Je suis Marie, je suis morte

par Claire, jeudi 24 mars 2016, 19:29 (il y a 3168 jours) @ d i v

là je vois comme la superposition en transparence d'un corps amoureux et d'un corps en putréfaction, du monde des vivants et du monde effrayant et/ou merveilleux des morts.
la voix, nostalgique, attentive, tendre, donne à la morte une place particulière, proche et lointaine, décalée. Comme si elle avait encore une mission, de protection ou de présence peut-être, qui lui interdise d'admettre sa disparition totale : "il faut tenir, tenir encore".

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