hic
Merci Sobac pour ce jardin travaillé.Voltaire cultivait doublement son potager et son intellect. Ces deux actes allaient d'un même chemin.
Pour te remercier, (suite à la saine proposition de Chrys) je poste ici le poème Lubie.
C’est comme une lubie, j’ai pris la malsaine habitude
compulsion assassine, contrainte maniaque
usage de ne laisser aucun outil s’user d’indifférence
auditionner au quotidien notre commune devise
sonder nos coutumes, retrouver sens aux principes
fourbir chaque lame pour en retrouver la pureté
aiguiser chaque larme pour en questionner le tranchant
polir chaque pensée, proverbe, idole, idée, idylle
affiner le vin des mots, laisser mûrir en bouche
porter aux nues la nudité de l’esquisse
au firmament, finement, libérer les éthers.
Fabrice Selingant
Fil complet: