apocalypse 5
Le ciel a perdu ses couleurs l’enseigne branleDans la tempête il manque deux lettres
Derrière les vitres de l’Hôita un vieux s’écroule
Plié en deux, prie ou meure, qui sait
Il est tout seul dans la ville sa famille
L’a oublié à cause de la pauvreté
Le roi du monde est descendu de son trône
Et traverse le fleuve en guenilles
Au fond des eaux des couples figés
S’embrassent pour la dernière fois
Leurs paupières fermées se gonflent
Sur la vision d’un très vieux rêve
Personne ne les réveillera plus
Ils sont pareils à ces arbres nus
Dont les branches se touchent sous la lune
Et que le temps a oublié
On ne voit plus aucun oiseau dans la ville
Plus aucun chat plus aucun animal
A l’exception des corbeaux et des rats
Qui éventrent les poubelles s’en donnent à cœur joie
Grande marée fluant et refluant
Dans les rues pâles, montant et grignotant
Les monuments laissés à l’abandon
Le réseau des machines est comme une prison
Déserte, après l’émeute, qui ne garde
Plus qu’elle-même
Dans une arrière-cours une bande rayée
Répète inlassablement : Je t’aime… Je t’aime… Je t’aime…
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cloud,
17/10/2014, 17:46
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vEm,
17/10/2014, 18:28
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vEm,
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