paroles de peu beaucoup
obscurci coeur de langue
étouffé sous les noves
sales trafics
aux canaux annaux
entrent avec des sorts
sorties de caniveau
perce-oreille d'un autre
empuantissent l'esprit frit
travestie's news
elles rendent accroc
dans un courant d’air opaque
par la télé immobile à JT
par le journal libéral
centrale et sans gêne
fuitent à la rue, au boulot, au bistrot
furibondes du monde
on pense oublier au fond d'un verre
noyé à sec
mais elle érode à avaler
couleuvres sinuant dans le vent
en paroles disséminées aujourd’hui
poisons de bruits
un jour ainsi scie
lendemain insane nie
sorts jetés en pensée
acharnés sur nos vies
réduites à confettis
elles se perdent à nos sens
comme elles nous dépensent
elle s’encensent de lances
coupe-coupe cut stress
sans commune mesure
épuisettent la tête
tressent les détresses
& changent de trombines
& se répètent en bobines
se débinent et débitent
et se volatili
et nous utili
et nous enlisent
élysée
celles qu'on saisit pas
mais qui causent tans de torts
pas concrètes ni tangibles
pare-all masquées
vend de taire
à motus mots tus
effaçant les traces
invisibles en cash
exemple les Comptes d'opération
CFA au détail des coupures
nous entraînent dans la tourmente au désert du temps passant
c'est ballot d'histoires
marchand de fables ensable
tombées en poussières
paroles de suie
retrouve tes pouvoirs de redire
et au détour des mots pique
les tristes figures
crapules
qu'on les déchiquette
et les mette en boîte
avec les gargouillis
gris cris en gargouilles
des vieilles fripouilles
ou elles nous entaireront tous
on s'en mordrait les pieds
de la langue
dans le blanc aveuglant et beuglant
qui se hante et ment
un peu de lumières bon sang de bonsoir
ou bien s'éteindre et puis plus rien ?
On retrouve le pouvoir de dire
pour changer on se parle on se dit
donner sa parole n'est pas du vent
et puis les murmures de la Terre
se rejoignent
étouffé sous les noves
sales trafics
aux canaux annaux
entrent avec des sorts
sorties de caniveau
perce-oreille d'un autre
empuantissent l'esprit frit
travestie's news
elles rendent accroc
dans un courant d’air opaque
par la télé immobile à JT
par le journal libéral
centrale et sans gêne
fuitent à la rue, au boulot, au bistrot
furibondes du monde
on pense oublier au fond d'un verre
noyé à sec
mais elle érode à avaler
couleuvres sinuant dans le vent
en paroles disséminées aujourd’hui
poisons de bruits
un jour ainsi scie
lendemain insane nie
sorts jetés en pensée
acharnés sur nos vies
réduites à confettis
elles se perdent à nos sens
comme elles nous dépensent
elle s’encensent de lances
coupe-coupe cut stress
sans commune mesure
épuisettent la tête
tressent les détresses
& changent de trombines
& se répètent en bobines
se débinent et débitent
et se volatili
et nous utili
et nous enlisent
élysée
celles qu'on saisit pas
mais qui causent tans de torts
pas concrètes ni tangibles
pare-all masquées
vend de taire
à motus mots tus
effaçant les traces
invisibles en cash
exemple les Comptes d'opération
CFA au détail des coupures
nous entraînent dans la tourmente au désert du temps passant
c'est ballot d'histoires
marchand de fables ensable
tombées en poussières
paroles de suie
retrouve tes pouvoirs de redire
et au détour des mots pique
les tristes figures
crapules
qu'on les déchiquette
et les mette en boîte
avec les gargouillis
gris cris en gargouilles
des vieilles fripouilles
ou elles nous entaireront tous
on s'en mordrait les pieds
de la langue
dans le blanc aveuglant et beuglant
qui se hante et ment
un peu de lumières bon sang de bonsoir
ou bien s'éteindre et puis plus rien ?
On retrouve le pouvoir de dire
pour changer on se parle on se dit
donner sa parole n'est pas du vent
et puis les murmures de la Terre
se rejoignent