Les nuits bouteilles
mon dernier rap.
https://soundcloud.com/pierre-anselmet/les-nuits-bouteilles
encore une fois ton corps nu foire
s’éreinte blasé
tandis que tu colories ton foie
de mille teintes maltées
de cent destins ratés d’une poignée d’anges
à convoquer à chaque convulsion
ou songe ravalé
quand le sombre opère
quand le fond de ta colère
se fout de tes galères de tes airs de poète triste
non je te parle d’un état qui n’appelle aucune joie
aucune satisfaction que celle de boire à l’infini
que l’instant ne finisse plus
et fige les heures que ne s’imiscent plus
dans nos plumes visibles un cynisme cru
et l’idée de mort
les idées d’abord
désirer c’est dur
hériter d’un corps
c’est signer à vie
c’est river sa voix
à des notes impures
c’est rire et crever
quand les êtres s’insultent
quand les pertes nous tuent
tu bois comme on se donne la mort
en en retirant le prix
par dignité ou par mépris
pour soi bien souvent le mépris
vouloir est une épreuve
croire est un caprice
mécroire un lendemain de cuite
une agilité sans but
une shoa déguisée
en chemins de l’oubli
un même shéma étiré
jusqu’aux sources de l’outrage
peu importe l’ouvrage peu importe l’idée
tout s’importe mieux emballé
dans un carcan réducteur
même si séducteur tu restes
un blessé du coeur
cette belle fureur est un appel à la violence nue
à la conscience crue
à la confiance pure
constamment nos constantes chutent
respirer nous rend malades comme des chiens
et si tu têtes ainsi
la bouche tordue
ta teille de mauvais vin
c’est pour retrouver ta place
au creux des doux bras maternels
nous connaissons tous deux le deal
l’accord tacite
entre la carne taciturne
et un coeur qui rebondit
entre le gras des habitudes
et la peur grattée à l’os
devenant dite
devenant vive
devenant triste
devenant crime
devenant lit
devenant cri
devenant creux
devenant glace
devenant garce et traces
de came détresse au calme
de la crasse aux larmes
voici nos armes face au mal
un air grave des blagues de cul
un art fragile des râles de plus
pour nourrir nos âmes ivres mortes
nos sales habitudes
nos âmes ont la vie dure
avec la corde au cou
tu parles beaucoup mais dis très peu
ton ire est feu sur livre fou
tes lèvres flottent sur lit de foi
nos failles s’effacent quand vient le jour
la bouteille est finie
la vie reprend son cours
https://soundcloud.com/pierre-anselmet/les-nuits-bouteilles
encore une fois ton corps nu foire
s’éreinte blasé
tandis que tu colories ton foie
de mille teintes maltées
de cent destins ratés d’une poignée d’anges
à convoquer à chaque convulsion
ou songe ravalé
quand le sombre opère
quand le fond de ta colère
se fout de tes galères de tes airs de poète triste
non je te parle d’un état qui n’appelle aucune joie
aucune satisfaction que celle de boire à l’infini
que l’instant ne finisse plus
et fige les heures que ne s’imiscent plus
dans nos plumes visibles un cynisme cru
et l’idée de mort
les idées d’abord
désirer c’est dur
hériter d’un corps
c’est signer à vie
c’est river sa voix
à des notes impures
c’est rire et crever
quand les êtres s’insultent
quand les pertes nous tuent
tu bois comme on se donne la mort
en en retirant le prix
par dignité ou par mépris
pour soi bien souvent le mépris
vouloir est une épreuve
croire est un caprice
mécroire un lendemain de cuite
une agilité sans but
une shoa déguisée
en chemins de l’oubli
un même shéma étiré
jusqu’aux sources de l’outrage
peu importe l’ouvrage peu importe l’idée
tout s’importe mieux emballé
dans un carcan réducteur
même si séducteur tu restes
un blessé du coeur
cette belle fureur est un appel à la violence nue
à la conscience crue
à la confiance pure
constamment nos constantes chutent
respirer nous rend malades comme des chiens
et si tu têtes ainsi
la bouche tordue
ta teille de mauvais vin
c’est pour retrouver ta place
au creux des doux bras maternels
nous connaissons tous deux le deal
l’accord tacite
entre la carne taciturne
et un coeur qui rebondit
entre le gras des habitudes
et la peur grattée à l’os
devenant dite
devenant vive
devenant triste
devenant crime
devenant lit
devenant cri
devenant creux
devenant glace
devenant garce et traces
de came détresse au calme
de la crasse aux larmes
voici nos armes face au mal
un air grave des blagues de cul
un art fragile des râles de plus
pour nourrir nos âmes ivres mortes
nos sales habitudes
nos âmes ont la vie dure
avec la corde au cou
tu parles beaucoup mais dis très peu
ton ire est feu sur livre fou
tes lèvres flottent sur lit de foi
nos failles s’effacent quand vient le jour
la bouteille est finie
la vie reprend son cours