la poésie, c'est fini ?

par dh, mardi 23 août 2016, 15:08 (il y a 3016 jours)

ce matin dans le métro, je pensai que je n'écrivais plus rien depuis plus d'un an. je n'en ai plus envie. c'est comme si j'avais fait le maximum de ce que je pouvais, et que maintenant il fallait faire autre chose. en re-lisant certains de mes anciens poèmes j'étais stupéfait : je n'arrive même pas à comprendre comment est-ce que j'ai pu écrire ça : est-ce que j'étais malade ? sous influence ? c'est vraiment comme si un étranger les avait écrits. il faut dire que ma vie s'est beaucoup arrangée depuis, globalement ça va mieux, comme dit hollande. alors maintenant ce qui me plait le plus c'est le piano, surtout le piano 4 mains. je pense que je vais bientôt prendre un prof. il y a des tas de trucs faciles à jouer. pour l'instant je travaille avec la méthode hervé / pouillard, et ça me plait bien. oui, c'est dans cette direction que je vais m'orienter maintenant. la poésie n'aura été qu'une longue traversée du désert de presque 15 ans, et ça n'a plus de sens de continuer si le coeur n'y est plus. mais ça ne m'empêchera pas de continuer à en lire.

la poésie, c'est fini ?

par Écrire, mercredi 24 août 2016, 01:03 (il y a 3015 jours) @ dh

L.´essentiel, c'est que tu re sentes bien.

Bien à toi,

JM.

la poésie, c'est fini ?

par Lectrice :)), jeudi 25 août 2016, 06:52 (il y a 3014 jours) @ Écrire

DH est probablement dans sa phase "caca nerveux" :)) :)) :))
Le mois dâôût ne lui réussi pas :))
Si ceux qui savent correctement lire et correctement écrire -( ça va de pair :))-, renoncent à éditer, la littérature de bas-arts (l'ennuyeuse, l'attendue :)) a de beaux jours devant elle
Il n'empêche
Sage conseil que tu lui as soumis Ecrire :))

la poésie, c'est fini ?

par Essim, jeudi 25 août 2016, 22:34 (il y a 3013 jours) @ Lectrice :))

Le mois d'out c'est la chienlit quoi.

Ca dépend comment on se sent

Ah tous ces moi d'out.

la poésie, c'est fini ?

par Claire, mercredi 24 août 2016, 14:28 (il y a 3015 jours) @ dh

J'ai arrêté pendant 25 ans, à peu près dans les mêmes conditions : la vie relationnelle prend la première place.
C'est revenu, appelé par un hasard, mais dans un moment de transition, d'intériorisation.
Les deux sont bien, ce n'est pas à ramener à "aller bien/aller mal".

la poésie, c'est fini ?

par dh, mercredi 24 août 2016, 15:38 (il y a 3015 jours) @ Claire

ce n'est pas à ramener à "aller bien/aller mal". >>>


ah si, pour moi un peu quand même.

la poésie, c'est fini ?

par dh, jeudi 25 août 2016, 09:18 (il y a 3014 jours) @ dh

l'ennui et l'angoisse sont des aiguillons à la créativité.

alors que le bonheur rend mou et improductif.

la poésie, c'est fini ?

par Essim, jeudi 25 août 2016, 11:32 (il y a 3014 jours) @ dh

la poésie, c'est fini ?

par dh, jeudi 25 août 2016, 11:37 (il y a 3014 jours) @ Essim

mais merde à la fin ! ce truc hors sujet n'a rien à faire ici !

la poésie, c'est fini ?

par Essim, jeudi 25 août 2016, 12:10 (il y a 3014 jours) @ dh

Oui mais ce n'est pas très grave Denis :-)

la poésie, c'est fini ?

par Écrire, jeudi 25 août 2016, 16:59 (il y a 3014 jours) @ dh

Ces posts ne font qu'embourber le forum et emmerdent les lecteurs. Il me semble que nous l'avons expliqué à plusieurs reprises.

