Véracité ou fiction :))
Une vie de clochardeElle s'appelait Ariane. Elle avait dans les 70/75 ans lorsqu'elle est décédée il y a cinq années. Elle vivait depuis des lustres dans un une pièce de 20 mètres carré qui ne connaissait pas le mot ménage. Le seul objet moderne était son transistor qui émettait jours et nuits sans interruption. La table, située au centre de la pièce, ressemblait davantage à un dépose-tout-dessus. Elle était constamment encombrée de piles en équilibre de journaux anciens et moins anciens , magasines, miettes de pain, boite d'allumettes familiale etc. Les boîtes d'allumettes lui servaient à piéger les souris qui nichaient dans le fond de la pièce sous le "placard" ? puis à les remettre en liberté en extérieur. Seul un coin de 15/20 centimètres restait disponible pour déposer son alimentaire très restreint au niveau du choix puisqu'elle ne cuisinait pas du tout. Le lit une place se trouvait dès l'entrée de la pièce dans le coin gauche. Dire que les draps et "couvertures" étaient de teinte grise serait minimiser de beaucoup leur véritable mais indescriptible couleur. Malgré son évier en pierre, elle n'avait pas fait installé l'eau sur l'évier et en guise d'électricité, une seule ampoule sans abat-jour faisait son office du soir et de la nuit pour l'ensemble de la pièce. Elle ne recevait pour ainsi dire jamais de visite hormis lorsqu'elle se débarrassait de certain nids à poussière
Pour le jour de son enterrement, j'ai demandé s'il y avait beaucoup de monde. On m'a répondu une trentaine.
La suite des événements s'est déroulée comme elle devait se dérouler.
Nous savions tous que Ariane était détentrice, par héritage familial, d' 1 immeuble, 4 maisons, des hectares de terrains
La "légende" raconte que Dame Ariane a subit dans sa "jeunesse" une histoire d'amour contrariée par sa famille.
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