interview remarquable
par dh, dimanche 19 février 2017, 12:30 (il y a 2835 jours)
parfois une simple voix porte une émotion très forte :
https://www.franceculture.fr/emissions/ne-parle-pas-la-bouche-pleine/beyrouth-annee-30-quand-le-levant-se-leve-la-poetesse-etel
https://www.franceculture.fr/emissions/ne-parle-pas-la-bouche-pleine/beyrouth-annee-30-quand-le-levant-se-leve-la-poetesse-etel
interview remarquable
par Périscope , dimanche 19 février 2017, 18:18 (il y a 2835 jours) @ dh
c'est un site littéraire ou une radio musique ?
Bien sûr la musique des mots...
Bien sûr la musique des mots...
interview remarquable
par Périscope , dimanche 19 février 2017, 18:21 (il y a 2835 jours) @ Périscope
Erreur de ma part, là c'est bien de littérature dont il est question.
Super intéressant d'ailleurs
Super intéressant d'ailleurs
interview remarquable
par Claire, lundi 20 février 2017, 13:27 (il y a 2834 jours) @ dh
L'écouter a fait remonter toutes sortes de souvenirs, différents bien sûr. On a une représentation du "sacré" imprégnée de religieux et de grandiose, mais elle rappelle qu'il y en a aussi dans les superstitions, les recettes de cuisine, les mille petits rituels que les enfants investissent à l'intérieur des familles.
Hier, j'étais dans le TGV, et en face de moi il y avait une jolie jeune fille, avec trois grains de beauté sur la pommette, qui m'ont soudain rappelé une autre jeune fille de mon enfance qui s'appelait Annie, moitié italienne moitié polonaise, qui avait les mêmes grains de beauté, les mêmes cils recourbés, les mêmes yeux gris.
A moment donné, une bouffée de son parfum m'est parvenu, une odeur de muguet, et j'ai revu les minuscules livres de contes de fées qui étaient parfumés ainsi, qui ne m'appartenaient pas, mais que je retrouvais chez ma cousine.
Il y a du sacré dans tout cela, quelque chose qui échappe à la compréhension, au temps qui passe, une intensité particulière.
J'aime la façon dont cette femme parle de la "lourdeur" du souvenir.
Hier, j'étais dans le TGV, et en face de moi il y avait une jolie jeune fille, avec trois grains de beauté sur la pommette, qui m'ont soudain rappelé une autre jeune fille de mon enfance qui s'appelait Annie, moitié italienne moitié polonaise, qui avait les mêmes grains de beauté, les mêmes cils recourbés, les mêmes yeux gris.
A moment donné, une bouffée de son parfum m'est parvenu, une odeur de muguet, et j'ai revu les minuscules livres de contes de fées qui étaient parfumés ainsi, qui ne m'appartenaient pas, mais que je retrouvais chez ma cousine.
Il y a du sacré dans tout cela, quelque chose qui échappe à la compréhension, au temps qui passe, une intensité particulière.
J'aime la façon dont cette femme parle de la "lourdeur" du souvenir.