
Le cadavre était finalement rempli.
La femme quant à elle n'en finissait pas de le regarder
c'était un fils
voilà qu'elle se mettait même à l'appeler ainsi
à haute voix, malgré ce que la décomposition du corps
invitait...
Un pansement ici et là
sur ces plaies
lui avait suffit pour l'ignorer. Il y avait maintenant assez de quoi être
pour ce cadavre,
au moins si ce n'était la vie,
quelque chose sur le point de mourir...
ce quelque chose du brasier
qui meurt
éclaire
encore une fois...
ailleurs, un autre genre de vie.
:-/
par Claire, dimanche 24 janvier 2016, 12:00 (il y a 3228 jours) @ plous
ah les corrections, comment ne pas tuer ce qui palpitait dans les irrégularités ?
une très vieux poème raffistolé (edité de toutes les fautes )
par vagabond vagabondant, dimanche 24 janvier 2016, 14:57 (il y a 3228 jours) @ plous
j'aimais bien toute la partie avec Singapour etc.
une très vieux poème raffistolé (edité de toutes les fautes )
par Rémy , dimanche 24 janvier 2016, 19:15 (il y a 3228 jours) @ plous
une très vieux poème raffistolé (edité de toutes les fautes )
par catr, dimanche 24 janvier 2016, 19:22 (il y a 3228 jours) @ plous
pour moi y a que juste la petite cuisine de l'orthographe et de la grammaire à y refaire
c'te dernière version force, elle veut, alors que la première ne veut pas ...si tu vois ce que j'essais de formuler
une très vieux poème raffistolé (edité de toutes les fautes )
par plouf, dimanche 24 janvier 2016, 19:57 (il y a 3228 jours) @ catr
je ne sais plus laquelle choisir du coup éè
une très vieux poème raffistolé (edité de toutes les fautes )
par Claire, dimanche 24 janvier 2016, 20:01 (il y a 3228 jours) @ plouf
une très vieux poème raffistolé (edité de toutes les fautes )
par catr, dimanche 24 janvier 2016, 20:05 (il y a 3228 jours) @ Claire