Capitales déportées

par Essim, dimanche 13 novembre 2016, 16:05 (il y a 2933 jours)

A travers les rues abonde, au milieu de latitude ressentie, jour nuit va cloche-pied anime.

De la campagne ça cause, au bord du talus au pré d'un ruisseau se rappelle. Regard l'autre happé, sourire à la ronde interpelle. Résonne tohu-bohu des sirènes. Présent ! Figé. Au radar la paume par milliers, quelqu'un à vue de nez perdu nature, chasse-croise pour queue de chie. Le jean troué aux pieds débotté, se parcoure sept lignes à la fois. A la dérobée chat de gouttière avec au bout souris rate.

Clope-clope donne des bouffées d'imaginaire solitaire.

La ballade tient compagnie pour la ville où la parole se noie inutile.

Les publicités aux murs s'affichent : mire en couleur on délave ta vie. C'est de la bombe.

Au métro godo nuage à bulles explose. Mise en bière sombrée ça coule.

Clodo sans le sou passé sous grande surface roue tourne à vide, ça roule.
Et on trie pour la Patrie hip hip hip. Ca botte marche.
Des grands Paris on fait fortune ! Liasses à liesses. Aux pays des lices.

Capitales déportées

par Rémy @, dimanche 13 novembre 2016, 21:13 (il y a 2933 jours) @ Essim

J'y comprends rien, mais je te dédie ce micropouem :

Ça y est, mon coin de ciel a été transformé en coin de gratte-ciel.

:-))

par Écrire, dimanche 13 novembre 2016, 21:24 (il y a 2933 jours) @ Rémy

- pas de texte -

Capitales déportées

par Essim, lundi 14 novembre 2016, 06:35 (il y a 2933 jours) @ Essim

A travers les rues abonde, au milieu de latitude ressentie, va jour nuit cloche inanime.

De la campagne ça cause, au bord de talus au pré d'un ruisseau se rappelle. Hagard l'autre happé, sourire à la ronde interpelle. Résonne tohu-bohu de sirènes. A l'arrêt, présent ! Chien figé. Au radar la paume par milliers, à vue de nez quelqu'un perdu sa nature, chasse-croise queue de chie. Le jean troué aux pieds dérobés, se parcoure sept lignes à la fois, à la débottée chat de gouttière souris rate et blatte. Regards fichés.

Clope-clope donne des bouffées d'imaginaire solaire.

La ballade tient compagnie pour la ville où la parole se noie inutile.

En publicités les murs s'affichent : mire en couleur on repeint ta vie. C'est de la bombe.

Au métro godo en nuage à bulles explose. Mise en bière sombrée ça coule.
Clodo sans sou passé sous grande surface, la roue tourne, à vide roule.

On trie pour la Patrie hip hip hop. Bruits, bottes et marche.
Des grands Paris on fait fortune. Liasses à lesses. Aux pays des lices.

Capitales déportées

par zeio @, lundi 14 novembre 2016, 18:22 (il y a 2932 jours) @ Essim

Je le trouve bien agréable à lire ce texte, et inventif.
Contrairement à Rémy le joyeux bougon je pense qu'il n'y a pas à chercher de sens dans celui-ci, c'est une suite de ressentis et de jeux sur les mots/sonorités.

Capitales déportées

par Essim, dimanche 20 novembre 2016, 04:34 (il y a 2927 jours) @ zeio

Peut-être ça dépend comment on le lit.