retour de petit prince
Chuchotement de petit prince comptine
à l'oreille enfantine
abandonnée au sommeil d'Etrelles
résurgence de la voix d'autrefois enfouie
à la source du temps
sous les pierres de mousse
malgré le mauvais conte à dormir
d'illusions
j'ai retrouvé au lit des songes en blé
chevauchés en friche
marchand de sable ocre la compagnie luciole
à petits pas grandi avec des épines
au cœur s’errêve l'antilope d’Afrique
la nuit au ciel étincelle au miroir
dune du désert au feu d’étoile
éteinte en cendres intimes
sur des sables infimes
à la traversée des années
à perte de vie filante
transpirent les pierres
sous les prières en croire
oh dis colorie-toi au visage
un petit prince sauvage
aux images apaches
détourne-toi du jardin suspendu
fleuri aux essences de kerguelven
tombé en crue, disparu pour toujours
renaissant un printemps
recueille une feuille d’amitié
prise de la graine des plantes savanes
et toutes les couleurs
aux terrains vagues de vers
où les sourires souris
courent dans l'herbe vert
quand il grimpe à la tige du sol
de la mine perlée de rouge
à l'épine de vie
où respire la caresse blonde
du vent du monde
des pétales fragiles coulent les gouttes de puits
à l’intérieur dore le pollen de flous rires
au nectar des souvenirs et s’essaime l’abeille
à la rose de nos fleurs de peau
à l'oreille enfantine
abandonnée au sommeil d'Etrelles
résurgence de la voix d'autrefois enfouie
à la source du temps
sous les pierres de mousse
malgré le mauvais conte à dormir
d'illusions
j'ai retrouvé au lit des songes en blé
chevauchés en friche
marchand de sable ocre la compagnie luciole
à petits pas grandi avec des épines
au cœur s’errêve l'antilope d’Afrique
la nuit au ciel étincelle au miroir
dune du désert au feu d’étoile
éteinte en cendres intimes
sur des sables infimes
à la traversée des années
à perte de vie filante
transpirent les pierres
sous les prières en croire
oh dis colorie-toi au visage
un petit prince sauvage
aux images apaches
détourne-toi du jardin suspendu
fleuri aux essences de kerguelven
tombé en crue, disparu pour toujours
renaissant un printemps
recueille une feuille d’amitié
prise de la graine des plantes savanes
et toutes les couleurs
aux terrains vagues de vers
où les sourires souris
courent dans l'herbe vert
quand il grimpe à la tige du sol
de la mine perlée de rouge
à l'épine de vie
où respire la caresse blonde
du vent du monde
des pétales fragiles coulent les gouttes de puits
à l’intérieur dore le pollen de flous rires
au nectar des souvenirs et s’essaime l’abeille
à la rose de nos fleurs de peau