la vie dans les plis

par catr @, lundi 15 février 2016, 17:44 (il y a 3206 jours) @ dh

les choses ont une étoffe semblable qui en est la saison, au fondement de tous les airs de famille. cette cohérence surprend par sa posture pareille à l'assurance de certains corps que ne questionne pas le regard, lui marchant à leurs pas ou à leurs tapis. pourtant, il suffit de s'asseoir quelque part pour, déjà, créer une marge où vient croitre une pensée qu'on voit s'approcher en vain de son objet, échouant à le toucher, mais lui communiquant pourtant cette intention, comme la peau rosit lorsqu'on lui mime une caresse.

ici l'auteur parle de lieu comme d'être et d'être comme lieu, lieu-d'être, état réel et profond, habitat habité inscrit dans le sensible, "entre les paumes" et "entre les doigts" et donc dans le vivant senti et ressentit. ce qui ne peut d'ailleurs ÊTRE que par une présence réelle et plus que présente en elle-même ET au monde qui l'entoure. donc faisant corps au réel de Être-Lieu et Lieu-d'Être. in cohérence, et incidemment en résonance, d'où cette assurance comme on la voit et sent dans "certains corps que ne questionne pas le regard" donc passant inaperçu, non-vu, justement parce que faisant corps avec !

tu soulignes ce bout de texte et fustiges, et ce ne peut être que parce que tu n'en possèdes pas l'entendement, et ce, parce que ta présence résiste à la présence, lutte pour elle-même, lutte à elle-même, et contre, donc ne s'inscrit pas en adhérence avec "lieu-d'être" et parmi autres "lieux-d'êtres", en cohérence. c'est d'office que ta lutte importe, et plus que tout, et c'est d'office que tu ne connais pas l'abandon, celui nécessaire à cette sorte de présence "faisant corps avec le réel", entrant dedans, comme y disparaissant.

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