je m'en vais > jean echenoz prix goncourt 1999
je viens de finir de le lire.
je pense que ça peut intéresser françois (et rémy) car le héro est un galeriste d'art contemporain. plusieurs artistes et collectionneurs sont croqués de manière assez convaincante et drôle, ainsi que ce petit milieux.
sinon le livre se lit bien, un peu comme un roman policier / aventure, avec pas mal d'humour et de références, des coups de théâtre, changement d'identité, etc...
l'aspect le plus intéressant du livre m'a parut être les descriptions de lieux pittoresques : le pôle nord, les zones urbaines de stockage, les quartiers riches de paris , etc...
alors oui c'est très maîtrisé et virtuose, mais quand même un peu creux, un peu vain. un livre distrayant, certes, une écriture de petit malin habile, en somme.
je pense que ça peut intéresser françois (et rémy) car le héro est un galeriste d'art contemporain. plusieurs artistes et collectionneurs sont croqués de manière assez convaincante et drôle, ainsi que ce petit milieux.
sinon le livre se lit bien, un peu comme un roman policier / aventure, avec pas mal d'humour et de références, des coups de théâtre, changement d'identité, etc...
l'aspect le plus intéressant du livre m'a parut être les descriptions de lieux pittoresques : le pôle nord, les zones urbaines de stockage, les quartiers riches de paris , etc...
alors oui c'est très maîtrisé et virtuose, mais quand même un peu creux, un peu vain. un livre distrayant, certes, une écriture de petit malin habile, en somme.
je m'en vais > jean echenoz prix goncourt 1999
Merci Denis. En ce moment je lis un autre livre du métempsychosé Philip K. Dick.
Les galeries contemporaines ne me passionnent pas plus que ça, pas plus que l'art contemporain d'ailleurs. À part quelques exceptions très rares. C'est surtout mon gagne-pain.
Ta conclusion donne guère envie de le lire quand même.
Les galeries contemporaines ne me passionnent pas plus que ça, pas plus que l'art contemporain d'ailleurs. À part quelques exceptions très rares. C'est surtout mon gagne-pain.
Ta conclusion donne guère envie de le lire quand même.
je m'en vais > jean echenoz prix goncourt 1999
par Rémy 
, mardi 14 février 2017, 06:46 (il y a 2841 jours) @ zeio
Hihi, Denis pense qu'on s'intéresse aux galeries d'art et nous on lit de la science-fiction à la place.
Comment y gagnes-tu du pain ? En y tenant des lectures ? Ils paient pour ça, ces rapiats ? Quand je pense que j'y ai chanté des madrigaux pour pas un rond... Maintenant c'est mon groupe de danse folklorique bavaroise qui trouve des contrats à n'emplufinir : figuration, promo de films, opérette, pube pour de la bière, animation de jeux télévisés et de week-ends d'entreprise, etc., et même l'ouverture d'un magasin de voitures. Mouaif. Gnya pas de sot profit.
Comment y gagnes-tu du pain ? En y tenant des lectures ? Ils paient pour ça, ces rapiats ? Quand je pense que j'y ai chanté des madrigaux pour pas un rond... Maintenant c'est mon groupe de danse folklorique bavaroise qui trouve des contrats à n'emplufinir : figuration, promo de films, opérette, pube pour de la bière, animation de jeux télévisés et de week-ends d'entreprise, etc., et même l'ouverture d'un magasin de voitures. Mouaif. Gnya pas de sot profit.
je m'en vais > jean echenoz prix goncourt 1999
Rien à voir avec la littérature, je mets en page des livres/catalogues, et développe des identités visuelles et des sites internet pour des galeries. Principalement des galeries d'art contemporain ou de mobiliers de design, dans paris 6.
je m'en vais > jean echenoz prix goncourt 1999
par Rémy , mardi 14 février 2017, 23:56 (il y a 2840 jours) @ zeio
Ah ça c'est pas mal, moi je fais les sites web des journées portes ouvertes d'ateliers d'artistes - pas le design, mais la programmation : CMS sur mesure, forums, calendriers, plans de ville, pages des visites guidées, etc..
Les artistes et associations d'artistes c'est plus sympa que les galeries, je trouve. Mais ça paie moins, évidemment.
Les artistes et associations d'artistes c'est plus sympa que les galeries, je trouve. Mais ça paie moins, évidemment.
je m'en vais > jean echenoz prix goncourt 1999
par Rémy , mardi 14 février 2017, 06:51 (il y a 2841 jours) @ zeio
Dans l'image https://delivre.net/imageshome/Carl-Spitzweg_Le-pauvre-po%C3%A8te.-1839.jpg, qu'est-ce que l'objet rose pendu à un clou au mur, à droite ? Une petite culotte ?
