l'épreuve
par Claire, vendredi 11 mars 2016, 12:57 (il y a 3181 jours)
on voudrait l’éviter/ surtout à cette enfant tenue à bras/ qui aurait dû rester dans sa chambre/ pleine de jouets/ dans sa vie où les visages se penchaient, radieux/ et qui affronte avec eux cette pente trop dure/ pour les adultes/ qui pleurent en se cachant d’elle.
je m’aperçois que ce poème/ pourrait parler de réfugiés/ mais c’est une toute autre histoire/ l’histoire d’un malheur qui vient de pénétrer/ dans la vie d’une petite fille.
et c’est ainsi que se rejoignent tous nos paysages si on se donne la peine de les peindre.
tous nous avons connu ce noir pas du tout velouté ce noir glaçant
et l’incertitude finale.
tous nous avons maudit la gravité qui nous écrasait et les branches
basses dont l’été a ôté toute vigueur, si sèches, sèches
et le ciel d’un blanc plâtreux.
nous savons que nous ne savons pas comment vivre l’épreuve
l’échange des chagrins qui passent
par les même canaux que l’amour.
Face à l'effroi
par Nom obstant, vendredi 11 mars 2016, 15:29 (il y a 3181 jours) @ Claire
Décrire mieux qu'il m'est possible
Il faudrait tendre un miroir profond et limpide
A ce monde obscurci
Par tant d'aveuglement, de cécité
En partie volontaire - là se situe une lueur grave - pour arrêter la fuite en avant
Vers leurs sales guerres
Où nous finirons tous déchirés, entretués
Si ça continue de ce pas.
Chacun se verrait
Chacun baisserait les yeux
Face aux regards de toutes les victimes tues
Des guerres qui n'ont jamais cessé.
Nous pourrions alors seulement essayer, ensemble
Relevant la tête, avec peine mais avec courage, de nous relever, panser les plaies, nous aimer
Poursuivre la vie terrestre.
Tout le temps avec nous et après nous, ce sont nos enfants qui vivent.
(...)
http://aufildelavie.hautetfort.com/archive/2015/11/18/nt-5718225.html
Face à l'effroi
par dh, vendredi 11 mars 2016, 15:43 (il y a 3181 jours) @ Nom obstant
Face à l'effroi
par Nom obstant, vendredi 11 mars 2016, 16:57 (il y a 3181 jours) @ dh
Aller salut.
Face à l'effroi
par Ecrire, vendredi 11 mars 2016, 22:43 (il y a 3181 jours) @ dh
Cela dit, Kelig ne prétend peut être pas à la littérature.
Face à l'effroi
par Nom obstant, vendredi 11 mars 2016, 22:51 (il y a 3181 jours) @ Ecrire
Ecrivant, c'est tout ! Et c'est pas forcément moins. Ou alors qu'on le prouve.
Flaubert, un des fleurons, me laisse de marbre.
Proust m'ennuie profondément, ne me cause pas un mot.
Deux exemples choisis pour être sufisamment explicite je pense.
Les troubadours c'était de littérature ? Ou pas.
Après j'aimerais bien qu'on me détaille le soit-disant "faible" plutôt que de l'asséner sans rien.
Manifestement c'est pas la peine d'escompter quoi que ce soit, de l'un ou d'un autre.
Pour moi ces commentaires sur mon texte valent zéro.
Il n'a pas été bien lu, avec l'attention qu'il mérite. Je sais quand, comment, pourquoi je l'ai écrit. Comment les mots à l'intérieur sont pesés, choisis, mesurés, en regard de la réalité. Voila. Ce n'est pas un texte de 5ème les bigleux. C'est bien plus profond, et avancé en âge, sous l'apparente simplicité de l'expression. Que des regards qui lisent de façon superficielle passent à côté, pas mon problème. Normalement ça remue les tripes... L'indifférence, ou du moins celle de façade - plutôt d'ailleurs, face à tel ou telle chose est souvent révélateur de chacun(e).
Mais bref. Le fait est que je ne suis dans aucun cercle ! D'ailleurs délivre et cercle ça ne colle pas.
Antoine croise une jolie fille
par Ecrire, samedi 12 mars 2016, 06:03 (il y a 3180 jours) @ Nom obstant
Il s'est fait du bien. C'est là l'essentiel.
