la belle impuissance
Rentrer
traverser le jardin qui nage dans le crépuscule.
au-dessus l'immense ciel navigue
si lentement, avec ses nuages légers
semblables aux rides de l'eau, simplement dérivant.
voir le premier signe des étoiles
l'olivier du sud se découpe
subtil et noir
sur cette cartographie inconnue,
ce lent et lumineux mouvement.
je reste immobile
libérant peu à peu
le bruit du travail,
les voix des autres.
battant, accordé au ciel
clair et sombre, à la grâce parfaite
du bleu profond
le pouls profond
de ce qui n'est pas là.
Le ciel en cet instant
raconte un long film une vieille histoire
de vies et d'autres endroits
le ciel,
étendant sur le monde la cape,
la faille du temps.
traverser le jardin qui nage dans le crépuscule.
au-dessus l'immense ciel navigue
si lentement, avec ses nuages légers
semblables aux rides de l'eau, simplement dérivant.
voir le premier signe des étoiles
l'olivier du sud se découpe
subtil et noir
sur cette cartographie inconnue,
ce lent et lumineux mouvement.
je reste immobile
libérant peu à peu
le bruit du travail,
les voix des autres.
battant, accordé au ciel
clair et sombre, à la grâce parfaite
du bleu profond
le pouls profond
de ce qui n'est pas là.
Le ciel en cet instant
raconte un long film une vieille histoire
de vies et d'autres endroits
le ciel,
étendant sur le monde la cape,
la faille du temps.