en remord
Nous avions passé quelques-uns de ses caps ensemble, cruciaux, qui avaient nécessité une présence et une énergie considérable, puisée dans mes derniers retranchement. A présent j'étais retourné comme de la terre inutile, à l'état de paysannerie dans la ville, plein de bruits parasites et de silences coupants. A l'arrière des champs de bataille, les dégâts étaient considérables, en interne. Je me retrouvais tel singe en hiver un soir en bas de l'escalier de la butte, il faisait froid, glacial et nuit. Un clochard gisait sur un banc de pierre, les mains gonflées et mauves. Je m'approchais pour le secourir, me sentant incroyablement fautif de je ne sais quel mauvais acte. Je craignais qu'il ne meure sur place je me sentais responsable. Je désirais lui venir en aide. Je me demandais aussi si c'était une épreuve à passer, aussi fou que cela semble, je pensais à une mise en scène. Soudain, un inconnu hurla d'une voix tonitruante et se précipita au bas de l'escalier. Il croyait fort que je cherchais à faire les poches du mourant et voulait me broyer le corps. Je lui expliquais que non pas du tout. Il était ivre lui aussi, et semblait lui-même dans la cloche. Il se mit à hurler sur le clochard. Je tentais de le calmer. Finalement nous avons appelé les pompiers, qui sont venus à la rescousse du pauvre homme. Je pensais qu'il allait mourir, mais je l'ai revu avec surprise il y a quelques semaines. C'est heureux. Depuis je parle souvent avec lui, il est toujours à la même place. Et c'est vrai qu'il est brave, cet homme-là, elle n'avait pas chaque fois tort.Fil complet: