Ce n'est pas le hasard qui écrit le texte
Au Club, la dame, les yeux brillant, demande au monsieur, ce qu’ils feront après ?
On devrait aller au cirque pour sa sueur et sa sincérité, avait dit un jour, un animateur à la télé.
Dans la voix et le sourire de la dame vivent aujourd’hui encore tant de voyages inachevés.
Le couple parle de philosophie autour d’un verre. Là-bas, dans la prairie, un cheval s’ébroue. Sa verge est longue, molle et épaisse.
Dieu est-il croyant ? dit le monsieur.
Sous la voûte de mes jambes, il y a une cloche que vous faites sonner. Un son effroyable se répand dans vos mains.
Il est plus réconfortant de rêver à ce qui est possible, rétorque la dame. Que ma réalité soit un rêve.
Montagnes, collines, vallons, cavernes, broussailles, se laissent ratisser par une main ravie.
La fluctuation d’un seul doigt peut être créateur d’envie.
Sous l’orage, la dame se rapproche de l’homme qu’elle pense indestructible. Mais quand l’orage s’éloigne, la femme aussi s’éloigne.
Dieu est-il croyant ?
L’homme si attentif à ses souvenirs, peut-il alors se prétendre nihiliste ?
Dans le Club, le Salon des Odeurs remporte beaucoup de succès. Dans le Salon de la Vue, les gens préfèrent éteindre la lumière.
On trouve la Poésie là où on peut. Elle suffit toujours.
Le Salon de l’Imagination est partout. Mais personne jusque là n’est parvenu à le repérer.
Enfin on sait que les roses aussi se fanent chacune à leur manière, tout comme l’espèce humaine.
Dieu n’est pas croyant, marmonne simplement le monsieur.