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ça m'a rappelé quelque chose, de repenser à cette chanson. Il y a trois vers qui m'avaient vraiment frappée :"et rouge est la charrette
que les grands bœufs traînent
entre la nuit et le jour"
en 2003, en vacances au Portugal, je regardais une route et j'ai vu une charrette traînée par deux bœufs. Et c'est l'image qui pour moi est devenue "l'œil" du poème que j'ai écrit à ce moment-là.
Je veux dire que ce qui fait pour moi une des clefs de la poésie, c'est cette rencontre entre ce qu'on porte à l'intérieur et ce qu'on voit au dehors, un choc sublimé par des mots particuliers.
(tout est dans ce "particulier").
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