Il tentera peut être de prolonger le plaisir en se vantant auprès de ses potes d'avoir séduit et possèdé cette beauté. Certains l'en féliciteront. D'autres feront semblant de le croire, par gentillesse. Cela lui fera de nouveau du bien, sans nuire à personne.
Dans la réalité, la jolie fille l'a croisé sans même lui accorder un regard. Qu'importe. Cette femelle ne le méritait pas.
Antoine croise une jolie fille
par Nom obstant, samedi 12 mars 2016, 07:01 (il y a 3180 jours) @ Ecrire
C'est parlant, ça dit des choses importantes en toute simplicité.
Bon petit texte je trouve. Ca donne matière à penser.
Sur le mode, Antoine est un imbécile.
On ne lui souhaite pas d'être heureux, en suivant cette voie il ne le mérite pas non - par ce terme à la conclusion et le développement de la personne-allitée au milieu.
Corr.
par Nom obstant, samedi 12 mars 2016, 09:09 (il y a 3180 jours) @ Nom obstant
ça suggère
et à la place de "est", est peut-être
Antoine croise une jolie fille
par Ecrire, samedi 12 mars 2016, 16:16 (il y a 3180 jours) @ Nom obstant
Antoine croise une jolie fille
par Nom obstant, samedi 12 mars 2016, 17:46 (il y a 3180 jours) @ Ecrire
Belle réussite d'exercice de style en tous cas
par Nom obstant, samedi 12 mars 2016, 09:14 (il y a 3180 jours) @ Ecrire
- pas de texte -
Face à l'effroi
par Écrire, samedi 12 mars 2016, 22:52 (il y a 3180 jours) @ Nom obstant
Flaubert et Proust - statut d'immortels imposé : non merci brazh !
par Nom obstant, dimanche 13 mars 2016, 08:01 (il y a 3179 jours) @ Écrire
Ils se sont hissés au rang d'immortel : purée, carrément... Vrai qu'il y a un gros travail* du lourd, là - dans la construction de leur oeuvre, aussi. Mais c'est une opinion plus pesante - des tonnes d'ivoire - celle-là, mais mille hélas certes ô combien justifiable par le fait que
on les y a bien aidés à se légitimer.
Qui ? La Bourgeoisie, la Bourgeoisie lettrée, le Parisianisme qui dirige la Culture, sous toutes ses formes apparemment diverses et variées et bouillonnantes à composante multiple de débats contradictoires contrastés - sigh, sigh, sigh. Celle-ci prétendant à l'universalité, insuportable outrecuidance. Et insupportée d'ailleurs : rejetée, éjectée : aux oubliettes ! Pour ma part, et celle d'innombrables. Qui plus est j'argumente... (Cf. destruction du mythe de l'immonde Voltaire ô l'horreur.)
Ce de quoi traite leurs oeuvres, ceux à qui elles s'adressent, ceux pour qui elle sont écrites, avec le style idoine, uniquement adressée à leur milieu restreint et étroit, cette caste, cette classe aisée, ces cercles, vivant dans le confort matériel donné du fait de leur naissance sans nécessité de ce que vivent l'immense majorité des gens, et pour ceux qui s'y rallient la plupart du temps à reculons en se forçant, car on les y pousse ! Allez les bestiaux, les ploucs, les gueux, les illettrés, de tous pays, - et aussi les titis, les gavroches, les beurs, les lascars - goûtez notre Belle Culture, prenez modèle ! Soyez complexés, surtout, honteux, aussi. Oubliez vos terres, vos langues, vos cultures, vos arrières cultures - non pas arriérées ! Ni sommaires - vos histoires, prenez les nôtres, policées compliquée trafiquée et affrétées en menu fretin à ingurgiter, à vous travailler les tréfonds. Ainsi vous n'aurez plus rien, que le désir de nous ressembler, de gravir, d'accéder, et nous, vous auront, nous aurons vos têtes ! Et vos corps. Cf. la machination du mécanisme de l'arrivisme dans Le père Goriot. Triés sur le volet de vos fenêtres brisées, quelques-uns porteront haut nos valeurs hautes, et apporteront légitimité en vous taisant vous écrasant d'avantage - tels des mégots ! - la plupart restant sur carreau en bas - de la Pyramide en verre du L'Ouvre enclos. Affaires de pillages orchestrés, butins amassés de guerres en guerres. (Digression quelque peu là, certes, mais dégraissage du gras des gros, attaque à l'os versus lavage de cerveaux & formatage à dessein d'intégration à la construction de Société Monpoly.)
