Au pays opulent de grand-mère

par Périscope4 @, vendredi 04 novembre 2016, 15:39 (il y a 2942 jours)

Au pays opulent de grand-mère


Octavie
Odeur
Onirique
Ordinaire
Omelette
Onctueuse
Octavie Obèse
Octavie
Observe Objet Ombrage Orme
Octavie
Ouvre Oignon Olive Œil
Octavie
Offre Orgeat Orange Œillet Ortie
Octavie
Ouïe Orphéon Opérette On-dit Oracle Oiseau-Lyre
Octavie
Optimise Orphelin
Octavie
Orthographie Ogresse Oxyure Origine Ou-et-or-ni-car
Octavie
Oublie Occupation
Octavie
Ose Oraison
Octavie
Opère Oie
Octavie
Odyssée Outremer Orchidée
Octavie
Ôte Orage Orgelet
Octavie
Orteil Obsolète
Octavie
Oublie Orgueil Orgie
Octavie
Oxyde Ossements
Octavie
Odeur Opium
Octavie
Omniprésente
Ô Octavie !

Au pays opulent de grand-mère

par zeio, samedi 05 novembre 2016, 01:34 (il y a 2942 jours) @ Périscope4

Je trouve que le premier texte que tu avais posté était intéressant, mais les litanies en O, il me semble que c'est de la perte de temps, style atelier d'écriture. La littérature ne mérite t-elle pas mieux qu'une déshumanisation conceptuelle.

Au pays opulent de grand-mère

par Périscope4 @, samedi 05 novembre 2016, 16:27 (il y a 2941 jours) @ zeio

Ta remarque est juste zeio.
Elle m'oblige à analyser ma démarche.
Quand on a un thème en tête, ici la grand-mère, un faisceau de mots prend une signification différente. Des associations particulières se nouent.
C'est ce phénomène que j'explore.
Bien sûr le résultat pour le lecteur n'est peut-être pas probant.
Le portrait de cette grand-mère se trouve affublé de "vertus" que j'ignorai.
C'est dans l'acte d'écriture que je découvre ou ressens des propriétés nouvelles.
Plus on resserre une contrainte, plus la maigreur du matériaux, ici syntagme et vocabulaire, doit faire vibrer ses capacités...
Un champ étroit nous oblige à y puiser une profondeur, des possibilités minimalistes.
C'est un travail de labo qui n'engage que moi.

Merci encore pour ton observation.

Au pays opulent de grand-mère

par zeio, dimanche 06 novembre 2016, 00:02 (il y a 2941 jours) @ Périscope4

Je pense que les poétes sont là pour aider à sentir et vivre le monde (ou le rêve, pour les oniriques), le lecteur a envie de voir un monde s'ouvrir devant ses yeux, et non pas une suite de termes qui sont comme des vertèbres sans chair.
Mais si c'est une recherche, un travail de labo comme tu dis, pour "vitaliser" ton travail formel, je comprends, et c'est ce que je me disais d'ailleurs. Mais est-ce qu'il n'y a pas une forme de dénaturation en mélangeant l'œuvre poétique et le travail de labo, c'est de la "poésie pure" comme disait gombrowicz et la poésie pure est comme le sucre pur, indigeste pour le commun des mortels. C'est pour l'entre-soi (entre poétes). Finalement, qui d'autre qu'un littérateur versé dans la même intellectualisme pourrait apprécier cette forme d'écriture minimaliste à l'extrême, pourrait "faire vibrer" ces capacités ? Pourquoi n'écrire que pour d'autres poétes, au fond ? Merci en tout cas n'avoir pas mal pris mes remarques, qui ne parlent que de ce travail précis.

Au pays opulent de grand-mère

par Lectrice :)), dimanche 06 novembre 2016, 16:03 (il y a 2940 jours) @ zeio

Salut Zeio :))


Prise de tête ton écrit :)) :)) :))

"Mais est-ce qu'il n'y a pas une forme de dénaturation"

Le piège -nous sommes sur Internet :))- que l'on peut rencontrer, dans ces formes d'écrits (parcours de poètes :)) c'est que des lecteurs/lectrices peuvent trouver ça génial :))
- Whaouhhhh !!! c'est génial. Je vais faire pareil avec les autres voyelles. Vite ! à mes dicos :))

Autre exemple de "dénaturation" :)) :)) :))
Les textes à l'écriture artistique de Rémy :))
Les terroiristes de l'écriture, bof !!! :))