Roseau d'oz
Par ces temps de crise avérée, il ne fait pas trop bon dépenser la matière grise. Que de cerises gâtées sur le gâteau aux olives. Les bourrasques vous font voler dans le décor tout germe de pensée éclose. En moins de temps qu'il n'en faut pour le pire, on se retrouve la tête couverte de papier journal à l'encre débile. Peu de fruit bourgeonne aux branches ramies, tout part se diluer dans les non-sens d'être ambiants rire en coin de colimaçone. Pour protéger sous l'écorce, j'emmagasine la sève de vie tant que survivent les graines d'arbricots, à nourrir par les racines en iboga sous les caresses en soleil de sa peau prune. Et plisse à la ligne qui se brise, en baise de douces braises à ses lèvres généreuses.