La grande majorité du monde ne se sent sur le fond - tout comme sur la forme - nullement concernée, ça ne leur cause en rien, ça ne peut même j'ajoute, les toucher un iota... Car il n'y a zéro correspondance.
C'est la différence - essentielle - avec l'oeuvre de Maupassant, notamment, ou encore Stendhal (La rouge et le noir) - deux autres exemples sciemment choisis (choix qui montre suffisamment clairement, je pense, que je ne suis pas idéologique dans mon point de vue, tout au moins pas systématique loin s'en faut !)
Non elle n'est pas mince ! Un fossé, un gouffre, un cratère, une Muraille surtout ! Sépare n'importe quel écrivant de ces Ecrivains statufié dans la Marbre de la Cathédrale érigée par Goncourts et gonds sorts. Et c'est heureux !
* réf. etc.
L'opinion se discute. Le fait demeure.
par Ecrire, dimanche 13 mars 2016, 11:03 (il y a 3179 jours) @ Nom obstant
Hors sujet, mais rafraîchissant : un petit séjour récréatif chez les Bourgeois, soucieux de défendre les petits lapins du bois de Boulogne.
"Le Conseil de Paris a voté, en décembre, la création en lisière du bois de Boulogne d’un «centre d’hébergement d’urgence provisoire pour personnes sans abri, migrants ou non», d'une capacité de 200 personnes. Les riverains en colère se réunissent."
http://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/colere-dans-le-16eme
L'opinion se discute. Le fait demeure.
par julien, dimanche 13 mars 2016, 11:19 (il y a 3179 jours) @ Ecrire
Standing
par Ecrire, dimanche 13 mars 2016, 12:33 (il y a 3179 jours) @ julien
Standing
par julien, dimanche 13 mars 2016, 12:54 (il y a 3179 jours) @ Ecrire
Ceci dit, je crois que tu te fais des idées quant à mon mode de vie et mon lieu d'habitation.
Standing
par Ecrire, dimanche 13 mars 2016, 14:09 (il y a 3179 jours) @ julien
Objection votre honneur (sans vouloir vous froisser) : petit détail sans intérêt
par Nom obstant, dimanche 13 mars 2016, 11:25 (il y a 3179 jours) @ Ecrire
Je n'ai rien agité face à ce détail qui compte pour du beurre.
Et puis mes mains sont ouvertes,
enfin je ne suis pas frénétique.
se faire du bien
par Ecrire, dimanche 13 mars 2016, 12:12 (il y a 3179 jours) @ Nom obstant
se faire du bien
par Nom obstant, dimanche 13 mars 2016, 12:37 (il y a 3179 jours) @ Ecrire
Mais comment le dire plus ? Puisque ce qui est clairement écrit n'est pas correctement lu.
se faire du bien
par Écrire, dimanche 13 mars 2016, 12:41 (il y a 3179 jours) @ Nom obstant
se faire du bien
par Nom obstant, dimanche 13 mars 2016, 12:43 (il y a 3179 jours) @ Écrire
A ce propos il parait que pécher ça signifirait tout bonnement manquer sa cible. Etonnant, non ?
A la myrtille
par Nom obstant, dimanche 13 mars 2016, 13:34 (il y a 3179 jours) @ Nom obstant
Qui me cherche me trouve aussi.
Mais quand ça va pas je suis pour trouver la paix des braves...
Toujours ouvert pour enterrer une hâche de guéguerre inutile.
A la myrtille
par Florian, dimanche 13 mars 2016, 16:11 (il y a 3179 jours) @ Nom obstant
A la myrtille
par Nom obstant, dimanche 13 mars 2016, 18:35 (il y a 3179 jours) @ Florian
A+. :-)
Face à l'effroi
par Claire, vendredi 11 mars 2016, 17:46 (il y a 3181 jours) @ Nom obstant
Décrire mieux qu'il m'est possible
Il faudrait tendre un miroir profond et limpide
A ce monde obscurci
c'est beau.
c'est la fin qui ne va pas, bons sentiments, adjurations.
les adjurations ça ne marche pas, c'est pour ça que la fin du poème ne fonctionne pas non plus.