Nous pouvons donc en déduire que Kelig s'emploie à nous emmerder. C'est le but.

L'intéressé verouille son forum (ce qui ne me dérange aucunement), mais pollue un espace ouvert. Ouvert à la création littéraire. Point.

la poésie, c'est fini ?

par Essim, jeudi 25 août 2016, 21:48 (il y a 3013 jours) @ Écrire

Il faudrait demander à l'intéressé ce qu'il en pense... (. Point.)
Si ces posts toxiques et répétés sont avérés, avec emploi du temps et ce qui s'ensuit, ce comportement est inqualifiable et doit être unanimement dénoncé, et condamné.
Surtout qu'il y a de l'espace, et ouvert qui plus est !
J'en parlerai à mon ch'val. Point. (...)

la poésie, c'est fini ?

par cantilène, jeudi 25 août 2016, 22:05 (il y a 3013 jours) @ Essim

sacrebleu ! suffit, il suffit ! que faut-il pour que l'espace reste sainement ouvert ? putentrailles !
vous apprendre encore à ne pas chier dans tous les coins et à ne point vous torcher aux tapisseries ?

la poésie, c'est fini ?

par Essim, jeudi 25 août 2016, 22:10 (il y a 3013 jours) @ cantilène

groin-groin.

Au modérateur

par Essim, vendredi 26 août 2016, 01:35 (il y a 3013 jours) @ Essim

Ello Zeio,

J'aimerais que l'ensemble de mes messages de ce fil soient supprimés.

Je regrette d'être revenu tel le fantôme de l'opéra déranger le fil conducteur creative poétic.

En ce moment j'arrête la cigarette par un passage à la cigarette électronique.
Une addiction telle ne se guérit pas en un jour ni d'un coup, ou substitut, sauf dans l'idéal.
On est chaque fois désolé quand se produit une rechute, aussi brève soit-elle.

Foin de comparaison, je préfère avoir craqué un soufre d'allumette ici qu'une clope. Pétard, oui c'est égoïste, quoi que.

En espérant que ma demande sera prise en compte, cette fois.
(j'ai cru voir que pour d'autres c'était systématique)

Salut'

Au modérateur

par zeio, mardi 30 août 2016, 00:34 (il y a 3009 jours) @ Essim

Cesse donc la victimisation, inhérente à la propagande tiers-mondiste, et fais péter le poème

De soi à toi

par Essim, mardi 30 août 2016, 07:49 (il y a 3009 jours) @ zeio

On se montre on semble se confondre
soi-même avec autre
inspire expire – nouvelle inspiration
on s'échappe on se rattrape
à cache-cache sans chausse-trappe
on y voit clair tout se trouble
c'est étonnant en y songeant
on avance comme on se double
à la seconde où on est là
moins on en parle mieux on raconte
c'est une drôle d'impression.

Quelquefois on s'écharpe on se pends au cou
on se coupe on se lame de fond
se recoud se trame des histoires
se pique quand ça serpente on se doute
des effets loupe.
Regards de soi.
Plus on y pense moins on en est sûr
sens dessus dessous
plus ça va vite moins y arrive
et tourneboulent des spirales
on travaille moins en rêve.

En flânant à la suite
dans les ligne entremêlées
boucles sans fin de chevelure
courbes en formes.

Plus on s'effronte moins on affronte
– on fond même quand ça s'averse
désarmes de larmes
aux rires de lyres
musique de pluie coule.

Que se dit-on ou se tait-on ?
A la beauté vague à l'âme
versée de mais.

Et danse, dansons à pieds nus écoulés petits ruisseaux
aux pas dérivent nos oui no
en ronde à x temps et passent
les impairs et manques en impasse.
En visage la lune
se taire-à-taire
les cils au ciel.

Désenchantant
lune chute en montant
tel écrit vivant dans le vent
échoué en hommage au perdant
de vue noyée à la rue toute pareille
libre des voix aux fenêtres grandes ouvertes.

