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Quelque chose sensible
fluide
le sol mouille
aux murs ébréchés corps tout contre se nouent
résine collée au cheveux

la vie tourne toupie verte
détachée sans unité de mesure
lâchée dans la nature
ondule danse

gestes échappés du réel enserré
aux logiques absurdes
les pieds déliés s'envolent des territoires enferrés

des pierres égyptiennes en collision
nous révèlent
au verre mou formes arrondies
à l'étendue du temps absent
tessons glaise par terre jonchée de poussières inertes

par espace circule un air empli de bruits plissant
mêlé dans le vide
au filet d'étoile humide
magma fusion d'incertitudes collé au cœur de plaies béantes
chaotique lambeaux foison à monde
criant d'amour

correspondances de flots inonde
à l'étrangère aura jusqu'au halo ruisselé
au visage lune
éclairé du plus profond de la nuit
sous l'éclat éteint transparu translucide