Face à l'effroi
par Nom obstant, vendredi 11 mars 2016, 19:17 (il y a 3181 jours) @ Claire
Moi la fin me va très bien. C'est ce que je pense profondément. Je sais tout ce que texte contient et sous-tend. Je pourrais le développer à l'infini maille par maille.
Alors explicite s'il-te-plait ce que tu entends les "bons sentiments" là, précise quoi, approfondis, que je puisse voir de quoi il en retourne.
C'est trop facile sinon.
Face à l'effroi
par Claire, vendredi 11 mars 2016, 19:28 (il y a 3181 jours) @ Nom obstant
et les bons sentiments c'est :
Nous pourrions alors seulement essayer, ensemble
Relevant la tête, avec peine mais avec courage, de nous relever, panser les plaies, nous aimer
Face à l'effroi
par Nom obstant, vendredi 11 mars 2016, 19:30 (il y a 3181 jours) @ Claire
Oui, pourquoi pas, si tu veux.
De toutes les façons, chacun(e) est avec et face à soi-même.
C'est ta lecture personnelle.
Mais oui, pour moi il est indéniable qu'il y a responsabilité individuelle et collective, relative à chaque être, sa "place" au sein, à ce que le monde est, là, présentement. Et c'est présent dans le message oui
Face à l'effroi
par Claire, vendredi 11 mars 2016, 19:34 (il y a 3181 jours) @ Nom obstant
Face à l'effroi
par Nom obstant, vendredi 11 mars 2016, 19:35 (il y a 3181 jours) @ Claire
Face à l'effroi
par Nom obstant, vendredi 11 mars 2016, 19:39 (il y a 3181 jours) @ Nom obstant
Je suis contre aussi le fait que le poésie soit interdite de dénoncer l'inhumanisme.
Pour moi la poésie est porteuse d'énergie et de messsages, quelle qu'elle soit d'ailleurs, elle l'est toujours.
Face à l'effroi
par Claire, vendredi 11 mars 2016, 19:50 (il y a 3181 jours) @ Nom obstant
bon dieu, tu le vois pas que c'est mauvais, là, la fin de ton poème ? c'est ça qui me sidère chez toi : tu peux écrire des trucs superbes d'inventivité, et des trucs complètement sirupeux et rabâchés, et on dirait que tu ne fais pas la différence.
Face à l'effroi
par Nom obstant, vendredi 11 mars 2016, 19:51 (il y a 3181 jours) @ Claire
Tu sais, tu n'as pas la lecture infuse, personne ne l'a.
Face à l'effroi
par Claire, vendredi 11 mars 2016, 19:52 (il y a 3181 jours) @ Nom obstant
Face à l'effroi
par Nom obstant, vendredi 11 mars 2016, 19:56 (il y a 3181 jours) @ Claire
Pour la forme, sâche que je me fous de l'élite qu'elle soit poétique où autre : je souhaite être lisaible y compris par les enfants, de 5ème aussi tiens.
Face à l'effroi
par Claire, vendredi 11 mars 2016, 20:12 (il y a 3181 jours) @ Nom obstant
Face à l'effroi
par Nom obstant, vendredi 11 mars 2016, 20:18 (il y a 3181 jours) @ Claire
Mais continue d'asséner sans développer ni argumenter.
Tu ne peux faire différemment je pense... C'est là le souci ! Le tien.
Précision nécessaire
par Nom obstant, vendredi 11 mars 2016, 20:38 (il y a 3181 jours) @ Nom obstant
Précision nécessaire
par Claire, samedi 12 mars 2016, 21:03 (il y a 3180 jours) @ Nom obstant
mais simplement, cela ne doit pas te rendre inaudible les critiques justifiées, tu ne dois pas les rapporter systématiquement à une identité que les autres ne comprendraient pas, mépriseraient. Par exemple je crois que "panser les plaies" est une expression rabâchée.
et je regrette d'être partie dans ce débat plein d'incompréhensions plutôt que de te remercier de l'écho juste que tu apportais à mon poème.