De soi à toi

par zeio, mercredi 31 août 2016, 00:08 (il y a 3008 jours) @ Essim

C'est mignon et ça chantonne !

De soi à toi

par Lectrice :)), mercredi 31 août 2016, 06:43 (il y a 3008 jours) @ zeio

Mieux que mignon :))
ça chantonne en rap :))
C'est pas moi qui décide :))
Ma lecture (surtout le début)c'est faite d'office en rap :))

Autrepart

par Essim, mardi 13 septembre 2016, 23:40 (il y a 2994 jours) @ Lectrice :))

On se montre on se confond
soi et autre, inspire expire
nouvelle inspiration
on s'échappe on se rattrape
à cache-cache sans chausse-trappe
on y voit clair tout se trouble
c'est étonnant en y songeant

on avance comme on se double

à la seconde où on est là
moins on en parle mieux on raconte

drôle d'impression

quelquefois on s'écharpe on se pend au cou
on se coupe on se lame de fond
se recoud se trament des histoires
ça pique quand ça serpente on se doute
des effets loupe

regards de l'autre,
plus on y pense moins on est sûr

sens dessus dessous
plus ça va vite moins y arrive

tourneboulent des spirales
on travaille moins en rêve

à la suite
ligne entremêlées
boucles sans fin chevelure
courbes en formes

plus on s'effronte moins on affronte
on fond même quand ça s'averse
désarmes de rires
en lyres
musique de pluie coule

que se dit-on et se tait-on ?
A la beauté vague à l'âme
versée de mais
danse,
dansons à pieds nus écoulés petits ruisseaux
aux pas dérivent nos oui no
ronde à x temps et passe
impair et manque impasse

quand c'est âpre ça rap

envisage la lune
où l'esprit migre
et toutes nos cellules
fertiles cycles
vies morts naissances

chahute en montant
tel écrit vivant dans le vent
échoué comme perdu
de vue noyée à la rue toute pareille
libre de voix aux fenêtres grandes ouverte

Ensemble

par Essim, vendredi 23 septembre 2016, 13:43 (il y a 2985 jours) @ Essim

On se montre et on fond
soi en l'autre, inspire désire
j'expire, j'espère
échappés on s'attrape
à cache-cache, sans chausse-trappe
on y voit clair où c'est trouble
c'est étonnant

on avance
on se dédouble
au même moment on s'unit

une écharpe et on s'enroule
ça picote ça fourmille
effets loupe
aux regards de l'autre
les dessous lianes
ça va vite puis
ça ralentit
tourneboule en spirales
tout près, si lointain

des fois on travaille des fois on rêve

nos ligne entremêlées
tresses de chevelures
coupes éclairs
courbes de corps

la musique de pluie coule
en lyres de soleil

beauté de nos baisers
donnés sans mais

on danse à pieds nus, s'écoulent petits ruisseaux
ronde à x temps
en retenue on s'attend

parfois c'est âpre
alors ça rap

avec la lune
nos esprit naviguent
et toutes nos cellules
aux fertiles cycles

les vies les morts les naissances

on se chahute marée montante

et tel écrit vivant dans le vent
s'échoue de plus belle
perdu de vue
noyée à la rue toute pareille
de vives voix
aux fenêtres grandes ouverte

Ensemble

par Essim, samedi 24 septembre 2016, 13:31 (il y a 2984 jours) @ Essim

On se montre et on fond
soi en l'autre, on s'inspire se désire
on se témoigne
échappés on s'attrape
à cache-cache, sans chausse-trappe
on y voit clair où c'est trouble
c'est bon
on avance
on se dédouble on s'unit

une écharpe et on s'enroule
ça picote ça fourmille
effets loupe
aux regards de l'autre
les dessous lianes
ça va vite puis
ça ralentit
tourneboule en spirales
tout près, si lointain

des fois on travaille des fois on rêve

nos ligne entremêlées
tresses de chevelures
coupes éclairs
courbes de corps

la musique de pluie coule
en lyres de soleil

beauté de nos baisers
donnés sans mais

on danse à pieds nus, s'écoulent petits ruisseaux
ronde à x temps
en retenue on s'attend

parfois c'est âpre
ça rap

avec la lune
nos esprit naviguent
et toutes nos cellules
aux fertiles cycles

les vies les morts les naissances

on se chahute marée montante
faisant l'amour en jouant

et tel écrit vivant dans le vent
s'échoue de plus belle
perdu de vue
noyée à la rue toute pareille
de vives voix
aux fenêtres ouverte