![[image]](https://delivre.net/imageshome/Carl-Spitzweg_Le-pauvre-po%C3%A8te.-1839.jpg)
je m'en vais > jean echenoz prix goncourt 1999
C'est intéressant on dirait un bonnet de douche, avec un cordon de serrage, mais la couleur rose fait penser qu'il appartient a une femme (pour l'époque). Pourtant le poète dans sa mansarde est sensé être pauvre et solitaire.
je m'en vais > jean echenoz prix goncourt 1999
Pour Wikipédia c'est un "bonnet de femme rouge". Le peintre est sans doute un blagueur. Ou le poète n'est pas si esseulé qu'il veut le laisser croire.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Le_Pauvre_Po%C3%A8te
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Le_Pauvre_Po%C3%A8te
je m'en vais > jean echenoz prix goncourt 1999
par Rémy , mercredi 15 février 2017, 00:06 (il y a 2840 jours) @ zeio
Va pour le bonnet de femme... Ça lui permet de rêver à sa dulcinée pour écrire des vers pétris d'amour.
(Nous nous retiendrons fermement de toute interprétation plus vulgaire quant à l'usage que le poète peut faire d'un accessoire féminin.)
(Nous nous retiendrons fermement de toute interprétation plus vulgaire quant à l'usage que le poète peut faire d'un accessoire féminin.)
je m'en vais > jean echenoz prix goncourt 1999
par Rémy , mercredi 15 février 2017, 00:04 (il y a 2840 jours) @ zeio
Le rose pour les filles et les femmes, ça date des années 1950, ce sont les Américains qui ont imposé ça à l'Europe lors des distributions de vêtements.
Moi aussi j'ai pensé à un bonnet de douche, mais le tableau date du XIXe siècle : à l'époque on n'avait ni douches (tout au plus des bains : on n'avait pas l'eau chaude courante ! Ni même l'eau courante tout court, d'ailleurs, elle a été progressivement installée à au début du XXe siècle). Et en aucun cas des bonnets en plastique.
Ça pourrait être des chaussons...
Moi aussi j'ai pensé à un bonnet de douche, mais le tableau date du XIXe siècle : à l'époque on n'avait ni douches (tout au plus des bains : on n'avait pas l'eau chaude courante ! Ni même l'eau courante tout court, d'ailleurs, elle a été progressivement installée à au début du XXe siècle). Et en aucun cas des bonnets en plastique.
Ça pourrait être des chaussons...
je m'en vais > jean echenoz prix goncourt 1999
Je pensais que le rose était plutôt "réservé" aux femmes (au niveau des vêtements), depuis bien avant le XIXème siècle. Tu es sûr que c'est pas le cas ? Il ne me semble pas avoir vu de portraits d'hommes portant du rose, avant le XXème.
je m'en vais > jean echenoz prix goncourt 1999
par Rémy , jeudi 16 février 2017, 00:33 (il y a 2839 jours) @ zeio
Il y en a un énorme au musée de Berlin, le tableau fait au moins 3m de haut, ça représente un gros monsieur assis à une petite table dorée, revêtu d'un grand habit en velours épais surbrodé - qui devait peser 20kg facile - et intensément rose, rose tyrien. D'époque baroque, donc XVIIe ou XVIIIe siècle. (D'ailleurs regarde les portraits de Louis XIV, c'était une vraie drag queen, avec ses talons rouges et ses bas blancs.)
C'est ma grand-maman qui me l'a dit : après-guerre, les Américains distribuaient des habits aux enfants, et pour réduire les coûts de production et faciliter le travail de distribution, ceux pour filles étaient roses et ceux pour garçons, bleus. Il faudrait vérifier, mais je ne vois pas pourquoi elle aurait inventé ça...
Avant, je crois que ce n'est pas tant que les hommes n'auraient pas porté de rose, c'est que les femmes n'en portaient pas non plus. Au XIXe siècle on s'habillait surtout en noir, brun, bleu foncé et blanc, on le voit sur les tableaux, et les habits folkloriques (qui datent de cette époque) ont des touches de couleurs franches, du rouge, du bleu, du vert, pour les deux sexes, mais pas du rose. Les bébés étaient tous enfouis sous des montagnes de dentelles blanches ou blanc cassé. Les danseuses chez Degas portent des collants et des justaucorps couleur peau, mais des tutus bleus, blancs, verts : le rose est "de fonction", pas un choix d'habillement. D'ailleurs ça expliquerait que le bonnet de femme sur le tableau soit dit "rouge" alors qu'il est peint rose...