Précision nécessaire
par Nom obstant, samedi 12 mars 2016, 22:13 (il y a 3180 jours) @ Claire
Retenons que oui, c'était en écho.
Pour le reste, désolé mais non, non et non (tu n'as rien justifié du tout bon sang, tout comme denis, depuis le début. Là tu as pris - enfin (trop tard !) - un exemple en précisant, je crois que.) Reste sur ce que tu en penses mais restons-en là stp (ça m'a déjà pris trop d'énergie, ouf ! Probablement inutilement...)
Il n'y a même pas eu débat d'ailleurs, justement Bref... Stop.
Déjà dit et re-dit et montré à tout bout de champs, je ne suis *jamais* systématique, ni ne prend rien de façon systématique.
Par contre je ne peux lire que ce qui est écrit, pas plus, ni moins (et là, c'était.. le néant.)
Marre de devoir repréciser les bases.
Fil terminé me concernant.
A la prochaine.
Face à l'effroi
par Nom obstant, vendredi 11 mars 2016, 19:58 (il y a 3181 jours) @ Claire
Face à l'effroi
par Nom obstant, vendredi 11 mars 2016, 20:23 (il y a 3181 jours) @ Claire
Lol
Face à l'effroi
par Lectrice :)), samedi 12 mars 2016, 03:26 (il y a 3180 jours) @ Nom obstant
Je viens glisser mon grain de sel :))
Pour moi, c'est surtout ta dernière phrase qui pose "problème"
"Tout le temps avec nous et après nous, ce sont nos enfants qui vivent."
Une telle phrase ne peut servir de conclusion ou de final. Elle appelle une suite
Tu abordes des thèmes énormes, des thèmes philosophiques. Et tout ça en 17 quart ou/et demi-lignes. C'est irréalisable Kelig !
Rien qu'avec le mot "miroir" moi, je t'écris un livre :)) :)) :))
Ou alors, lances-toi dans les aphorismes :)) Un aphorisme réussi est une pensée universelle.
Exemples d'aphorismes réussi :))
Exige beaucoup de toi-même et attends peu des autres. Ainsi beaucoup d'ennuis te seront épargnés.
Fucius :)) :)) :))
La plus grande liberté naît de la plus grande rigueur
Paul Valéry
Liberté implique responsabilité ; c'est là pourquoi la plupart des hommes la redoutent.
George Bernard Shaw ;
Il te faut -enfin ! si tu le veux :))- apprendre aussi à apprivoiser ton côté idéaliste :))
"Nous pourrions alors seulement essayer, ensemble"
Kelig, déjà tu sais que tu ne pourras pas compter sur moi :)) :)) :)) je suis née fâchée avec le travail :))
Sinon, le style, tout du long, dégage une belle puissance. Rien que ton entrée en matière donne envie d'en lire davantage
"Ah que n'ai-je la force d'écrire d'avantage
Décrire mieux qu'il m'est possible"
Rien que cette idée là peut être déjà continuée, développée :))
A + Kelig :))
Face à l'effroi
par Nom obstant, samedi 12 mars 2016, 06:53 (il y a 3180 jours) @ Lectrice :))
Au moins ton grain de sel a du goût. Il est caractérisé par l'intelligence - capacité à lire entre les lignes, sans à priori.
Sauce roquefort, on peut causer, j'apprécie Lectrice ton commentaire, comme cela arrive souvent.
(Apprécier, au sens où Isidore D. le laisse entendre à penser dans Poésies.)
A propos, j''avais proposé ici une émission de radio sur la poésie d'Amérique Latine réalisée à Marseille :
http://aufildelavie.hautetfort.com/archive/2015/12/21/emission-free-poetry-radio-galere-theme-poesie-d-amerique-la-5734054.html
Une belle et riche émission ! Pas un commentaire. No comment. Il y a fossés sur délivre, d'énormes fosssés ! Et beaucoup de fermetures - sans éclair au pantalon. Alors oui, comme tu dis par Fucius ! On fait avec, ma foi.
Celle de Valéry me va ausssi, je prends, tout comme celle de Shaw - évidemment.
Les "poèmes" de l'auteur que j'avais lus et gauchement (bis) commentés c'est Laurent Bouisset qui me l'avait proposé (au dernier moment). Je n'avais pas eu le temps de préparer... Intervention moyenne de ma part je sais. Ca tambourinait sous ma petite caboche boum boum.
