la grande santé

non non, il n'a pas tort, je trouve qu'il n'a pas tort. tu es rendu à ce travail depuis un bon bout de temps, mais tu y résistes ; quelque chose d'une nostalgie (que tu aurais décidé impérieuse) te gouverne semble-t-il, seulement, ce n'est plus valide pour ton écriture maintenant. ton écriture a besoin que tu la nudifies et ce besoin est impérieux.


ce qui est vraiment curieux c'est qu'il y a dix ou même cinq ans, ton écriture s'approchait réellement d'une nudification ;
possiblement il s'est produit quelque chose qui a pour effet de recouvrir ou effet de recouvrement.
pourtant qu'il faut recouvrer... peut-être..?




(pardon si j'approche trop proche)

non, la plupart du temps je trouve beau ce que tu écris.

Ma première réaction a été de me dire : Pierre Le Pillouer engage Denis à écrire comme Pierre Le Pillouer (et tout le courant minimaliste qui lui ressemble)...quel idiot !
Après j'ai relu ton poème et je me suis dit que tu lui avais peut-être tendu une sorte de piège, en en rajoutant dans la porcelaine, les bois laqués, les rêves et les mains bleues, les salamandres...sans compter le côté assez lourd de la première strophe. Un peu comme si dans ton combat contre ces gens que tu n'aimes pas, tu en arrivais à exagérer certains traits de ta propre écriture, et du coup à perdre une vraie justesse.


L'écriture ne doit pas chercher à plaire au lecteur, mais ne dopit pas chercher non plus à lui déplaire pour prouver quelque chose.


(enfin, c'est que des impressions perso).