Au modérateur

par Essim, mardi 30 août 2016, 11:18 (il y a 3009 jours) @ zeio

Tu as raison d'être partial, je ne suis pas une femmelette.

Bon, je renfourche mon cheval d'orgueil.

Salut !

Au modérateur

par zeio @, mardi 30 août 2016, 12:33 (il y a 3009 jours) @ Essim

Oui, tu n'es pas une femmelette ! que diable

Léonora Miona, écrivaine prophète artiste

par Essim, mercredi 31 août 2016, 21:45 (il y a 3007 jours) @ zeio

Léonora Miona, écrivaine prophète artiste

par zeio, jeudi 01 septembre 2016, 00:44 (il y a 3007 jours) @ Essim

Je la connais. Elle n'est pas n'importe qui.

"Ne vous laissez pas prendre au jeu de la colère (...) il faut rire" ;)

par Essim, jeudi 15 septembre 2016, 12:39 (il y a 2993 jours) @ zeio

Léonora Miona, écrivaine prophète artiste

par Essim, jeudi 15 septembre 2016, 12:57 (il y a 2993 jours) @ zeio

Certes non. Et elle ne dit pas n'importe quoi, au contraire !

:o)

Le mollusque

par Essim, jeudi 15 septembre 2016, 20:36 (il y a 2992 jours) @ zeio

Tip-top ! Un de mes favoris.

Le mollusque

par zeio, lundi 19 septembre 2016, 00:19 (il y a 2989 jours) @ Essim

Qu'est-ce qui est un de tes favoris ? je n'ai pas compris

Le mollusque

par Essim, lundi 19 septembre 2016, 08:26 (il y a 2989 jours) @ zeio

Une oeuvre là-haut.

la poésie, c'est fini ?

par Essim, jeudi 25 août 2016, 22:18 (il y a 3013 jours) @ Essim

Ohh .. il vient de me murmurer à l'oreille qu'il n'est pas faux d'Ecrire qu'il en emmerde un certain nombre...

la poésie, c'est fini ?

par Essim, jeudi 25 août 2016, 22:52 (il y a 3013 jours) @ dh

Ce truc traite du hors-sujet.
A la suite de ton truc sans sujet. Le bonheur n'est pas un sujet...
Alors franchement vu le niveau... C'est réjouissant.
Pas parce qu'il y a poésie dans le sujet que c'en est ! Ni que ça parle.
Et puis relis-toi correctement, tu y liras glissée comme une fine peau de banane "comme dit Hollande" etc.
Qui se moque de qui ?
Ce n'est pas au singe qu'on apprend à faire la grimace !

la poésie, c'est fini ?

par Rémy @, vendredi 26 août 2016, 00:40 (il y a 3013 jours) @ dh

Sauf que la "poésie" qui vient de l'ennui et de l'angoisse est ennuyeuse et jérémiante. L'inspiration, la vraie, n'aime pas les aigüillons.

Un bonheur mou ?

par Écrire, vendredi 26 août 2016, 01:53 (il y a 3013 jours) @ Rémy

Tous les affects, indépendamment de leur type, sont susceptibles de générer de beaux textes. Cela dépend en dernier ressort du talent de la personne et de son travail.

Quant au "bonheur" susceptible de nous anesthésier, il relèverait plutôt d'une forme de fuite en avant, de distraction ou d'évitement permettant d'échapper à la fragilité de notre condition. Le bonheur qu'on peut atteindre est cultivé par nos soins. Il ne saurait s'avérer "mou".

