ma déclaration pour Véronique Courjault

par Claire, vendredi 11 mars 2016, 12:31 (il y a 3181 jours) @ d i v

j'ai toujours été frappée par ces plongées empathiques, et l'expression qu'elles prennent.
Ici, ce qui me frappe, c'est la justesse des notes autour de la solitude dans un pays inconnu, du froid, de l'intérieur/extérieur, de l'enfant imaginaire, du fantasme dévorateur, de la tendresse caressante, des superpositions et des échanges d'identité, et du deuil impossible, comme un congélateur interne..tout ça plein d'une tristesse douce.

Déjà, le titre : cet orque, créature qui jaillit de l'eau, mammifère intelligent, donc créature proche et pourtant étrangère, sans langue commune, avec sa petite bouche aux dents pointues, son front et ses yeux d'enfants monstrueux...et puis le noir et blanc, comme une représentation du clivage.

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