Mais, en substance, on peut y entendre ce en quoi j'aspire, quand j'écris dans ce style d'écriture ce genre d'écrit.
Le travail, chère Lectrice, je t'ai déjà dit ce que j'en pensais.
Travail signifie torture à la racine : je suis moi-même contre évidemment.
Lire entre les lignes, ce que tu sais faire.
L'entrée en matière, justement, éclaire la suite, jusqu'à la fin, la non conclusion.
Oui ça pose problème(s), gravement même.
Non il n'y a pas de final possible : c'est en cours.
Bref, tu as très bien tout saisi, manifestement. Bravo.
Et même s'il ne te convient pas - je ne sais pas, si c'est pour me faire causer, ou bien - au moins tu l'as bien lu ! Suivez mes regard, hem !
Au(x) plaisir(s) ! Lectrice :-)
Ps : tu as le droit de commenter sur mon blog hein je rigolais ;)
(il faut que j'arrête la cigarette/café : prochain défi en cours. O mon coeur)
Aphorisme de mon cru pour Lectrice :))
par Nom obstant, samedi 12 mars 2016, 08:20 (il y a 3180 jours) @ Nom obstant
Ca arrive sois zen
par Le forgeron, samedi 12 mars 2016, 08:26 (il y a 3180 jours) @ Nom obstant
Aphorisme de mon cru pour Lectrice :))
par Lectrice :)) :)), samedi 12 mars 2016, 13:47 (il y a 3180 jours) @ Nom obstant
C'est un trait d'esprit perso :))
Il est même à l'opposé des traits d'esprit de Ecrire :)) pour ne citer que Lui :))
Merci mes Muses :)) :)) :))
Aphorisme de mon cru pour Lectrice :))
par Nom obstant, dimanche 13 mars 2016, 09:07 (il y a 3179 jours) @ Lectrice :)) :))
Inventaire :))
par Lectrice :)), dimanche 13 mars 2016, 10:51 (il y a 3179 jours) @ Nom obstant
Un aphorisme est une pensée qui s'adresse à tout le monde
Un trait d'esprit ( ou mot d'esprit :)) est ciblé. Il s'adresse à une seule personne et peut (se doit :)) d'être prononcé ou écrit en public :))
Mot d'esprit
Lorsqu'il y a peu de temps, je me suis adressée à Denis, en lui disant "BUT" c'est parce que je sais que Denis déteste le monde des footeux :))
Mon mot d'esprit - BUT donc :))- est émis ironiquement, sarcastiquement et sympathiquement :))
Les traits d'esprits sont, dans la très grande majorité, une caractéristique de l'écriture masculine. GGGGGRRRRR :)) :)) :))
Passons à l'élite de Delivre : Florilège de Môssieur Ecrire :))
Au sujet De Paul Valéry, Ecrire répond à Denis
"L'auteur est soutenu par la cnl poésie ?"
Inutile que je développe Kelig n'est-ce pas :))
Denis "et je vous emmerde tous."
Réponse de Ecrire: "Au moins, tu respectes l'égalité."
Ecrire s'adressant à votre copine :))
"Ce printemps sera spécial. En plus des hirondelles, nous reverrons Catrine.
À bientôt !"
Et la merveille des merveilles :))
Ecrire parlant de ta multitude d' interventions Kelig :))
Sa posture (il parle de Denis:)) est aux antipodes de Kelig, dont la "sensibilité sociale et ethnoculturelle", aussi volubile qu'envahissante, aboutit constamment à aplatir l'art comme une crêpe sous un rouleau compresseur.
Le dernier trait d'esprit sur Delivre nous vient de Julien :))
"Sinon ça n'est pas de la poésie, mais le mode d'emploi d'un appareil électro-ménager."
Toutes les formulations d'aphorismes et traits ou mots d'esprit, c'est de la poésie pure :))
Et pour conclure
BRAVO à toi Kelig lorsque dans un com' tu as parlé d'éclair pour les traits d'esprit de Ecrire :))
On n'aurait pu trouver mieux que ton "Tels des éclairs" pour métaphorer les traits ou mots d'esprit car leur spécificité est justement qu'ils surgissent du ciboulot tels des éclairs :))
Belle journée à que les Artistes :))
Merveille des merveilles ? Regarde voir un peu
par Nom obstant, dimanche 13 mars 2016, 11:18 (il y a 3179 jours) @ Lectrice :))
Quoi qu'il en soit, pas de rouleau compresseur.
