ce qui est impossible à dire

par catr @, lundi 01 février 2016, 00:36 (il y a 3221 jours) @ Claire

«oui mais pour le fantastique j'ai changé de cheval au milieu du gué.»

— non, le texte ne change pas de cheval, le chaval fait un écart..

«et puis je crois que Julien n'a pas tort, on passe d'une perception à de la philo, je vais revoir ça.»

— oui, mais c'est ta façon à toi d'aller chercher un détail (comme un zooming abrupt en plein milieu d'un travelling)
ce que je veux dire c'est que tu nous installes dans une certaine "longueur" puis tu "shiftes" ou bascules, alors il te faut savoir si vraiment tu veux cet effet (mind fuck) ou what ever... ou bien encore découvrir pourquoi tu reproduis ça dans tes textes : c'est sûr que tu cherches quelque chose, et c'est intéressant parce que c'est formel et dans la plastique plutôt que dans l'esthétique. // autre lecture des deux phases du texte : un grand angle de vision/perception dont tu rends une certaine synthèse, et hop, on est au bord d'une analyse qui elle ne se synthétise pas (il y a plein d'affaires dans tes textes !) // ha j'ai un flash : ou mieux encore, c'est un motif actif chez toi : une grande ouverture suivie d'une pénétration, tu ouvres un "champ" perceptif et tu "rentres" dedans : donc appréhender et prendre. reste à trouver le bon "lubrifiant"...

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