Content de te retrouver Rémy !

la poésie, c'est fini ?

par zeio, mardi 30 août 2016, 00:47 (il y a 3009 jours) @ Rémy

L'inspiration fait son lit là où il y a de la vie, que l'hôtel s'appelle "ennui", "angoisse" ou "aiguillons" peu importe, si il y a de la vie, elle vient se glisser dans les draps.
Il y a parfois un mouvement lent vers le bonheur, qui fermente au fond d'un poème triste, que tu ne sais pas toujours voir, obnubilé que tu es par l'arc-en-ciel.

la poésie, c'est fini ?

par zeio, mardi 30 août 2016, 00:27 (il y a 3009 jours) @ dh

Je pense que c'est le confort qui mène à une certaine inertie, plutôt que le bonheur. Dans le confort il y a que du mou. Entre le bonheur et l'angoisse, la frontière est mince, l'un peut prendre le visage de l'autre, et peut donner sa valeur à son "opposé".

la poésie, c'est fini ?

par 4tr, jeudi 25 août 2016, 19:21 (il y a 3013 jours) @ dh

à dh
[image]
le piano bleu

la poésie, c'est fini ?

par dh, vendredi 26 août 2016, 09:52 (il y a 3013 jours) @ 4tr

c'est superbe, catrine.

je suis très touché.

alors si c'est fini si c'est mort, je dépose cette chanson sur ta tombe, joseph...

par d i v, jeudi 25 août 2016, 20:48 (il y a 3013 jours) @ dh

.

































JOSEPH



c’est quoi un rouge gorge maintenant je suis fatigué je tends le bras il pleut l’escalier est glissant trempé je me tiendrais plus tard à ton bras je n’attends plus je me tiendrais plus tard quand je serais plus grand plus beau plus élégant avec toute la suite qui va avec et tout et tout j’attends je suis là ils viendront peut-être me chercher comme avant avec les autres pour me mettre dans un endroit calme où tout est blanc je serais bien là-bas je dormirais pour oublier qui je suis vraiment je suis joseph comment tout ça à commencer comment mettre la bonne porte dans la bonne clé la vie est un jeu si transparent pour réussir à tous les coups la zone pavillonnaire l’endroit où je suis né l’endroit où j’ai vécu toute mon enfance l’endroit déjà tout tracé sur la route du bonheur quelqu’un m’écoutait derrière la porte j’ai mal au ventre j’ai mal à la tête je crois bien qu’on parle de moi j’entends des voix des voix me veulent du mal jusqu’à demain matin me cherchent je dors déjà c’est comme avec les femmes j’ai du renoncé et prendre sur moi la robe en éventail pour en faire une camisole de force une seconde peau et puis regarde mes mains regarde comment physiquement je tremble comment je peux tenir comment je peux tenir encore t’as raison de dire ça l’enfance est une limite à ne pas dépasser parfois j’ai peur parfois j’aimerais tuer ma mère aller à l’essentiel nager marcher mourir près du bord quand vivre m’est difficile écarter les bras d’un gratte ciel pour sauter dans le vide et disparaître et qu’on n’en parle plus de joseph de l’alcool assourdissant pour trouver le sommeil et qu’on n’en parle plus des belles lettres d’accompagnements dans les livres qui pourriront peut-être un jour sûrement j’en sais rien demain je vois f et puis l’autre à 17 heures et on parlera d’électro choque du temps qu’il fait dehors on parlera de rien on parlera de codéine d’atmosphère pour écrire le mieux possible après la chute après la remontée des différentes phases qu’il faut traverser pour être heureux le monde est surprenant je dois manquer de fibre un peu d’atome un peu d’amour le reste fera le reste voilà c’est tout une simple forme évolutive de la matière à la matière et je suis là devant vous je suis joseph et je m’enroule j’ai froid je vais vomir un peu je vais pouvoir rentrer dans moi labyrinthe labyrinthe posé comme un endroit une plateforme sous le ventre soulevé détache-moi je suis dans un jeu de quilles on est lancé des gens me frôlent des gens me regardent on laisse passer les beaux tissus pour mieux les détruire ensuite chacun ses armes son double et sa façon de se défaire dans le regard de l’autre j’avance j’avance mais j’avance mal j’avance pas quelqu’un est entré et n’en n’ai jamais ressorti je m’oublie pour boire j’aimerais des fois écrire comme Houellebecq sur le bonheur sur le rapport aux femmes les gares les trains à prendre pour être un homme heureux moi j’en sais rien je suis au ralenti


