Le rouleau, c'est pour la pâte à tarte ! A la crème par exemple.
Le rouleau compresseur, c'est pour tasser un champ, ou pour une route !
Bref, on n'aplatit pas une crêpe !
On peut se retrouver aplati comme une crêpe, à la rigueur.
Donc, ça colle pas.
Pour le coup, ce n'était pas un éclair il est sans feu celui-ci, tout éteint (le pauvre).
Il eût fallu écrire : ... aplatir l'art sous un rouleau compresseur le réduisant à une crêpe (ou à l'épaisseur d'une crêpe).
Un truc du genre.
Mais bon, les crêpes ayant bon goût, ça n'aurait pas été terrible non plus au fond comme à la forme...
(j'avais mis mon poème à la suite en complément voila)
par Nom obstant, samedi 12 mars 2016, 08:32 (il y a 3180 jours) @ Nom obstant
- pas de texte -
nous savons que nous ne savons pas comment vivre l’épreuve
par d i v, samedi 12 mars 2016, 14:00 (il y a 3180 jours) @ Claire
NOUS SAVONS QUE NOUS NE SAVONS PAS COMMENT VIVRE L'EPREUVE
/ ce matin / j’ai failli faire exploser mon corps / alors j’ai menti / sur presque tout / là / où tu n’appuies pas / vraiment / là où c’est doux au touché / là où le soleil / ne rentre pas / vraiment / regarde dans ce sens là / je suis en morceaux / j’arrête la peau de se suivre / la peau n’est qu’une enveloppe / une somme de trois / 13 millimètres / je suis atteinte / comme eux / du trouble de la solitude profonde / je longe des murs / pour oublier / je couche des mots / j’attends la chute / j’ai fabriqué une sorte de phare / pour que des bateaux s’échoue / je me cogne / je suis trop près de moi / j’ai explosé mon corps / j’ai pensé dans ma tête / à toute la nudité de l’homme / sans le savoir / l’écriture me bouffe / je suis noyée / il n’y a que des départs / il n’y plus d’arrivé / muscle ton cri / si tu veux être lu / phrases déchirées / dans les mêmes murs / l’Art n’est pas l’artiste / qu’est-ce que tu fous / dans mon corps / pauvre étoile perdu / pauvre concept / du chien je garderai la dent / autour du cou / pour ne plus rien combattre / je suis toujours abîmée / fatiguée d’être et déçue / d’où cette faculté de vivre encore / c’est programmé / car tout est programmé / j’ai appris que la mémoire / revient par endroit / quand ça pue / l’autopsie du chien sans la dent / j’ai senti / que j’avais mal / quand nous étions heureux / le bonheur ne doit pas durer / pas prendre corps / laisse-moi te dire / l’envers des choses / car il n’y a plus d’endroit possible / pour être heureux / où vas-tu / je n’ai plus aucun contrôle / mais un rythme mais un corps / et de la vitesse / je marche sur un fil / je n’ai plus de jambes / je n’ai plus pieds / de toute façon le bonheur c’est une espèce d’égo / mal contrôlée / par l’homme anéanti / machine à merde / tu t’es vu la tête en bas / triomphant la bête / je vais me débrancher / les écrans me bouffe la tête / la langue la voix / cette mauvaise amplitude / je vais au fond / pourtant j’aurai aimer te dire / te parler / du trouble de la solitude profonde / 13 millimètres / sans le savoir / j’ai explosé mon corps /
.
nous savons que nous ne savons pas comment vivre l’épreuve
par Lectrice :)), samedi 12 mars 2016, 14:26 (il y a 3180 jours) @ d i v
Mais :))
Laissé traîner un confféti Divou, po bien :)) :)) :))
"pour que des bateaux s’échoue "
Clin d'œil complice à que les Artistes :))
nous savons que nous ne savons pas comment vivre l’épreuve
par Claire, samedi 12 mars 2016, 21:15 (il y a 3180 jours) @ d i v