C'est intéressant, il faudrait trouver où se renseigner sur l'histoire des couleurs.
C'est ma grand-maman qui me l'a dit : après-guerre, les Américains distribuaient des habits aux enfants, et pour réduire les coûts de production et faciliter le travail de distribution, ceux pour filles étaient roses et ceux pour garçons, bleus. Il faudrait vérifier, mais je ne vois pas pourquoi elle aurait inventé ça...
Avant, je crois que ce n'est pas tant que les hommes n'auraient pas porté de rose, c'est que les femmes n'en portaient pas non plus. Au XIXe siècle on s'habillait surtout en noir, brun, bleu foncé et blanc, on le voit sur les tableaux, et les habits folkloriques (qui datent de cette époque) ont des touches de couleurs franches, du rouge, du bleu, du vert, pour les deux sexes, mais pas du rose. Les bébés étaient tous enfouis sous des montagnes de dentelles blanches ou blanc cassé. Les danseuses chez Degas portent des collants et des justaucorps couleur peau, mais des tutus bleus, blancs, verts : le rose est "de fonction", pas un choix d'habillement. D'ailleurs ça expliquerait que le bonnet de femme sur le tableau soit dit "rouge" alors qu'il est peint rose...
C'est intéressant, il faudrait trouver où se renseigner sur l'histoire des couleurs.
je m'en vais > jean echenoz prix goncourt 1999
par Rémy , mardi 14 février 2017, 06:30 (il y a 2841 jours) @ dh
Je suis dans Roland C. Wagner en ce moment. Il y en a de bons, mais là je suis tombé sur un pas terrible.
La Grande Chute
et moi je découvre Peter Handke, c'est un livre que je trouve très beau, à lire lentement : un acteur sort de sa maison pour aller au théâtre où il doit donner une représentation et recevoir des honneurs. Il traverse une prairie, une forêt, une clairière, une banlieue, un périphérique et rencontre toutes sortes de personnes. C'est assez onirique, et la langue est proche d'une poésie en prose. Je ne sais pas encore comment ça finit, il semble hésitant sur son but.
Je ne savais pas que Handke avait travaillé avec Wenders, en particulier pour "Les ailes du désir".
Je ne savais pas que Handke avait travaillé avec Wenders, en particulier pour "Les ailes du désir".
La Grande Chute
par Périscope , mercredi 15 février 2017, 09:15 (il y a 2840 jours) @ Claire
Handke est l'un de mes auteurs préférés.
Roman, poésie, théâtre : il interroge toujours le fait d'écrire, d'une manière très sensible.
Son journal : "Le poids du monde" et "A ma fenêtre la matin" sont un recueil de
"notes résiduelles de conscience" comme il le dit.
Roman, poésie, théâtre : il interroge toujours le fait d'écrire, d'une manière très sensible.
Son journal : "Le poids du monde" et "A ma fenêtre la matin" sont un recueil de
"notes résiduelles de conscience" comme il le dit.
La femme gauchère
Envoûtée par le premier j'ai sauté sur celui-ci, du même Handke. Et là, déconvenue.
J'ai l'impression de tomber dans une pièce de théâtre à la Marguerite Duras-des-mauvais-jours, hiératique et ampoulé, où tous les dialogues sonnent faux ainsi que les descriptions des mouvements des personnages.
:-(
J'ai l'impression de tomber dans une pièce de théâtre à la Marguerite Duras-des-mauvais-jours, hiératique et ampoulé, où tous les dialogues sonnent faux ainsi que les descriptions des mouvements des personnages.
:-(
La femme gauchère
par Rémy , mercredi 01 mars 2017, 23:25 (il y a 2825 jours) @ Claire
Peut-être que c'est dû à la langue et à la traduction ? Le film étit en VO allemande, le livre sûrement aussi.
Homme indigne
par Goldnael , mercredi 15 février 2017, 09:32 (il y a 2840 jours) @ Rémy
Tu lis pas plutôt Valeurs actuelles ?
je m'en vais > jean echenoz prix goncourt 1999
par Rémy , mardi 21 février 2017, 18:48 (il y a 2833 jours) @ dh
Je viens de me rendre compte que j'ai un Échenoz dans mon livre électronique, et que j'en ai lu un tiers. Le titre est "Lac". Le héros sort avec une jeune et belle mère de famille dont le mari, diplomate ou agent secret, a disparu depuis longtemps. C'est sympa à lire, mais visiblement, ça supporte d'être mis de côté en plein milieu.