.

merci olivier

par dh, vendredi 26 août 2016, 12:49 (il y a 3013 jours) @ d i v

comme dit la chanson : "rock n roll will never die"

https://www.youtube.com/watch?v=LgdS7Lmn6_4

alors si c'est fini si c'est mort, je dépose cette chanson sur ta tombe, joseph...

par julien, jeudi 01 septembre 2016, 17:06 (il y a 3007 jours) @ d i v

Je fus cellule, puis cellules, et puis je suis entré dans le labyrinthe.
Il y avait des gens ils ne regardaient rien ils ne m’intéressaient pas.
Je ne marchais pas je glissais sur une surface plane trop lisse.
Tout le monde se cassait la gueule et personne ne s’en rendait compte.
Je sentais bien que je n’avais pas la force d’avancer avec eux.
Pas d’inspiration d’inclination pas d’idées sauf celle de quitter la place.
Je voulais creuser mon sillon tout seul laisser mon empreinte invisible.

la poésie, c'est fini ?

par Rémy @, vendredi 26 août 2016, 00:11 (il y a 3013 jours) @ dh

Ha tu vois, moi non plus je n'ai plus d'inspiration pour des textes.
Mais faut pas non plus pour autant renier ce qu'on a fait !
L'inspiration, ça va ça vient, on se balance d'art en art comme un trapéziste chimpanzé, c'est surprenant mais bien agréable.

Avec qui tu joues du 4 mains ?

la poésie, c'est fini ?

par dh, vendredi 26 août 2016, 09:53 (il y a 3013 jours) @ Rémy

avec ma chérie.

la poésie, c'est fini ?

par Rémy @, samedi 27 août 2016, 09:50 (il y a 3012 jours) @ dh

Ah, très bien ! Fais-lui une bise de ma part pendant que vous jouerez.


(Hé mais Denis c'était une perche tendue, tu vois ? Une invitation à filer à 4 mains avec moi la métaphore quadrumane. Quand j'écris "d'art en art comme un trapéziste chimpanzé ; avec qui tu fais du 4 mains ?", il faut répondre "avec mes pieds", tu vois l'idée ? Ou encore mieux, vu les circonstances, renvoyer la balle en écrivant "avec ma moitié". Bon, on ressaiera une autre fois.)

la poésie, c'est fini ?

par zeio, mardi 30 août 2016, 00:58 (il y a 3009 jours) @ Rémy

Si l'inspiration a foutu le camp
Faut taper à la porte
Si elle ne répond pas
Laisser des fleurs
Revenir le lendemain
Tenter le cailloux lancé sur la fenêtre
Mais si on n'a plus envie de tout ça
Alors se coucher
Sous les étoiles
Et ne plus rien penser du tout
En attendant que ça passe
Et si ça ne passe toujours pas
Continuer de regarder les étoiles
Parce qu'il n'y a rien d'autre à faire

la poésie, c'est fini ?

par zeio, mardi 30 août 2016, 00:20 (il y a 3009 jours) @ dh

La vie est pour moi incomplète sans la littérature, sans la poésie (même si j'en écris moins). La vie est incomplète ou plutôt : c'est moi qui suis incomplet, sans la littérature, non pas que je parvienne à une forme de complétude avec elle, ou peut-être rarement, par instants, à-côté desquels le reste devient tout relatif.