Sans titre
L'écriture il faut bien lui trouver une place.
En plein virage, par temps de pluie.
Ca glisse vers le froid, pour recompter ses loups, le flou à l'attelage.
L'innocence est calculée et la tendresse raisonnée.
On veut ouvrir les portes avec nos coups de bélier.
Pourtant un courant d'air suffit.
On peut écrire aussi, avec une plume d'autruche pour se cacher.
Tout ça n'est qu'un inventaire d'influences.
Le grand bonheur instinctif, c'est de laisser traîner son brouillon sur un coin de table,
en espérant que quelqu'un le lira.
La page de passage n'est qu'un soupirail, qui permet de voir, sans être vu.
On fait le recensement d'un territoire vide.
J'économise vers par vers, au centre de mon objectif, mon zoom, sans ne jamais savoir,
si la vie fait l'écrit ou si l'écrit fait la vie.
Le rideau s'ouvre, les saltimbanques débordent sur la scène, dégorgent des souffrances multiformes,
exposent des déguisements.
Au final, de la douleur délivrée dans le bal des fous.
En plein virage, par temps de pluie.
Ca glisse vers le froid, pour recompter ses loups, le flou à l'attelage.
L'innocence est calculée et la tendresse raisonnée.
On veut ouvrir les portes avec nos coups de bélier.
Pourtant un courant d'air suffit.
On peut écrire aussi, avec une plume d'autruche pour se cacher.
Tout ça n'est qu'un inventaire d'influences.
Le grand bonheur instinctif, c'est de laisser traîner son brouillon sur un coin de table,
en espérant que quelqu'un le lira.
La page de passage n'est qu'un soupirail, qui permet de voir, sans être vu.
On fait le recensement d'un territoire vide.
J'économise vers par vers, au centre de mon objectif, mon zoom, sans ne jamais savoir,
si la vie fait l'écrit ou si l'écrit fait la vie.
Le rideau s'ouvre, les saltimbanques débordent sur la scène, dégorgent des souffrances multiformes,
exposent des déguisements.
Au final, de la douleur délivrée dans le bal des fous.